Paroles du coeur - كلمات من القلب (audio)

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Paroles du coeur - كلمات من القلب (audio)

Allah, le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre (traduction rapprochée) :

 

((Appelle les hommes dans le chemin de Ton Seigneur par la sagesse et une belle exhortation ; discute avec eux de la meilleure manière.

Ton Seigneur connaît parfaitement celui qui s’égare hors de son chemin, comme Il connaît ceux qui sont bien guidés)) (Coran XVI, 125).

 

Il y a beaucoup d’autres versets du Noble Coran et de hadiths qui affirment que l’homme doit choisir ce qui est meilleur en matière de parole, de dialogue, d’échanges, etc.

Si vous êtes porteur d’une opinion, qu’elle soit une opinion religieuse qui vous engage sur la voie de l’Islam en votre qualité de musulman, ou en votre qualité de prédicateur islamique qui cherche à inviter autrui à l’islam, vous devez étudier l’idée que vous voulez présenter à l’autre et la méthode que vous devez utiliser à cette fin : vous devez faire en sorte que vos paroles soient des paroles à ouvrir la raison, le cœur et les sentiments.

C’est tout à fait la définition et la douceur des paroles de l’Imam Ibn Al-Qayyim que notre frère Abdel-Malik Al-Fransi tient à nous expliquer et à rendre accessible à tous.

كلمات من القلب

 

La voie des croyants et la voie des mécréants : les éclaircissements nécessaires à ce sujet.

Le mérite des compagnons.

Les quatre catégories de personnes concernant ces deux voies…

 

 Les différentes sortes de bienfaits.

Dix choses dont on ne tire aucun profit.

La règle : « Délaisser les prescriptions divines est plus grave que commettre les interdits» (explication avec plusieurs exemples).

 

La règle : «Délaisser les prescriptions divines est plus grave que commettre les interdits» (explication avec plusieurs exemples).

 

 La règle : «Délaisser les prescriptions divines est plus grave que commettre les interdits» (explication avec plusieurs exemples). 

 

Les mérites de la science et de la foi.

Les degrés des sciences.

Les objectifs de la recherche de la science.

Les vices liés à la science et des actes… 

 

La rhétorique du Coran : la relation entre la piété et la guidée

L’unicité est le pilier central de la gratitude envers Allah.

 

La rhétorique du Coran : la voie droite est liée à la miséricorde et l’égarement est lié au malheur.

Le mérite et la miséricorde. La guidée et le bienfait.

Les voies de Satan pour égarer l’être humain.

L’ascétisme (Az-Zouhd) et ses catégories.

 

Réflexions sur la sourate « Qâf ».

Les conditions pour tirer profit du Coran.

Le cœur vivant et le Coran.

Sujet du cours :

Explication par Abou Adam Abdelmalik Al-Fransi des paroles d'Ibn Al-Qayyim rahimahou Allah sur la voie des croyants et la voie des mécréants, les différentes sortes de bienfaits, délaisser les prescriptions divines est plus grave... 

 

Source :

Le livre de l’Imam Ibn Al-Qayyim rahimahou Allah intitulé "Kitâb al-Fawâ-îd " 

 

Allah, le Très Haut dit  (traduction rapprochée) :

 

 « C'est ainsi que Nous détaillons les versets, afin qu'apparaisse clairement le chemin des criminels.» [Sourate Al An’am – v 55]

Et aussi  (traduction rapprochée) : 

«  Et quiconque fait scission d'avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous le laisserons comme il s'est détourné, et le brûlerons dans l'Enfer. Et quelle mauvaise destination !. » [Sourate An-Nissa – v 115] 

Allah, le Très Haut, a clairement montré le sentier des croyants et celui des criminels de manière détaillée dans Son Livre (le Coran), ensuite de ce qu’il adviendra de chacun des deux de façon détaillée, mais aussi quelles sont les bonnes œuvres des uns et quelles sont ceux des autres et qui sont les alliés des uns et qui sont ceux des autres.

Il a annoncé à certains Son abandon et accordé Sa réussite à d’autres et a montré aussi les raisons pour lesquelles la réussite est accordée à certains et l’abandon aux autres...

 

 Publié par dourouss-abdelmalik.com

 

Abdelmalik Abou Adam Al-Firansi

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Le gingembre - زنجبيل

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Le gingembre - زنجبيل

Allah (le Très-Haut), dit (traduction rapprochée) :

 

"Ils s'y désaltereront avec de coupes remplies de boisson melée de gingembre".(LXXV-17)

 

Abou Nou'aim a mentionné dans le livre, la médecine prophétique, d'après un récit d'Abi said Al-Khodry (qu'Allah soit satisfait de lui) qui dit :

 

"Le roi des Bysantins a offert a l'Envoyé d'Allah (sallallahou 'alaihi wa salam) une jarre de gingembre, il a donné à chaque personne un morceau à manger, et moi aussi, il m'a donné un morceau à manger!".

 

Le gingembre est chaud au deuxième degré, humide au premier degré ;

 

-il est rechauffant, aide la digestion, relache le ventre de façon modérée ;

-il est utile contre l'obstruction du foie causée par le froid et l'humidité;

-il est utile également contre l'obscurité visuelle causée par l'humidité : Si on en mange ou on en enduit les yeux.

-Il aide au coit, et décompose les flatuosités grosses produites dans les intestins et l'estomac.

-Généralement, il est bon pour le foie et l'estomac de tempérament froid.

-Si on en prend avec le sucre, un pesée de deux dirhams dans l'eau chaude il écoulera la visquosité de la salive.

-Il peut aussi etre un composant des pates qui décomposent le flegme et le font fondre.

 

Le gingembre acidulé est chaud et sec ;

 

-il excite le coit et augmente le sperme;

-il réchauffe l'estomac et le foie, et aide à savourer la nourriture;

-il déssèche le flegme abondant dans le corps, et augmente la protection;

-il est compatible au froid du foie et de l'estomac, en les dissipant de l'humectation produite de manger des fruits;

-il rafraichit l'odeur de l'haleine;

-et par lui on éloigne le préjudice des aliments gros et froids.

 

extrait du livre: tibb an-nabawi le médecine prophètique

copié de rouqia-chariya.blog4ever.com

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Péché de désir ou d'orgueil ?

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Péché de désir ou d'orgueil ?

Sufiyân Ibn ‘Uyayna :

 

«Celui dont le péché se rapporte à un désir, alors on peut attendre de lui qu’il se repente, car Adam a désobéi par désir et Allâh lui a pardonné.

 

Par contre, si son péché est orgueil, alors on peut craindre que la malédiction le touche, car Satan a désobéi par orgueil et il fut maudit.»

 

Sifatu safwa

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

و عن سعيد بن داود عن سفيان بن عيينة قال

من كانت معصيته في الشهوة فارج له التوبة، فإن آدم عصى مشتهيا فغفر له ، فإذا كانت معصيته في كبر فاخش على صاحبه اللعنة فإن إبليس عصى مستكبرا فلعن

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La prière sur le mort est prescrite à l'homme et à la femme

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La prière sur le mort est prescrite à l'homme et à la femme

Question :

 

La femme prie-t-elle sur le mort ?

 

Réponse :

 

La prière funèbre est prescrite à tout le monde, aux hommes comme aux femmes.

 

Que la femme effectue la prière funèbre à la maison ou à la mosquée, il n'y a aucun mal à cela.

 

`A`îcha (Qu'Allah soit satisfait d'elle) et les femmes prièrent sur Sa`ad ibn Abî Waqqâs (Qu'Allah soit satisfait de lui) à la mort de ce dernier dans la mosquée du Messager d'Allah, (Salla Allahou `Alaihi Wa Sallam).

 

Ce qui veut dire que la prière funèbre est prescrite à tout le monde.

 

Ce qui est interdit aux femmes, c'est la visite des tombes et le fait de suivre le cortège funèbre et non la prière sur le mort, chez elles ou à la mosquée.

 

Il n'y a aucun mal à cela. Les femmes effectuèrent la prière funèbre derrière le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) et derrière les califes biens guidés. Allah est le Garant de la réussite.

Question :

 

La question est posée par la sœur musulmane nommée, Maslama, depuis Riyad qui, réalisant que la femme ne participait pas à la prière funèbre, demande l'éminent cheikh si cela est interdit par la Charia ?

 

Réponse :

 

La prière funèbre est prescrite aussi bien aux femmes qu'aux hommes, selon cette parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) :

 

" Quiconque suit un convoi funèbre jusqu'à ce qu'on fasse la prière du défunt, sera rétribué d'un carat. Celui qui restera jusqu'à ce que le mort soit enseveli, sera rétribué de deux carats".

 

On demanda au Prophète qu'elle était la valeur de ces deux parcelles, il répondit :

 

"Ils équivalant à deux énormes montagnes." , c'est-à-dire celle de la récompense. Le hadith est rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim.

 

Cependant les femmes ne doivent pas suivre le convoi funèbre jusqu'au cimetière, car cela leur est interdit conformément au hadith que rapportent Boukhârî et Mouslim d'après Omm `Attiyya (Qu'Allah soit satisfait d'elle) qui dit : On nous a défendu de suivre le convoi funèbre, sans toutefois que cette interdiction ne soit catégorique .

 

La prière mortuaire quant à elle, ne leur est pas interdite que ce soit à la mosquée ou chez elles ou encore dans l'oratoire.

 

Les femmes effectuaient la prière funèbre derrière le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dans sa mosquée et même après sa mort.

 

La visite des tombes à son tour est propre aux hommes, tout comme l'accompagnement du défunt à sa dernière demeure, car le Messager d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) maudit les visiteuses des tombes.

 

La sagesse en serait - Allah est Omniscient - les tentations qu'on redoute de leur compagnie dans le convoi et pendant la visite des tombes, mais aussi parce que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) à dit : 

 

"Je ne laisserai après moi aucune tentation plus funeste aux hommes que les femmes".

Rapporté unanimement par Al-Boukhârî et Mouslim.

 

Qu'Allah nous accorde le succès. 

 

Recueil de fatwa:  Tome 13, page 133-134

 Publié par salat-janaza.com

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La commémoration de la naissance du Prophète Mohamed صلى الله عليه وسلم

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La commémoration de la naissance du Prophète Mohamed صلى الله عليه وسلم

Au Nom d’Allâh, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.

 

Ô gens !

 

Craignez Allâh et sachez que le plus grand de Ses bienfaits réside dans les Messagers qu’Il a dépêchés en tant qu’annonciateurs et avertisseurs, et dans les Livres qu’Il leur a révélés afin de trancher les litiges de Ses serviteurs. 

 

Muhammad صلى الله عليه وسلم qu’Allâh suscita afin de guider l’humanité dans son entier et par qui il clôtura la prophétie, fait [sans conteste] partie des plus élevés d’entre eux, de ceux dont l’emprunte fut la plus profonde et dont le message fut le plus global. 

 

Allâh l’envoya à une période creuse de la prophétie, à un moment où les hommes avaient le plus grand besoin de la lumière de [Son] message. 

 

Par lui, Il répandit la guidée après l’égarement, l’union après la division et la richesse après la pauvreté. Les êtres devinrent alors frères par Sa grâce et des soutiens mutuels dans Sa religion.

 

Les nations y adhérèrent ensuite et ceux qui s’y agrippèrent furent telle une lueur éclatante dans le ciel de l’histoire humaine.

 

En effet, aussi longtemps que la communauté islamique s’est montrée soucieuse d’appliquer la Loi d’Allah et de vivre en conformité avec les principes qui furent ceux de son guide Muhammad صلى الله عليه وسلم en termes de pratiques cultuelles, de relations sociales et de politique intérieure et extérieure... 

 

Aussi longtemps donc qu’elle observa cette ligne de conduite, elle garda le leadership des nations.

 

Mais la situation eut vite fait de changer avec les premières déviations qui apparurent.

 

Allâh plaça alors son malheur dans ses membres mêmes et les soumis à l’autorité de leurs ennemis. 

 

Ils devinrent tel l’écume du torrent et furent littéralement dévorés par les autres nations, sans compter que les passions semèrent la division en leur sein.

 

[Il convient par ailleurs de savoir] que ce prestige et cette puissance dont elle a longtemps joui ne pourront à nouveau être effectifs que lorsqu’elle reviendra, par chacun des membres et des peuples qui la constituent, vers sa religion... 

 

Sa religion qu’elle appliquera avec tout ce que cela implique en termes de paroles, d’actes et de croyances... 

 

Sa religion dont elle fera son unique finalité [et qu’elle observa] conformément à ce qui nous été rapporté de la part du Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم et de ses nobles compagnons.

 

Or, une parfaite application passe nécessairement par le fait de n’instaurer aucune pratique rituelle ou autre occasion religieuse en dehors de celles qui ont été vérifiées de source sûre de la part du Prophète صلى الله عليه وسلم

 

Car il a en effet uniquement été ordonné aux êtres humains d’adorer leur Seigneur en toute exclusivité.

 

Dès lors, quiconque Lui adresse un acte d’adoration qu’Il n’a pas légiféré verra cet acte lui être renvoyé, conformément à la parole dans laquelle le Prophète صلى الله عليه وسلم nous dit : 

 

"Quiconque accomplit un acte non conforme à nos enseignements le verra rejeté." 

 

De telles pratiques constituent, aux yeux de la législation, des innovations, sachant que toute innovation est égarement.

 

Participe de ces pratiques innovées, la commémoration de la naissance du Prophète صلى الله عليه وسلم qui se déroule [chaque année] durant le mois de Rabî’ Al Awwal.

 

Ainsi, la douzième nuit de ce mois voit les gens se réunir dans les mosquées ou chez eux pour accomplir des prières, innovées, sur le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم et lui adresser des éloges par lesquelles ils dépassent la limite qu’il a fixée en termes de considération à son égard. 

 

D’aucuns accompagnent même parfois ces réunions d’un repas et veillent ainsi.

 

Ils dilapident donc de l’argent et du temps tout en fatiguant leur corps dans ce que ni Allâh, ni Son Messager n’ont légiféré... 

 

Dans une pratique à laquelle ni les califes éclairés, ni les compagnons, ni les musulmans des trois premiers siècles ou encore ceux qui les ont suivis en bien ne s’adonnaient. 

 

Or, [il est évident que] s’il y avait un bien en cela, ils nous y auraient certes devancés.

 

Car comment Allâh priverait les plus anciens membres de cette communauté, qui comptaient parmi eux les califes éclairés, d’un tel bien si toutefois il en était ainsi. 

 

Ce n’est donc qu’au quatrième siècle de l’hégire que des gens ont institué cette innovation.

 

Le Sheikh Al Islâm Ibn Taymiyya (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit dans son ouvrage intitulé : "Iqtidâ As-Sirâte Al Mustaqîm : Mukhâlafatu Ashâb Al Jahîm"

 

"L’institution, par certains, d’une fête commémorant la naissance du Prophète malgré les divergences existant quant à sa date exacte -et qui vise, soit à ressembler aux chrétiens dans leur commémoration de la naissance de ’Îssa (’alayhi salam), soit à exprimer leur amour et leur vénération pour le Prophète صلى الله عليه وسلم - n’était pas pratiquée par les anciens bien qu’ils aient eu raisons de le faire et que rien ne les en empêchait.

Et si une telle démarche comportait un bien, qu’il soit absolu ou même prépondérant, ces derniers seraient plus en droit de l’appliquer que nous.

L’amour et la vénération qu’ils avaient à l’égard du Prophète صلى الله عليه وسلم étaient en effet bien plus intenses que les nôtres et ils étaient on ne peut plus soucieux que nous de pratiquer le bien.

Leur amour et leur vénération s’exprimaient donc uniquement dans leur mise en conformité avec la voie du Prophète, l’obéissance qu’ils lui vouaient, l’application de ses commandements, la revivification tant dans la forme que dans le fond- de sa Sunna, la propagation [du message] avec lequel il fut dépêché et enfin dans tous les efforts qu’ils déployèrent dans leur coeur, par leur langue ou par les actes- dans cette voie.

Or, force est de constater que la plupart de ces personnes soucieuses de pratiquer de telles innovations sont dans une totale léthargie lorsqu’il s’agit d’oeuvrer là où l’ordre du Prophète صلى الله عليه وسلم leur est parvenu.

On ne peut que les comparer à ceux qui ornent et embellissent le Coran sans le lire ou encore à ceux qui le lisent sans l’appliquer. "

 

Ô vous qui êtes soumis à Allâh !

 

Sachez par ailleurs que cette pratique innovée que l’on a instaurée le 12 du mois de Rabî’ Al Awwal n’a aucun fondement du point de vue historique. 

 

En effet, il n’a pas été vérifié de source sûre que la naissance du Prophète صلى الله عليه وسلم eut lieu en cette nuit.

 

Les historiens ont ainsi divergé sur ce point en sept dates différentes, à savoir : le 02, le 08, le 09, le 10, le 12, le 17, et le 22. 

 

Sept opinions existent ainsi et rien n’indique que l’une d’elles prévaut sur les autres.

 

La détermination du jour exact de la naissance du Prophète al-dhiyâ’ul-Lami’ou minal-Khotbi al-djawâmi’ en ce mois reste donc inconnue. 

 

Cependant un spécialiste contemporain de la question a établi qu’elle correspondait au 09 Rabî’ Al Awwal.

 

Et si une telle innovation n’est pas fondée historiquement parlant, elle ne l’est pas plus du point de vue religieux.

 

En effet, ni le Prophète صلى الله عليه وسلم, ni ses compagnons ou ceux qui les ont suivis en bien ne s’y sont adonnés. 

 

Or, le messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم dit : 

 

"Attachez-vous donc à ma Sunna ainsi qu’à la Sunna des califes bien guidés qui me succéderont.

Agrippez-vous-y becs et ongles !

Et prenez garde à ce que l’on introduit en religion, car toute innovation est égarement." 

 

Il dit également صلى الله عليه وسلم :

 

"Ceci étant : ’’Le meilleur des propos est certes la parole d’Allah et la meilleure des voies est celle de Muhammad صلى الله عليه وسلم.

Quant aux pires des choses, ce sont celles que l’on introduit [en religion].

Or, toute innovation est égarement et tout égarement mène en enfer.’’"

 

Toute fête ou occasion religieuse par laquelle on entend se rapprocher d’Allâh en proclamant Sa grandeur ou celle de Son Messager صلى الله عليه وسلم entre dans le cadre des adorations.

 

On n’en instituera donc que ce qui l’a été par Allâh et par Son Prophète صلى الله عليه وسلم et l’on ne pourra vouer d’adoration par l’une quelconque d’entre elles en dehors de celles avec lesquelles Muhammad صلى الله عليه وسلم s’est présenté à nous.

 

Et sachez qu’il y a dans les façons qu’Allâh nous a instituées afin d’exprimer notre vénération et notre amour du Prophète صلى الله عليه وسلم largement de quoi nous passer de tout autre moyen que l’on innove et introduit à cet effet.

 

Craignez donc Allâh, Ô vous qui êtes Ses serviteurs et contentez-vous de ce qui a été légiféré par Allâh et instauré par Son Messager صلى الله عليه وسلم pour délaisser ce qui ne l’a pas été. 

 

Sachez enfin, chers musulmans, que nous n’avons pas abordé ce sujet du fait de l’existence d’une telle innovation chez nous.

 

Nous louons en effet Allâh de voir que celle-ci n’a pas cours ici et que les habitants de ce pays ne la pratiquent pas, suivant ainsi l’exemple du Prophète صلى الله عليه وسلم et de ses compagnons. 

 

C’est uniquement le fait que beaucoup en entendent parler sur les ondes radio qui nous a amenés à en expliciter l’origine et le statut.

 

Le but étant que les membres de cette communauté soient à même d’en avoir une vision claire et de puiser dans ce qui fait le coeur de cette religion tout en délaissant les futilités sans fondement aucun.

 

[Et Allâh nous dit] (traduction rapprochée) :

 

"’’Et voilà mon chemin dans toute sa rectitude. Suivez-le donc, et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie.’’ Voilà ce qu’Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété." [Sourate Le Bétail ; verset 153.]

 

Al-dhiyâ’ ul-Lami’ou minal-Khotbi al-djawâmi’ p 36

Traduit par Abou Anas

Publié par sounna.com

أيها الناس اتقوا الله تعالى واعلموا أن أعظم منة وأكبر نعمة من الله على عباده أن بعث فيهم الرسل مبشرين ومنذرين وأنزل معهم الكتاب ليحكم بين الناس فيما اختلفوا فيه وكان من أعظمهم قدرا وأبلغهم أثرا وأعمهم رسالة محمد صلى الله عليه وسلم الذي بعثه الله تعالى لهداية الخلق أجمعين وختم به النبيين بعثه الله على حين فترة من الرسل والناس أشد ما يكونون حاجة إلى نور الرسالة فهدى الله به من الضلالة وألف به بعد الفرقة وأغنى به بعد العيلة فأصبح الناس بنعمة الله إخوانا وفي دين الله أعوانا فدانت الأمم لهذا الدين وكان المتمسكون به غرة بيضاء في جبين التاريخ فلما كانت الأمة الإسلامية حريصة على تنفيذ شرع الله متمشية في عباداتها ومعاملاتها وسياستها الداخلية والخارجية على ما كان عليه قائدها وهاديها محمد صلى الله عليه وسلم لما كانت الأمة الإسلامية على هذا الوصف كانت هي الأمة الظاهرة الظافرة المنصورة ولما حصل فيها ما حصل من الانحراف عن هذا السبيل تغير الوضع فجعل بأسهم بينهم وسلط عليهم الأعداء وكانوا غثاء كغثاء السيل فتداعت عليهم الأمم وفرقتهم الأهواء ولن يعود لهذه الأمة مجدها الثابت وعزها المستقر حتى تعود أفرادا وشعوبا إلى دينها الذي به عزتها وتطبق هذا الدين قولا وعملا وعقيدة وهدفا على ما جاء عن رسول الله صلى الله عليه وسلم وأصحابه الكرام وإن من تمام تطبيقه أن لا يشرع شيء من العبادات والمواسم الدينية إلا ما كان ثابتا عن رسول الله صلى الله عليه وسلم فإن الناس إنما أمروا أن يعبدوا الله مخلصين له الدين حنفاء فمن تعبد لله بما لم يشرعه الله فعمله مردود عليه لقول النبي صلى الله عليه وسلم

{ من عمل عملا ليس عليه أمرنا فهو رد }

وهو في نظر الشارع بدعة وكل بدعة ضلالة وإن من جملة البدع ما ابتدعه بعض الناس في شهر ربيع الأول من بدعة عيد المولد النبوي ، يجتمعون في الليلة الثانية عشرة منه في المساجد أو في البيوت فيصلون على النبي صلى الله عليه وسلم بصلوات مبتدعة ويقرؤون مدائح للنبي صلى الله عليه وسلم تخرج بهم إلى حد الغلو الذي نهى عنه النبي صلى الله عليه وسلم وربما صنعوا مع ذلك طعاما يسهرون عليه فأضاعوا المال والزمان وأتعبوا الأبدان فيما لم يشرعه الله ولا رسوله ولا عمله الخلفاء الراشدون ولا الصحابة ولا المسلمون في القرون الثلاثة المفضلة ولا التابعون بإحسان ولو كان خيرا لسبقونا إليه ولو كان خيرا ما حرمه الله تعالى سلف هذه الأمة وفيهم الخلفاء الراشدون والأئمة وما كان الله تعالى ليحرم سلف هذه الأمة ذلك الخير لو كان خيرا ثم يأتي أناس من القرن الرابع الهجري فيحدثون تلك البدعة

 قال شيخ الإسلام ابن تيمية رحمه الله في كتابه اقتضاء الصراط المستقيم مخالفة أصحاب الجحيم

ما يحدثه بعض الناس إما مضاهاة للنصارى في ميلاد عيسى وإما محبة للنبي صلى الله عليه وسلم وتعظيما له من اتخاذ مولد النبي صلى الله عليه وسلم عيدا مع اختلاف الناس في مولده فإن هذا لم يفعله السلف مع قيام المقتضى له وعدم المانع ولو كان خيرا محضا أو راجحا كان السلف أحق به منا فإنهم كانوا أشد محبة للنبي صلى الله عليه وسلم وتعظيما له منا وهم على الخير أحرص وإنما كانت محبته وتعظيمه في متابعته وطاعته واتباع أمره وإحياء سنته ظاهرا وباطنا ونشر ما بعث به والجهاد على ذلك بالقلب واليد واللسان وأكثر هؤلاء الذين تجدهم حرصاء على هذه البدع تجدهم فاترين في أمر الرسول صلى الله عليه وسلم مما أمروا بالنشاط فيه وإنما هم بمنزلة من يحلي المصحف ولا يقرأ فيه أو يقرأ فيه ولا يتبعه اهـ كلامه رحمه الله تعالى

 أيها المسلمون إن بدعة عيد المولد التي تقام في شهر ربيع الأول في الليلة الثانية عشرة منه ليس لها أساس من التاريخ لأنه لم يثبت أن ولادة النبي صلى الله عليه وسلم كانت تلك الليلة وقد اضطربت أقوال المؤرخين في ذلك فبعضهم زعم أن ولادته في اليوم الثاني من الشهر وبعضهم في الثامن وبعضهم في التاسع وبعضهم في العاشر وبعضهم في الثاني عشر وبعضهم في السابع عشر وبعضهم في الثاني والعشرين فهذه أقوال سبعة ليس لبعضها ما يدل على رجحانه على الآخر فيبقى تعيين مولده صلى الله عليه وسلم من الشهر مجهولا إلا أن بعض المعاصرين حقق أنه كان في اليوم التاسع. وإذا لم يكن لبدعة عيد مولد النبي صلى الله عليه وسلم أساس من التاريخ فليس لها أساس من الدين أيضا فإن النبي صلى الله عليه وسلم لم يفعلها ولم يأمر بها ولم يفعلها أحد من الصحابة والتابعين لهم بإحسان وقد قال النبي صلى الله عليه وسلم

 عليكم بسنتي وسنة الخلفاء الراشدين المهديين من بعدي تمسكوا بها وعضوا عليها بالنواجذ وإياكم ومحدثات الأمور فإن كل بدعة ضلالة

 وكان يقول في خطبة الجمعة

 أما بعد فإن خير الحديث كتاب الله وخير الهدي هدي محمد صلى الله عليه وسلم وشر الأمور محدثاتها وكل بدعة ضلالة وكل ضلالة في النار

والأعياد والمواسم الدينية التي يقصد بها التقرب إلى الله تعالى بتعظيمه وتعظيم نبيه صلى الله عليه وسلم هي من العبادات فلا يشرع منها إلا ما شرعه الله تعالى ورسوله ولا يتعبد أحد بشيء منها إلا ما جاء عن الله ورسوله. وفيما شرعه الله تعالى من تعظيم رسوله صلى الله عليه وسلم ووسائل محبته ما يغني عن كل وسيلة تبتدع وتحدث. فاتقوا الله عباد الله واستغنوا بما شرعه عما لم يشرعه وبما سنة رسول الله صلى الله عليه وسلم عما لم يسنه

أيها المسلمون إننا لم نتكلم عن هذه البدعة لأنها موجودة في بلادنا فإنها ولله الحمد لم تعرفها ولا تعمل بها اقتداء برسول الله صلى الله عليه وسلم وأصحابه ولكن لما كان الكثير قد يسمع عنها في الإذاعات أردنا أن نبين أصلها وحكمها حتى يكون المسلمون على بصيرة منها وأن يأخذوا من دينهم باللب دون القشور التي لا أصل لها

أعوذ بالله من الشيطان الرجيم قال الله تعالى

 وَأَنَّ هَذَا صِرَاطِي مُسْتَقِيمًا فَاتَّبِعُوهُ وَلا تَتَّبِعُوا السُّبُلَ فَتَفَرَّقَ بِكُمْ عَنْ سَبِيلِهِ ذَلِكُمْ وَصَّاكُمْ بِهِ لَعَلَّكُمْ تَتَّقُونَ - الأنعام:153

الضياء اللامع من الخطب الجوامع

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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L'obéissance due à la tante maternelle

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L'obéissance due à la tante maternelle

Al-Barâ' ibn 'Azib رضي الله عنه rapporte :

 

"Le Prophète صلى الله عليه وسلم a accompli une 'umrah pendant le mois de Dhul Qi'dah (...), lorsqu'il l'eut accomplie et que le délai (accordé par Quraysh) fut écoulé, ils vinrent voir 'Alî et lui dirent : "Dis à ton compagnon que le délai est écoulé."

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم sortit et la fille de Hamzah les suivit en criant : "Ô mon oncle ! Ô mon oncle !"

 

'Alî la rejoint et prit sa main.

 

Il dit à Fâtimah عليها السلام : "C'est ta cousine, garde-la près de toi."

 

'Alî, Zayd et Ja'far se disputèrent sa garde.

 

'Ali dit : "J'ai plus de droits sur elle, elle est la fille de mon oncle paternel."

 

Ja'far dit : "Elle est également la fille de mon oncle paternel et sa tante maternelle est mon épouse."

 

Zayd dit : "Elle est la fille de mon frère."

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم jugea en faveur de la tante maternelle en disant : "La tante maternelle est comme la mère."

 

Il dit également à 'Alî : "Tu es des miens et je suis des vôtres."

 

Et à Ja'far : "Tu me ressembles en apparence et dans le comportement."

 

Et à Zayd : "Tu es notre frère et notre affranchi" .

 

Rapporté par Al-Boukhâry

 

Faire triompher le droit des croyantes - Chapitre Les droits de la mère sur les enfants p 142

 الانتصار لحقوق المؤمنات - ص 110 

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

بر الخالة

عن البراء بن عازب رضي الله عنه قال

اعتمر رسول الله صلى الله عليه و سلم في ذي القعدة... - إلى أن قال - فلما دخلها ومضى الأجل أتوا عليا ، فقالوا : قل لصاحبك : اخرج عنا فقد مضى الأجل

 فخرج النبي صلى الله عليه وسلم ، فتبعته ابنة حمزة ، تنادي : يا عم يا عم

فتناولها علي فأخذ بيدها وقال لفاطمة عليها السلام : دونك ابنة عمك احمليها

 فاختصم فيها علي وزيد وجعفر

 قال علي : أنا أخذتها ، وهي بنت عمي

وقال جعفر : ابنة عمي وخالتها تحتي

وقال زيد : ابنة أخي

فقضى بها النبي صلى الله عليه وسلم لخالتها وقال : الخالة بمنزلة الأم

 وقال لعلي : أنت مني وأنا منك

 وقال لجعفر : أشبهت خلقي وخلقي

 وقال لزيد : أنت أخونا ومولانا

رواه البخاري

 

Umm Salamah bint 'Ali Al-Abbâsia - أم أسامة بنت علي العباسية

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Les adhkâr (أذكار) avant de dormir sont-ils spécifiques à la nuit ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les adhkâr (أذكار) avant de dormir sont-ils spécifiques à la nuit ?

Question :

 

Si une personne veut faire une sieste durant la journée, doit-elle, au préalable, réciter les adhkâr (formules de rappel) comme elle le fait avant de dormir la nuit ?

 

[Ces adhkâr] sont-ils identiques et quels sont-ils ?

 

Réponse :

 

Oui ! 

 

Les Adhkâr rapportés que l'on récite avant de dormir la nuit sont les mêmes que l'on récite lors de la sieste. 

 

Ils font partie des actes d'obéissance et d'adoration.

 

Le musulman les mettant en application récoltera d'énormes récompenses.

 

Il a été rapporté dans certains Hadîths :

 

"Lorsque Il (le Prophète) allait au lit...".

 

Ceci indique que ces Adhkâr doivent être récités durant le sommeil effectué de nuit comme de jour comme cela fut rapporté par 'Aicha (Qu'Allâh l'agréé):

 

"Lorsque le Messager d'Allâh (Paix et Salut d'Allâh sur Lui) allait au lit, Il soufflait dans ses deux mains en récitant Qul Huwa Allâh Ahad, et les deux protectrices puis il passait ses deux mains sur son visage et sur toutes les parties de son corps qu'il pouvait atteindre avec ses mains."

Rapporté par Al Bukhârî.

 

Et ces Adhkâr sont nombreux, parmi eux: le fait de réciter le verset du Koursy (Chaise, Siège), Sourate Al Kâfiroun etc... 

 

Il incombe au musulman d'être assidus [dans leur récitation] et la réussite revient à Allâh...

 

 Traduit par sounnah-publication.com

أذكار النوم ليست خاصة بالليل

سائل يقول : إذا أراد الإنسان أن ينام في النهار نوم القيلولة ، هل يقول الأذكار قبل نومه كما يقولها قبل نومه بالليل ؟ وهل هي نفس الأذكار ؟ وما هي ؟

جواب الشيخ محمد السبيل حفظه الله :نعم , الأذكار الواردة قبل النوم ليلا هي نفسها التي تقال قبل نوم القيلولة , وهي طاعة وعبادة فيها حسنات كثيرة للمسلم إذا أتى بها ، وقد جاء في بعض الأحاديث

 كان إذا أوى إلى فراشه

فهذا يدل على أن هذه الأذكار تقال عند النوم ليلا أو نهارا ، كما جاء عن عائشة رضي الله عنها , قالت

 كان رسول الله صلى الله عليه وسلم إذا أوى إلى فراشه نفث في كفيه بقل هو الله أحد وبالمعوذتين جميعا ثم يمسح بهما وجهه وما بلغت يداه من جسده

رواه البخاري , وهذه الأذكار كثيرة منها : قراءة آية الكرسي , وقيل يا أيها الكافرون , وغير ذلك . فينبغي للإنسان أن يحافظ عليها . وبالله التوفيق
من كتاب فتاوى ورسائل مختصرة

تأليف فضيلة الشيخ محمد بن عبد الله السبيل حفظه الله وشفاه

Cheikh Mohammed Ibn Abdillah Assoubeyl - الشيخ محمد بن عبدالله السبيل

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Cause de la révélation de la sourate 111 Al-Masad - سورة المسد

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Cause de la révélation de la sourate 111 Al-Masad - سورة المسد

Al-Boukhâri (10/118) rapporte ce récit d’Ibn ‘Abbâs radiallahou 'anhou :

 

Lorsque furent révélées ces Paroles (traduction rapprochée) :

 

[Et avertis les gens qui te sont les plus proches] (Sourate Les poètes (Ach-Chou’arâ’), verset 214 [NDT)

 

le Messager d’Allah –sal Allah ‘alayhi wa salam- grimpa sur le monticule As-Safâ et s’écria : 

 

« Ô Bani Fihr ! Ô Bani ‘Adiyy ! » 

 

Il interpella donc les différents clans de la tribu Qouraych qui se rassemblèrent.

 

L’homme qui ne pouvait sortir de chez lui envoya un émissaire afin de savoir ce qu’il se passait.

 

Lorsque Abou Lahab et les membres de la tribu Qouraysh arrivèrent, le Messager d’Allah –‘alayhi salatou wa salam- dit : 

 

« Imaginez que je vous informe que des cavaliers se trouvent dans la vallée, prêts à vous assaillir. Me croiriez-vous ? »

 

« Oui », répondirent-ils, car tu as toujours été sincère.

 

Il dit : « Alors je vous mets en garde contre un terrible châtiment. » 

 

Abou Lahab s’exclama alors : « Puisses-tu périr le reste de cette journée. Est-ce uniquement pour cela que tu nous as réunis ? »

 

Ce verset fut alors révélé (traduction rapprochée) :

 

[Que périssent les deux mains d’Abou Lahab, et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis].

 

« Les circonstances de la révélation du Saint-Coran, p. 331

copié de rappel01.fr

 

Cheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ أبي عبد الرحمن مقبل بن هادي الوادعي

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Le moyen de se prémunir contre les djinns

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Le moyen de se prémunir contre les djinns

Question :

 

Est-ce que les djinns ont une influence sur les hommes et quels sont les moyens de s’en prémunir ?

 

Réponse :

 

Il n’y a pas de doute que les djinns ont une influence sur les hommes, ils peuvent leur faire du mal, jusqu’à les assassiner, leur jeter des pierres, leur faire peur ou autre, ce qui est confirmé par la Sunna et conforme à la réalité.

 

Le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم permit à l’un de ses Compagnons qui venait de se marier de rentrer chez lui durant une bataille – je pense qu’il s’agit de la bataille du Fossé.

 

En rentrant chez lui, il trouva sa femme à côté de la porte d’entrée.

 

Il désapprouva cet acte, mais elle lui dit : « Entre. »

 

Il trouva alors un serpent, et le tua avec sa lance.

 

Au moment où le serpent mourut, l’homme mourut aussi, de telle manière que l’on ne sut pas lequel des deux était mort le premier.

 

Quand le Prophète صلى الله عليه وسلم fut informé, il interdit de tuer les reptiles à l’intérieur des maisons, sauf deux : al Abtar et Dhu Tafiyatayn. [1]

 

C’est la preuve que les djinns agressent les hommes et leur font du mal.

 

Ceci est conforme à la réalité, puisque un grand nombre de récits relatent des situations où quelqu’un, dans un endroit désert, reçoit des pierres, ou entend des voix ou un bruit comparable au bruit des arbres, et tout cela lui fait peur et mal.

 

Il y a aussi le fait que le djinn peut entrer dans le corps d’un être humain, soit par amour, soit pour simplement lui faire mal, ou encore pour d’autres raisons.

 

La parole d’Allâh تعالى le confirme (traduction rapprochée) :

 

«Ceux qui mangent [pratiquent] de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé.» (sourate La Vache, verset 275)

 

Dans cette situation, le djinn peut parler par la bouche de l’être humain et dialoguer avec celui qui lit des versets du Coran sur lui.

 

Il peut même négocier l’accord de ne plus revenir dans cette personne et ceci est connu de tous.

 

Donc, la prévention contre le mal des djinns, consiste à lire ce qui a été rapporté dans la Sunna, comme la lecture du verset du Koursy (Chaise, Siège), car il protège durant toute la nuit celui qui le lit, et aucun diable ne peut l’approcher jusqu’au lever du jour.

 

Et Allâh est le Protecteur.

 

[1] Al-Abtar : un serpent à la queue coupée ; Dhul-Tafiyatayn : serpent avec deux traits sur le dos..

 

مجموع فتاوى و رسائل - المجلد الأول - باب الجن

Publié par fatawaislam.com

السؤال : هل للجن تأثير على الإنس وما طريق الوقاية منهم؟

الإجابة : لا شك أن الجن لهم تأثير على الإنس بالأذية التي قد تصل إلى القتل، وربما يؤذونه برمي الحجارة، وربما يروعون الإنسان إلى غير ذلك من الأشياء التي ثبتت بها السنة ودل عليها الواقع، فقد ثبت أن الرسول صلى  الله عليه وسلم أذن لبعض أصحابه أن يذهب إلى أهله في إحدى الغزوات -وأظنها غزوة الخندق- وكان شاباً حديث عهد بعرس، فلما وصل إلى بيته وإذا امرأته على الباب، فأنكر عليها ذلك، فقالت له: ادخل، فدخل فإذا حية ملتوية على الفراش، وكان معه رمح فوخزها بالرمح حتى ماتت، وفي الحال -أي الزمن الذي ماتت فيه الحية- مات الرجل، فلا يُدرى أيهما أسبق موتاً، الحية أم الرجل؟ فلما بلغ ذلك النبي صلى الله عليه وسلم  فنهى عن قتل الجنَّان التي تكون في البيوت إلا الأبتر وذا الطفيتين

وهذا دليل على أن الجن قد يعتدون على الإنس، وأنهم يؤذونهم، كما أن الواقع شاهد بذلك فإنه قد تواترت الأخبار واستفاضت بأن الإنسان قد يأتي إلى الخربة فيرمى بالحجارة وهو لا يرى أحداً من الإنس في هذه الخربة، وقد يسمع أصواتاً وقد يسمع حفيفاً كحفيف الأشجار وما أشبه ذلك مما يستوحش به ويتأذى به

وكذلك أيضاً قد يدخل الجني إلى جسد الآدمي، إما بعشق، أو لقصد الإيذاء، أو لسبب آخر من الأسباب ويشير إلى هذا قوله تعالى

{الذين يأكلون الربا لا يقومون إلا كما يقوم الذي يتخبطه الشيطان من المس}

، وفي هذا النوع قد يتحدث الجني من باطن الإنسي نفسه ويخاطب من يقرأ عليه آيات من القرآن الكريم، وربما يأخذ القارئ عليه عهداً ألا يعود، إلى غير ذلك من الأمور الكثيرة التي استفاضت بها الأخبار وانتشرت بين الناس

وعلى هذا فإن الوقاية المانعة من شر الجن أن يقرأ الإنسان ما جاءت به السنة مما يتحصن به منهم مثل آية الكرسي، فإن آية الكرسي إذا قرأها الإنسان في ليلة لم يزل عليه من الله حافظ ولا يقربه شيطان حتى يصبح، والله الحافظ

مجموع فتاوى و رسائل الشيخ محمد صالح العثيمين المجلد الأول - باب الجن

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Dire «Amin - آمين» après la sourate al-fatiha

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Dire «Amin - آمين» après la sourate al-fatiha

Un questionneur demande :

 

Quand on lit la sourate fatiha en dehors de la prière et qu'on arrive au mot "wa la addallin", est-ce qu'il est permis de s'arreter pour dire "amin" et on commence la lecture de la sourate baqara ?

 

Ou est-il permis de faire rentrer dans le coran ce qui n'en fait pas partie, c'est-à-dire Amin ?


La réponse :

 

Le ta'min est légiféré pour toute personne qui termine la fatiha, que ce soit en prière ou en dehors.

 

Elwahidi a dit : mais dans la prière c'est encore plus préférable.

 

Il est certes rapporté que Jibril (sur lui le salam) lorsqu'il a enseigné au prophète (صلى الله عليه وسلم ) la fatiha au moment de sa révélation, il l'a lue et il lui a dit : Dis Amin.

Rapporté par ibn abi chaybah

 

Et il est rapporté que le prophète (صلى الله عليه وسلم ) a entendu un homme invoquer,

alors il lui a dit : أوجب إن ختم ,

l'homme lui a dit : par quoi on cloture ô messager d'Allah ?

Il a dit : Amin.

Rapporté par abou daoud

 

Et le sens de Amin chez la plupart des gens de science est : ô Allah exauce, ou répond ô Seigneur.

 

Donc le sens de ces athar est qu'il convient à chaque invocateur à la fin de son invocation de dire Amin. Il en est de même pour celui qui lit la fatiha en dehors de la prière.

 

Et il convient qu'il ne le (amin) lise pas en tant que coran et qu'il soit après un petit silence, pour le différencier du coran. Ensuite on commence la sourate baqara, pour celui qui poursuit la lecture.

 

Et Allah est le plus savant.

 

  سائل يقول : إذا قرأنا سورة الفاتحة خارج الصلاة ووصلنا إلى كلمة (( ولا الضالين )) فهل يجوز أن نقف حتى نقول آمين , ونشرع في قراءة سورة البقرة ؟ أم يجوز أن ندخل في القرآن ما ليس منهيعني آمين ؟

الجواب للشيخ محمد السبيل حفظه الله : يسن التأمين لكل من فرغ من الفاتحة سواء كان في صلاة أو خارجها

قال الواحدي : لكنه في الصلاة أشد استحبابا
فلقد روي أن جبريل عليه السلام لما علم النبي صلى الله عليه وسلم فاتحة الكتاب وقت نزولها فقرأها قال له : قل آمين . أخرجه ابن أبي شيبة . وروي أن النبي صلى الله عليه وسلم سمع رجلا يدعو , فقال : أوجب إن ختم . فقال له رجل : بأي شيء يختم يا رسول الله ؟ قال : بآمين . أخرجه أبو داود , ومعنى آمين عند أكثر أهل العلم: اللهم استجب أو أجب يا رب , فمقتضى هذه الآثار أن كل داع ينبغي له في آخر دعائه أن يقول آمين . وكذلك كل قارئ للفاتحة في غير صلاة , وينبغي أن لا يقرأها بصفة القرآن , كما ينبغي أن تكون بعد سكتة خفيفة فرقا بينها وبينه . ثم يشرع في قراءة سورة البقرة لمن أراد مواصلة القراءة . والله أعلم
من كتاب فتاوى ورسائل مختصرة

تأليف فضيلة الشيخ محمد بن عبد الله السبيل حفظه الله وشفاه

 

Tiré de : kitab fatawa wa rasa'il moukhtasarah

 

Cheikh Mohammed Ibn Abdillah Assoubeyl - الشيخ محمد بن عبدالله السبيل

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Les signes de l’arrêt dans le coran - علامات الوقف

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les signes de l’arrêt dans le coran - علامات الوقف

Les signes de l’arrêt : ce sont des signes qui se trouvent dans le Mushaf pour indiquer au lecteur les positions de l’arrêt et celles de la continuation.

 

Ce sont les six signes suivants

 

-Le signe de l’arrêt obligatoire, comme dans le verset (6:36).

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L'arrêt obligatoire : الوقف اللازم C'est l'arrêt qui permet à la phrase d'être complète grammaticalement et du point de vue du sens. Ce type d'arrêt est qualifié de ''parfait'' car le discours est complet et indépendant de ce qui se trouve après lui. Son symbole est : مـ

 

-Le signe de l’arrêt interdit, comme dans le verset (16:32).

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Son symbole est : لا

 

-Le signe de l’arrêt permis, sans que l’une de deux possibilités (arrêt ou poursuite) soit prioritaire, comme dans le verset (18:13).

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L'arrêt indifférent : وقف التساوي Il indique un endroit où il est égal de s'arrêter ou de continuer. Son symbole est : ج 

 

-Le signe de l’arrêt permis alors que la continuation de la lecture est préférable, comme dans le verset (6:17).

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L'arrêt possible : الوقف الحسن Il indique un endroit où il est permis de continuer la lecture ou de s'arrêter ; mais la première possibilité est prioritaire. Il a été dénommé ainsi car, en s'y arrêtant, le sens est compréhensible. Son symbole est : صلى 

 

-Le signe de l’arrêt permis alors que l’arrêt est prioritaire, comme dans le verset (18:22).

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L'arrêt préférable : الوقف الكافي Il indique un endroit où il est permis de s'arrêter ou de continuer, bien qu'il soit prioritaire de s'arrêter. Il a été nommé ainsi parce que le discours est complet et indépendant de ce qui est après lui sur le plan grammatical. Son symbole est : قلى

 

-Le signe de la juxtaposition de l’arrêt, si l’on s’arrête sur une position, on ne doit pas s’arrêter sur l’autre, comme dans le verset (2:2).

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Publié par qurancomplex.org

 

Publié par memo-rise.com

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