Tailler la moustache

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Tailler la moustache

Question :

 

Quelle est la différence entre couper et tailler la moustache et quel est le mieux ? 

 

Cheikh Ibn Baz répond :

 

Le fait de la tailler est mieux, parceque le fait de la couper totalement est exagéré... 

-Lorsqu’on questionna l’imam Malik sur celui rase sa moustache ? 

il a dit : "je vois qu’on doit lui faire mal en le frappant" 

et il a dit à propos du rasage de la moustache : 

"c’est une innovation qui est apparue parmi les gens" 
rapporté par Albayhaquy (1/151), voir « Fath al baari » (10/285-286), 

et c’est pour cela que Malik laissait sa moustache et lorsqu’on le questionna à propos de celà, il dit : 

"Zayd ibn Aslam m’ a raconté selon ‘amir ibni ‘abdillèh ibn Alzoubeyr que lorsque ‘Omar radhiaAllahou ‘anh se fachait, il tressait sa moustache et soufflait" 
rapporté par Attabarany dans « almou’jim alkabiir » (1/4/1) avec une chaine de transmission authentique. 

-AbouZar’ah dans « Attarikh.. » (46/1) et Albayhaquy rapportent que 
(traduction est approximative) :

« cinq des sahaabah enlevaient de leurs moustaches ce qui est au bord de la lèvre »

et sa chaine de transmission est bonne. Il est aussi rapporté par ibn ‘asaakir (8/520/2) 

Source : Adaab Azzifaf page137 
Edition : Almaktab Al islaamy 
Cheikh Al Albany 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Taillez vos moustaches et allongez vos barbes, différenciez-vous des adorateurs du feu »

(rapporté par Muslim d’après Abu Hurayra) 

 

Shaykh Abderahman ibn Muhammad ibn Qasim dit :

 

La signification de cette hyperbole « taillez » signifie couper tout ce qui dépasse de la lèvre supérieure et ne signifie pas raser totalement la moustache, car c’est en contradiction avec la sunna authentique du prophète  صلى الله عليه وسلم.

 

Et c’est pourquoi, lorsqu’on a interrogé l’imam Malik à propos de celui qui se rase totalement la moustache, il a répondu que cela était une innovation qui était apparue chez les gens (rapporté par al Bayhaqi).

 

copié de alminhadj.fr

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Cheikh Abderrahman Ibn Qassim Al-Hanbali Al-Najdy - الشيخ عبد الرحمن الحنبلي النجدي

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As-sourouriya, les khawârijs contemporains

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As-sourouriya, les khawârijs contemporains

Le Cheikh, al 'Allâma, al-Mouhaddith, Mouhammad Naçiroud-Dine al-Albany  [Qu’Allah Le Très Haut lui fasse Miséricorde] a été questionné le 17 de Dhoul-Hijjah 1418 h dans la cassette intitulée :  « As-Sourouriya Kharijiyatoun 'Asriya » au sujet du livre al-Irja-a: :

 

« - Ô notre Cheikh ! Quelle est votre opinion à propos du livre Dhâhiratoul-Irja-a fil Fikril-Islâmi  [1]

 

Alors le Cheikh a dit : « - Je l’ai vu. »

 

Alors il lui a été dit : « - Et concernant les annotations, surtout celles se trouvant dans le deuxième volume? ».

 

Alors le cheikh a dit :

 

« J'ai donné mon point de vue sur un sujet, il y a une trentaine d’années quand j'étais à l'Université 

(Traduction relative et approchée) :

 

« …Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité cela est plus proche de la piété … » [S5 V8]

 

Je ne sais pas, ils ne disent pas tout haut que chaque péché majeur fait sortir de l'Islam, cependant, ils tournent toujours autour de certains péchés majeurs mais restent silencieux ou passent juste à côté des autres péchés majeurs.

C’est pour cela que je ne sais pas si l’on doit dire qu’ils sont des Khawârij sauf dans certains cotés .

Et ceci fait parti de la justice qui nous a été commandés… » .          

Commentaire de l'Imam de “al Jarh wat-Ta'dil”,  le savant Rabi' ibn Hadi al Madkhali –qu’Allah le préserve

 

Il convient à ceux qui ont lu et écouté la déclaration de cheikh de noter que ce groupe nommé Sourouri Qoutbi s'oppose beaucoup aux Salafs à travers plusieurs de leurs méthodologies.

 

-Donc ces nombreuses méthodologies qui s'opposent aux Salafs sont la preuve d'une grande déviation. En effet, ces méthodologies peuvent être plus dangereuses et pires que la déviation des Khawârij que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a décrit comme les plus mauvais de la création, et comme les chiens de l'enfer, et qu'ils sortiront la Religion comme une flèche qui sort d’un arc, et ils tuent les gens de l'Islam et délaissent les gens de l’idolâtrie.

 

Et ce que Cheikh al Albany [Qu’Allah Le Très Haut lui fasse Miséricorde] a dit est vraie.

 

En effet, ils se sont opposés aux Salafs dans beaucoup de fondements importants, entre autre :

 

-Ils font la guerre à Ahlous-Sounnah et ils éloignent les gens d'eux, de leurs livres et de leurs cassettes.  Et ils ont haine, inimitié, ressentiment et sévérité envers eux.

 

-Et de cette opposition il y a leur alliance avec les gens de l'innovation et leur acceptation des méthodologies corrompues, et leurs livres sont pleins d’égarement, cependant ils les propagent et les défendent. Et ils conduisent la jeunesse à s’abreuver de ces livres ce qui a amené aux effets les plus mauvais sur la Oumma et sa jeunesse; comme le Takfir, destruction, guerres continues, sang répandu et atteinte à l’honneur.

 

-Et de cette opposition est que leurs passions les poussent dans l'abîme de l'Irja-a [3] extrême au point d’avoir de la  négligence vis à vis du danger des grandes innovations, de même que les Bi’da Koufriya [4] ce qui a tué le sens du Salafi et la jalousie pour la religion d’Allah et ses porteurs parmi les nobles compagnons et ceux qui les ont suivis convenablement, et ceci a rendu  insignifiant la ‘Aquida des Salafs même l’insulte de certains prophètes.

 

-Et de cette opposition leurs passions les poussent à émettre des  méthodologies corrompues pour défendre l'innovation et ses gens, tel que Manhajoul-Mouwâzanât [5] entre les bonnes et mauvaises qualités, et tout ce qui le soutient par des principes altérés qui les mènent à contredire ce qui est confirmé dans le Livre d'Allah et dans la Sounnah de Son Messager صلى الله عليه وسلم.  Alors par cela, ils commencent à détruire la Sounnah et ses sciences, surtout la science de al-Jarh wat-Ta'dil [6] dont les bibliothèques sont remplies avec d'autres maux et points d'égarement.

 

Nous demandons à Allah qu'Il secourt la jeunesse des maux de ce groupe, de leurs malheurs et de leurs mauvaises fins dans cette vie et dans l'Au-delà. 

 

Et en conclusion, il convient que nous décrivions ces gens comme :

 

Les Mourji-a extrémistes de cette époque avant de les décrire comme les Khawârij de cette époque.     

 

[1] Un livre de Safar al-Hawâly

[2] C’est à dire l'Université Islamique d'al-Madina

[3] Irja-a vient de la secte al Mourji-a

[4] Innovation qui fait tomber dans la mécréance

[5] Méthodologie qui consiste à contrebalancer entre les bonnes et les mauvaises qualités dans la critique

[6] Estimation et dépréciation des individus et des groupes 

 

Traduction Abou Dawoud et Abou Abdi-r-Rahman as-Salafi

Revu et corrigé par Abou ‘Abdir-Rahman ‘Abd-Allah Attantany, Le 18 Ramadhan 1421 H, 14/12/2000

Déclaration de l'Imam cheikh al Albany –qu’Allah lui fasse miséricorde- Puis ce qui suit est un commentaire de l'Imam de “al Jarh wat-Ta'dil”,  le savant Rabi' ibn Hadi al Madkhali –qu’Allah le préserve.      

copié de sounnah.free.fr

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

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Le prophète Ayoub عليه السلام

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Le prophète Ayoub عليه السلام

La lignée de Ayyûb

 

Ibn Ishaq a dit : "Ayyûb (En français : Job) était d’origine romaine il s’appelait Ayyûb Ibn Amus Ibn Zarah Ibn Al-‘Is Ibn Ishaq Ibn Ibrahim Al Khalil."

 

D’autres ont dit : Ayyûb Ibn Amus Ibn Ra’u’il Ibn Al-‘Is Ibn Ishaq Ibn Ibrahim.

 

On lui a également attribué d’autres lignées.

 

Ibn ‘Asâkir rapporte que sa mère était la fille de Luth عليه السلام.

 

On rapporte aussi que son père faisait partie de ceux qui ont cru à Ibrahim, le jour où il fut jeté dans le feu qui ne le brûla pas.

 

Mais la version la plus communément partagée est la première, car Ayyûb fait partie de la descendance d’Ibrahim comme cela est confirmée dans la parole d’Allâh (traduction rapprochée) :

 

"et parmi la descendance (d’Abraham) (ou de Noé), David, Salomon, Job, Joseph, Moïse et Aaron" (Sourate Al-An’am verset 84)

 

L'avis authentique et que le verset désigne la descendance de Ibrahim et non de Nuh.

 

Ayyûb fait partie des prophètes qu’Allâh inspirait et qui sont cités dans la sourate An-Nisa (traduction rapprochée) :

 

"Nous t’avons fait une révélation comme Nous fîmes à Noé et aux prophètes après lui. Et Nous avons fait révélation à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob aux Tribus, à Jésus, à Job, à Jonas, à Aaron et à Salomon, et Nous avons donné le Zabour à David" (Sourate An-Nisa verset 163)

 

Ce qui est authentique est donc qu'il est un descendant à Al-'Is Ibn Ishaq.

 

Quant à sa femme elle s'appelait Layâ Bint Yaqûb, pour d'autres Rahma Bint Afrâyim, et selon d'autres encore Layâ Bint Manassâ Ibn Yûsuf Ibn Yaqûb.

 

C'est cet avis qui est le plus communément partagé et c'est pourquoi nous l'avons cité ici.

 

Puis nous reviendrons aux Prophètes des Enfants d'Israël après avoir mentionné son récit, si Allâh le permet, et c'est en Lui que nous plaçons notre confiance.

Le récit de Ayyûb dans le Coran

 

Allâh سبحانه تعالى dit (traductions rapprochées) :

 

"Et Job, quand il implora son Seigneur: «Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux» ! 
Nous l’exauçâmes, enlevâmes le mal qu’il avait, lui rendîmes les siens et autant qu’eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs."
(Sourate Al-Anbiyâ' verset 83-84)

 

"Et rappelle-toi Job, Notre serviteur, lorsqu’il appela son Seigneur: «Le Diable m’a infligé détresse et souffrance». 

Frappe [la terre] de ton pied: voici une eau fraîche pour te laver et voici de quoi boire.

Et Nous lui rendîmes sa famille et la fîmes deux fois plus nombreuse, comme une miséricorde de Notre part et comme un rappel pour les gens doués d’intelligence. 

«Et prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe avec cela. Et ne viole pas ton serment». Oui, Nous l’avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur! Sans cesse il se repentait." (Sourate Sâd verset 41-44)

Les prophètes envoyés avant Ayyûb

 

Ibn 'Asâkir rapporte de Al-Kilabî : "Le premier prophète fut Idrîs, puis Nûh, Ibrâhîm, Isma'îl et Ishâq, Ya'qûb, Yûsuf, Lûth, Hûd, Sâlih, Shu'ayb, Mûsâ et Hârûn, Ilyâs, Al-Yasa' Ibn 'Azâ Ibn Shûtlah Ibn Afrâyim Ibn Yûsuf Ibn Yaqûb, Yûnus Ibn Matta Ibn Banî Yaqûb, Ayyûb Ibn Zarâh Ibn Amus Ibn Alîfâz Ibn Al-'Îs Ibn Ishâq Ibn Ibrâhîm.

 

Il y a à redire sur cet ordre car il est connu que Hûd et Sâlih sont venus après Nûh et avant Ibrâhîm.

 

Et Allâh est plus savant.

L'épreuve de Ayyûb

 

Les exégètes et les historiens ont rapporté que Ayyûb était un homme très riche qui possédait toutes sortes de biens : du bétail, des esclaves, et des terres vastes et fertiles situées dans la région de Bathnah, à côté de Hûrân.

 

Ibn 'Asâkir rapporte que toute la région lui appartenait, qu'il avait de nombreux enfants et une grande famille.

 

Tout cela lui  fut enlevé et son corps fut éprouvé par toutes sortes de maux, au point que les seuls membres restés sains furent son cœur et sa langue, par lesquels il évoquait Allâh.

 

Malgré tout, il patienta, espérant la récompense d'Allâh, évoquant Allâh nuit et jour, matin et soir.

 

La maladie dura tant et si bien que personne ne pouvait plus supporter de le voir et qu'il fut abandonné par son entourage et expulsé de sa ville vers un lieu où l'on jetait les ordures.

 

Personne ne venait le voir si ce n'est son épouse qui, reconnaissante pour sa bienfaisance à son égard, lorsqu'il était bien portant, respectait ses devoirs envers lui, lui rendait visite, le soignait, l'aidait à faire ses besoins, et cherchait son bien-être.

 

Sa situation devenant plus difficile, ses biens diminuant, elle travailla comme servante afin de pouvoir le nourrir et le soigner, qu'Allâh l'agrée.

 

Elle patienta avec lui bien qu'ils aient perdu leurs biens et leurs enfants, que son mari fut si sévèrement atteint et qu'elle fut contrainte de travailler pour les gens après avoir vécu dans l'aisance, les bienfaits et la préservation.

 

Et nous appartenons à Allâh et vers Lui nous revenons.

 

Dans un hadith authentique, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
 

"Les êtres les plus éprouvés sont les prophètes, puis les pieux, puis les gens en fonction de leur piété.
L'homme est éprouvé selon son degré de dévotion.
S'il est attaché à sa religion, son épreuve augmente."

At-Tirmidhî (2398) qualifié d'authentique par Al-Albânî

 

Tout cela ne fit qu'augmenter la patience, l'espoir en la récompense d'Allâh, la louange et la reconnaissance de Ayyûb, au point qu'il devienne un exemple de patience face aux épreuves.

 

Wahb Ibn Munabbih et d'autres ont rapporté un long récit attribué aux savants juifs exposant la manière dont les biens et les enfants de Ayyûb ont disparu, et comment il fut éprouvé dans son corps.

 

Et Allâh et plus savant de l'authenticité de ce récit.

 

Mujâhid a dit : "Ayyûb عليه السلام fut le premier homme à souffrir de la gale."

 

Les savants ont divergé sur le temps que dura son épreuve.

 

Pour Wahb, elle dura trois ans, ni plus ni moins.

 

Pour Anas, sept ans et quelques mois.

 

Il fut abandonné dans une décharge à ordures des enfants d'Israël, jusqu'au moment où Allâh le soulagea, augmenta sa récompense et le loua.

 

Pour Humayd son épreuve dura dix-huit ans.

 

As-Suddî a dit que sa chair tombait en lambeaux, laissant apparaître ses os et ses veines.

 

Son épouse lui apportait des cendres qu'elle est étendait sous son dos.

 

Lorsque cette épreuve se prolongea, elle dit : "Ô Ayyûb, si tu invoquais ton Seigneur afin qu'il te soulage"

 

Il répondit : "J'ai vécu en bonne santé durant soixante-dix ans, est-ce pour Allâh si je patiente soixante-dix ans pour Lui."

 

Elle cessa de tenir ces propos et travaillait chez les gens et, avec ce qu'elle gagnait, elle pourvoyait à la subsistance de son mari.

 

Mais les gens finirent par ne plus vouloir de ses services en apprenant qu'elle était l'épouse de Ayyûb, de peur qu'elle ne leur transmette la maladie de son époux.

 

Ne trouvant plus personne pour l'employer, elle vendit à une fille d'une famille noble une de ses tresses en contrepartie d'une bonne nourriture.
 

Elle apporta cette nourriture à Ayyûb qui lui demanda : "D'où cela vient-il ?"
 

Et il refusa de manger.
 

Elle lui répondit : "J'ai travaillé pour des gens."
 

Le lendemain, elle ne trouva de nouveau personne pour l'employer et vendit son autre tresse en contrepartie de nourriture, mais Ayyûb refusa de manger et jura qu'il ne mangerait pas tant qu'elle ne lui aurait pas dit d'où cela provenait.
 

Elle enleva alors son voile, et lorsqu'il vit sa tête rasée, il invoqua en disant : "Je suis atteint par la maladie et Tu es le plus Miséricordieux des Miséricordieux !"

La guérison de Ayyûb

 

Ibn Abî Hâtim rapporte d'après  (...) 'Abd Allâh Ibn 'Ubayd Ibn 'Umayr : "Ayyûb avait deux frères. Un jour, ils lui rendirent visite mais ne purent s'approcher de lui en raison de l'odeur qui se dégageait de lui."

 

Ils restèrent au loin, et l'un d'eux dit à l'autre : "Si Allâh avait vu en Ayyûb quelque bien, il ne l'aurait pas éprouvé ainsi."

 

Ayyûb fut peiné comme jamais en les entendant, et il dit : "Ô Allâh ! Si Tu sais que je n'ai jamais passé une nuit rassasié en sachant où trouver un affamé que je puisse nourrir, approuve-moi !"

 

Une approbation s'y fit alors entendre du ciel, et ils l'entendirent.

 

Puis il dit : "Ô Allâh ! Si Tu sais que je n'ai jamais eu deux tuniques alors que je savais où trouver un homme nu (pour l'en revêtir), approuve-moi !"

 

Une approbation s'y fit alors entendre du ciel, et ils l'entendirent.

 

Il dit ensuite : "Ô Allâh ! Par Ta puissance ! Et il tomba en prosternation. Par Ta puissance, je ne lèverai ma tête que lorsque Tu m'auras guéri ! "

 

Et il ne se releva pas jusque là.

 

Ibn Abî Hâtim et Ibn Jarîr rapportent d'après  (...) Anas Ibn Mâlik que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Le Prophète d'Allâh, Ayyûb, fut touché par l'épreuve pendant dix-huit ans.

Tous s'étaient éloignés de lui sauf deux de ses frères qui lui rendirent visite.

Un jour, l'un de ces deux hommes dit à l'autre : "Par Allâh ! Ayyûb a dû commettre un péché qu'aucun autre homme n'a commis."

L'autre dit : "Pourquoi ça ? "

Il répondit : "Depuis dix-huit ans, Allâh ne lui fait pas miséricorde et ne le soulage pas."

Lorsqu'ils se rendirent auprès de Ayyûb, un des deux hommes ne put patienter et lui rapporta cela.

Ayyûb dit alors : "Je ne sais de quoi vous parlez, et Allâh سبحانه وتعالى sait que lorsque je passais devant deux hommes qui se disputaient en citant Allâh, je rentrais chez moi et je faisais pénitence par aversion (pour cela et volonté) qu'on ne cite Allâh que dans la vérité."

Il sortait pour accomplir ses besoins, et lorsqu'il avait terminé sa femme le tenait jusqu'à ce qu'il rentre.

Mais un jour, il tarda et on lui révéla (traduction rapprochée) :

"Frappe la terre de ton pied : voici une eau fraîche pour te laver et boire."

Elle s'inquiéta et se mit à sa recherche, alors que lui se dirigeait vers elle, mais Allâh سبحانه وتعالى l'avait soulagé du mal qui le frappait, et il était aussi beau qu'auparavant.

Lorsqu'elle le vit, elle dit : "Qu'Allâh te bénisse, as-tu vu le Prophète d'Allâh éprouvé ?" Par Allâh, je n'ai jamais vu quelqu'un lui ressembler autant, lorsqu'il était encore en bonne santé."

Il lui dit : "C'est moi".

Il possédait deux meules, l'une pour le blé et l'autre pour l'orge.

Allâh envoya deux nuages, lorsque le premier fut au-dessus de la meule de blé, il y fit tomber de l'or, et lorsque le deuxième fut au-dessus de la meule d'orge, il y fit tomber de l'argent".

As-sahîhâh 53

 

C'est la version d'Ibn Jarîr, et il est également rapporté par Ibn Hibban dans son intégralité.

 

Ibn Abî Hâtim rapporte également d'après  (...) Ibn 'Abbâs :

 

"Allâh a vêtu Ayyûb d'un habit du Paradis ; puis il changea de place avant que sa femme ne revienne.

À son retour, elle ne le reconnut pas et lui dit : "Ô serviteur d'Allâh ! Où est l'éprouvé qui se trouvait là ? Peut-être a-t-il été dévoré par les chiens et les loups ?"

Et elle lui parla pendant un moment avant qu'il ne lui dise : "Malheur à toi ! Je suis Ayyûb ! "

Elle lui répondit :"Tu te moques de moi, Ô serviteur d'Allâh ?"

Il dit : "Malheur à toi !  Je suis bien Ayyûb ! Allâh m'a redonné mon corps."

At-Tafsir 7461

 

Ibn 'Abbâs ajouta : "Allâh lui redonna en double ses biens, ses enfants et son rang."

 

Wahb Ibn Munabbih a dit :

 

"Allâh lui a révélé : 

"Je t'ai rendu ta famille et tes biens deux fois plus nombreux. 

Lave-toi dans cette eau car s'y trouve ta guérison. 

Fais une offrande en faveur de tes compagnons et demande pardon pour eux, car ils M'ont désobéi en te désobéissant."

 

Ibn Abî Hâtim rapporte d'après  (...) Abû Hurayrah رضي الله عنه :

 

"Lorsqu'Allâh guérit Ayyûb il fit pleuvoir sur lui des criquets en or.

 Ayyûb les prit à pleines mains et les mit dans son vêtement.

Allâh lui dit alors : "Ô Ayoub ! N'es-tu pas rassasié ?"

Il répondit : "Ô Seigneur ! Et qui peut être rassasié de Ta miséricorde ?"

Ahmad 2/304 qualifié d'authentique par Al-Arnâ'ût

 

Abû Hurayrah رضي الله عنه a dit :

 

"On envoya sur Ayyûb une pluie de criquet en or qu'il prenait à pleines mains et mettait dans son vêtement.

On lui dit : "Ô Ayyûb ! Ce que nous t'avons donné ne te suffit pas ?"

Il répondit : "Bien sûr Seigneur ! Mais qui peut se passer de Ta grâce ?"

 

Abû Hurayrah رضي الله عنه rapporte que le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Tandis que Ayyûb se lavait, nu, des criquets en or tombèrent sur lui.

Il se mit à en prendre à pleines mains et à en mettre dans ses habits.

Son Seigneur l'interpella et lui dit : "Ô Ayyûb !   Ne t'ai-je pas enrichi au point que tu te passes de ce que tu vois ?"

Il dit : "Certes Seigneur, mais je ne puis me passer de Tes bénédictions.""

Al-Bukhârî 3391

 

Quant à la parole d’Allâh (traduction rapprochée) : "Frappe de ton pied", cela signifie : frappe la terre de ton pied.

 

Il s'exécuta et Allâh fit jaillir une source d'eau fraîche.

 

Allâh lui ordonna ensuite de se laver avec son eau et d'en boire, ce qui le soulagea de ses maladies, ses maux et ses souffrances qui touchés son corps, extérieurement et intérieurement.

 

Alors lui redonner la santé intérieure et extérieure, une beauté parfaite, et des biens en abondance, au point qu'une pluie de criquet en or tombe sur lui du ciel.

 

Allâh lui rendit également sa famille et ses enfants, comme Il le dit (traduction rapprochée) :

 

"nous lui avons redonner sa famille et plus encore".

 

On rapporte qu'Allâh les a fait revivre ou encore qu'Allâh l'a récompensé pour les morts de sa famille et lui a donné une nouvelle famille en ce monde, et qu'ils seront tous réunis dans l'au-delà.

 

Allâh سبحانه وتعالى dit (traduction rapprochée) :

 

"Par Miséricorde de Notre part"

 

C'est-à-dire, nous l'avons soulagé de ses souffrances et guéri de sa maladie par miséricorde, compassion et bienfaisance envers lui (traduction rapprochée) :

 

"et en tant que rappel aux adorateurs"

 

Autrement dit comme un rappel pour tous ceux qui sont éprouvés dans leurs corps, leurs biens ou leurs enfants, ils ont un bel exemple dans le Prophète d'Allâh Ayyûb car Allâh l'a éprouvé plus encore, mais il patienta et endura jusqu'à ce qu'Allâh l'en délivre.

 

Quant à ceux qui tirent le nom de son épouse de ce verset : Rahmah (miséricorde), ils se sont égarés et font fausse route.

 

Ad-Dahhâk rapporte de Ibn 'Abbas  رضي الله عنه qu'Allâh rendit sa jeunesse à son épouse et plus encore, au point qu'elle mit au monde vingt-trois garçons.

 

Ayyûb vécut après cela soixante-dix ans en terre romaine, professant le pur monothéisme, mais après sa mort, ils transformèrent la religion de Ibrâhîm.

Le serment de Ayyûb

 

Allâh سبحانه تعالى dit (traduction rapprochée) :

 

«Et prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe avec cela. Et ne viole pas ton serment». Oui, Nous l’avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur! Sans cesse il se repentait." (Sourate Sâd verset 44)

 

C'est une permission qu'Allâh accorda à son serviteur et messager Ayyûb عليه السلام qui prêta serment de donner à sa femme cent coups de fouet.

 

On rapporte que ce fut pour punir sa femme d'avoir vendu ses tresses.

 

On rapporte aussi que le diable était venu à elle sous l'aspect d'un médecin et lui avait prescrit un traitement pour son époux.

 

Lorsqu'elle informa Ayyûb de cela, il sut que c'était le diable qui s'était montré à elle, il jura alors de lui donner cent coups de fouet.

 

Une fois guéri, Allâh l'autorisa à honorer son serment en prenant une touffe de cent brindilles et de lui donner un seul coup, qui sera considéré comme l'équivalent de cent coups, ainsi il respecterait son serment et ne parjurerait pas.

 

C'est ainsi qu'Allâh accorde une issue à celui qui Le craint et lui obéit.

 

Surtout concernant son épouse qui était patiente, endurante, véridique, obéissante et espérait la récompense d'Allâh, qu'Allâh l'agrée.

 

C'est pour cette raison qu'Allâh lui accorda cette permission et l'expliqua ainsi (traduction rapprochée) :

 

"Nous l'avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur ! Sans cesse il se repentait."

 

De nombreux jurisconsultes ont appliqué cette permission aux serments et vœux pieux, d'autres ont extrapolé au point d'introduire le stratagème dans la manière de respecter son serment, tout en s'appuyant sur ce verset, et en disant des choses étranges.


Nous en rappellerons quelques-unes dans le livre des règles religieuses, si Allâh le permet.

Le décès de Ayyûb

 

Ibn Jarîr et d'autres historiens ont rapporté que Ayyûb mourut à 96 ans.

 

D'autres ont dit qu'il vécut plus que cela.

 

Al-Layth rapporte des propos de Mujâhid dont le sens et qu'au jour de la résurrection, Allâh apprendra Soulayman comme preuve contre les riches, Yûsuf contre les esclaves, et Ayyûb contre les éprouvés, comme l'a rapporté Ibn 'Asâkir.

 

Il fait des recommandations à son fils Hûmal et ce fut son fils Bishr qui lui succéda.

 

C'est ce dernier que beaucoup de gens prétendent être Dhûl-Kilf.

 

Et Allâh est plus Savant.

 

Son fils Bishr, qui était un prophète comme ils le prétendent, est mort à l'âge de 75 ans.

 

Nous allons rappeler maintenant le récit de Dhûl-Kilf puisque certains prétendent qu'il est le fils de Ayyûb عليه السلام...

 

قصص الانبياء - L’authentique des récits des prophètes

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قصة أيوب عليه السلام

قال ابن إسحاق: كان رجلاً من الروم، وهو أيوب بن موص بن زراح بن العيص بن إسحاق بن إبراهيم الخليل
وقال غيره: هو أيوب بن موص بن رعويل بن العيص بن إسحاق بن يعقوب .وقيل : غير ذلك في نسبه. وحكى ابن عساكر أن أمة بنت لوط عليه السلام .وقيل كان أبوه ممن آمن بإبراهيم عليه السلام، يوم ألقي في النار فلم تحرقه
والمشهور الأول، لأنه من ذرية إبراهيم كما قررنا عند قوله تعالى

وَمِنْ ذُرِّيَّتِهِ دَاوُودَ وَسُلَيْمَانَ وَأَيُّوبَ وَيُوسُفَ وَمُوسَى وَهَارُونَ

الآيات من أن الصحيح أن الضمير عائد على إبراهيم دون نوح عليهما السلام
وهو من الأنبياء المنصوص على الإيحاء إليهم في سورة النساء، في قوله تعالى

إِنَّا أَوْحَيْنَا إِلَيْكَ كَمَا أَوْحَيْنَا إِلَى نُوحٍ وَالنَّبِيِّينَ مِنْ بَعْدِهِ وَأَوْحَيْنَا إِلَى إِبْرَاهِيمَ وَإِسْمَاعِيلَ وَإِسْحَاقَ وَيَعْقُوبَ وَالأَسْبَاطِ وَعِيسَى وَأَيُّوبَ الآية
فالصحيح أنه من سلالة العيص بن إسحاق، وامرأته قيل: اسمها "ليا" بنت يعقوب. وقيل: رحمة بنت أفراثيم. وقيل "ليا" بنت منسا بن يوسف بن يعقوب. وهذا أشهر، فلهذا ذكرناه ها هنا
ثم نعطف بذكر أنبياء بني إسرائيل بعد ذكر قصته إن شاء الله وبه الثقة وعليه التكلان
قال الله تعالى

وَأَيُّوبَ إِذْ نَادَى رَبَّهُ أَنِّي مَسَّنِي الضُّرُّ وَأَنْتَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ، فَاسْتَجَبْنَا لَهُ فَكَشَفْنَا مَا بِهِ مِنْ ضُرٍّ وَآتَيْنَاهُ أَهْلَهُ وَمِثْلَهُمْ مَعَهُمْ رَحْمَةً مِنْ عِنْدِنَا وَذِكْرَى لِلْعَابِدِينَ

وقال تعالى في سورة ص

وَاذْكُرْ عَبْدَنَا أَيُّوبَ إِذْ نَادَى رَبَّهُ أَنِّي مَسَّنِي الشّيْطان بِنُصْبٍ وَعَذَابٍ، ارْكُضْ بِرِجْلِكَ هَذَا مُغْتَسَلٌ بَارِدٌ وَشَرَاب، وَوَهَبْنَا لَهُ أَهْلَهُ وَمِثْلَهُمْ مَعَهُمْ رَحْمَةً مِنَّا وَذِكْرَى لأُوْلِي الأَلْبَاب، وَخُذْ بِيَدِكَ ضِغْثاً فَاضْرِبْ بِهِ وَلا تَحْنَثْ إِنَّا وَجَدْنَاهُ صَابِراً نِعْمَ الْعَبْدُ إِنَّهُ أَوَّابٌ

وروى ابن عساكر من طريق الكلبي، أنه قال: أول نبي بعث إدريس، ثم نوح، ثم إبراهيم، ثم إسماعيل، ثم إسحاق، ثم يعقوب، ثم يوسف، ثم لوط، ثم هود، ثم صالح، ثم شعيب، ثم موسى وهارون، ثم إلياس، ثم اليسع، ثم عرفى بن سويلخ بن أفراثيم بن يوسف بن يعقوب، ثم يونس بن متى من بني يعقوب، ثم أيوب بن زراح بن آموص بن ليفرز بن العيص بن إسحاق بن إبراهيم. وفي بعض هذا الترتيب نظر، فإن هوداً وصالحاً المشهور أنهما بعد نوح. وقيل إبراهيم والله أعلم.
قال علماء التفسير والتاريخ وغيرهم: كان أيوب رجلاً كثير المال، من سائر صنوفه وأنواعه من الأنعام والعبيد والمواشي والأراضي المتسعة بأرض الثنية من أرض حوران.وحكى ابن عساكر: أنها كلها كانت له، وكان له أولاد وأهلون كثير
فسلب منه ذلك جميعه، وابتلي في جسده بأنواع من البلاء، ولم يبق منه عضو سليم سوى قلبه ولسانه. يذكر الله عز وجل بهما وهو في ذلك كله صابر محتسب ذاكر لله عز وجل في ليله ونهاره وصباحه ومسائه
وطال مرضه حتى عافه الجليس وأوحش منه الأنيس، وأخرج من بلده، وألقي على مزبلة خارجها، وانقطع عنه الناس، ولم يبق أحد يحنو عليه سوى زوجته، كانت ترعى له حقه وتعرف قديم إحسانه إليها وشفقته عليها، فكانت تتردد إليه فتصلح من شأنه وتعينه على قضاء حاجته وتقوم بمصلحته. وضعف حالها، وقلَّ ما لها حتى كانت تخدم الناس بالأجر لتطعمه، وتقوم بأوده رضي الله عنها وأرضاها، وهي صابرة معه على ما حل بهما من فراق المال والولد وما يختص بها من المصيبة بالزوج، وضيق ذات اليد وخدمة الناس بعد السعادة والنعمة والخدمة والحرمة، فإنا لله وإنا إليه راجعون
وقد ثبت في الصحيح، أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال: أشد الناس بلاء الأنبياء. ثم الصالحون. ثم الأمثل فالأمثل، وقال: يبتلي الرجل على حسب دينه، فإن كان في دينه صلابة زيد في بلائه

وقد ثبت في الصحيح أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال: أشد حتى أن المثل ليضرب بصبره عليه السلام، ويضرب المثل أيضاً بما حصل له من أنواع البلايا
وقد روي عن وهب بن منبه وغيره من علماء بني إسرائيل في قصة أيوب خبر طويل في كيفية ذهاب ماله وولده وبلائه في جسده والله أعلم بصحته
وعن مجاهد انه قال: كان أيوب عليه السلام أول من أصابه الجدري
وقد اختلفوا في مدة بلواه على أقوال فزعم وهب: أنه ابتلي سنين لا تزيد ولا تنقص. وقال أنس: ابتلى سبع سنين وأشهراً، وألقي على مزبلة لبني إسرائيل، تختلف الدواب في جسده حتى فرج الله عنه، وأعظم له الأجر، وأحسن الثناء عليه. وقال حميد: مكث في بلواه ثمانية عشرة سنة
وقال السُّدِّي: تساقط لحمه حتى لم يبق إلا العظم والعصب. فكانت امرأته تأتيه بالرّماد تفرشه تحته فلما طال عليها، قالت: "يا أيوب لو دعوت ربك لفرج عنك فقال قد عشت سبعين سنة صحيحاً فهو قليل لله أن أصبر له سبعين سنة". فجزعت من هذا الكلام وكانت تخدم الناس بالأجر وتطعم أيوب عليه السلام
ثم إن الناس لم يكونوا يستخدمونها، لعلمهم أنها امرأة أيوب، خوفاً أن ينالهم من بلائه، أو تعديهم بمخالطته، فلما لم تجد أحداً يستخدمها عمدت فباعت لبعض بنات الأشراف إحدى ضفيرتيها بطعام طيب كثير، فأتت به أيوب، فقال: من أين لك هذا؟ وأنكره، فقالت: خدمت به أناساً، فلما كان الغد لم تجد أحداً، فباعت الضفيرة الأخرى بطعام فأتته به فأنكره أيضاً، وحلف لا يأكله حتى تخبره من أين لها هذا الطعام؟ فكشفت عن رأسها خمارها، فلما رأى رأسها محلوقاً، قال في دعائه: رب إني مسني الضر وأنت أرحم الراحمين
وقال ابن أبي حاتم حَدَّثَنا أبي، حَدَّثَنا أبو سلمة، حَدَّثَنا جرير بن حازم، عن عبد الله بن عبيد بن عمير قال: كان لأيوب أخوان فجاءا يوماً، فلم يستطيعا أن يدنوا منه من ريحه، فقاما من بعيد، فقال أحدهما لصاحبه: لو كان الله علم من أيوب خيراً ما ابتلاه بهذا، فجزع أيوب من قولهما جزعاً لم يجزع مثله من شيء قط، قال: اللهم أن كنت تعلم أني لم أبت ليلة قط شبعاناً وأنا اعلم مكان جائع فصدقني فصدِّق من السماء وهما يسمعان" ثم قال: اللهم إن كنت تعلم أني لم يكن لي قميصان قط وأنا أعلم مكان عارٍ فصدقني فصدّق من السماء وهما يسمعان" ثم قال: اللهم بعزّتك، وخرَّ ساجداً فقال: اللهم بعزّتك لا ارفع رأسي أبداً، حتى تكشف عني، فما رفع رأسه حتى كشف عنه
وقال ابن أبي حاتم وابن جرير جميعاً: حَدَّثَنا يونس بن عبد الأعلى أنبأنا ابن وهب، أخبرني نافع بن يزيد، عن عقيل، عن الزهري، عن أنس بن مالك أن النبي صلى الله عليه وسلم قال: إن نبي الله أيوب لبث به بلاؤه ثماني عشرة سنة، فرفضه القريب والبعيد، إلا رجلين من إخوانه كانا من أخص إخوانه له، كانا يغدوان إليه ويروحان، فقال: أحدهما لصاحبه تعلم والله لقد أذنب أيوب ذنباً ما أذنبه أحد من العالمين. قال له صاحبه: وما ذاك؟ قال: منذ ثماني عشر سنة لم يرحمه ربه فيكشف ما به. فلما راحا إليه لم يصبر الرجل حتى ذكر ذلك له. فقال أيوب: لا ادري ما تقول غير أن الله عز وجل يعلم أني كنت أمر على الرجلين يتنازعان فيذكران الله فأرجع إلى بيتي فأكفر عنهما كراهية أن يذكرا الله إلا في حق
قال وكان يخرج في حاجته فإذا قضاها أمسكت امرأته بيده حتى يرجع، فلما كان ذات يوم أبطأت عليه فأوحى الله إلى أيوب في مكانه أن {ارْكُضْ بِرِجْلِكَ هَذَا مُغْتَسَلٌ بَارِدٌ وَشَرَابٌ} فاستبطأته فتلقته تنظر، وأقبل عليها قد أذهب الله ما به من البلاء، وهو على أحسن ما كان، فلما رأته، قالت: أي بارك الله فيك هل رأيت نبيَّ الله هذا المبتلى؟ فو اللهِ القدير على ذلك ما رأيت رجلاً أشبه به منك إذ كان صحيحاً قال: فإني أنا هو. قال: وكان له اندران، اندر للقمح وأندر للشعير، فبعث الله سحابتين، فلما كانت أحداهما على أندر القمح أفرغت فيه الذهب حتى فاض، وأفرغت الأخرى في أندر الشعير الورِقَ حتى فاض

هذا لفظ ابن جرير، وهكذا رواه بتمامه ابن حبان في "صحيحه" عن مُحَمْد بن الحسن بن قتيبة عن ابن وهب به. وهذا غريب رفعه جداً، والأشبه أن يكون موقوفاً
وقال ابن أبي حاتم: حَدَّثَنا أبي، حَدَّثَنا موسى بن إسماعيل، حَدَّثَنا حماد، أنبأنا علي بن زيد، عن يوسف بن مهران، عن ابن عبَّاس قال: وألبسه الله حلة من الجنَّة فتنحّى أيوب، وجلس في ناحية، وجاءت امرأته فلم تعرفه، فقالت: يا عبد الله هذا المبتلى الذي كان هاهنا، لعل الكلاب ذهبت به، أو الذئاب؟ وجعلت تكلمه ساعة. قال: ويحك أنا أيوب، قالت: أتسخر مني يا عبد الله؟ فقال: ويحك أنا أيوب قد رد الله عليّ جسدي
قال ابن عبَّاس: ورد الله عليه ماله وولده بأعيانهم ومثلهم معهم
وقال وهب بن منبه: أوحى الله إليه: قد رددت عليك أهلك ومالك ومثلهم معهم، فاغتسِلْ بهذا الماء، فإن فيه شفاءك، وقرِّبْ عن صحابتك قرباناً، واستغفر لهم، فإنهم قد عصوني فيك
رواه ابن أبي حاتم
وقال ابن أبي حاتم، حَدَّثَنا أبو زرعة، حَدَّثَنا عمرو بن مرزوق، حَدَّثَنا همام، عن قتادة، عن النضر بن أنس، عن بشير بن نهيك، عن أبي هريرة، عن النبي، صلى الله عليه وسلم قال : لما عافى الله أيوب عليه السلام أمطر عليه جراداً من ذهب، فجعل يأخذ بيده ويجعل في ثوبه، قال: فقيل له: يا أيوب أما تشبع؟ قال: يا ربّ ومن يشبع من رحمتك؟
وهكذا رواه الإمام أحمد عن أبي داود الطيالسي، وعبد الصمد عن همام عن قتادة به. ورواه ابن حبان في "صحيحه" عن عبد الله بن محمد الأزدي، عن اسحاق بن راهويه، عن عبد الصمد به. ولم يخرجه أحد من أصحاب الكتب، وهو على شرط الصحيح، فالله أعلم
وقال الإمام أحمد حَدَّثَنا سفيان، عن أبي الزناد، عن الأعرج، عن أبي هريرة أُرْسِلَ على أيوبَ رِجْلٌ من جراد من ذهب، فجعل يقبضها في ثوبه، فقيل: يا أيوب ألم يكفك ما أعطيناك؟ قال: أي رب ومن يستغني عن فضلك
هذا موقوف. وقد روي عن أبي هريرة من وجه آخر مرفوعا
وقال الإمام أحمد حَدَّثَنا عبد الرزاق حَدَّثَنا معمر، عن همام بن منبه قال: هذا ما حَدَّثَنا أبو هريرة قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: بينما أيوب يغتسل عرياناً خَرّ عليه رجل جرادٌ من ذهب، فجعل أيوب يحثي في ثوبه، فناداه ربه عز وجل يا أيوب ألم أكن أغنيتك عما ترى قال: بلى يا رب، ولكن لا غنى لي عن بركتك
رواه البُخَاريّ من حديث عبد الرزاق به
وقوله

ارْكُضْ بِرِجْلِكَ

أي: اضرب الأرض برجلك. فامتثل ما أمر به، فأنبع الله له عيناً باردة الماء، وأمر أن يغتسل فيها، ويشرب منها. فأذهب الله عنه ما كان يجده من الألم والأذى والسقم والمرض، الذي كان في جسده ظاهراً وباطنا ًوأبدله الله بعد ذلك كله صحة ظاهرة وباطنة، وجمالاً تاماً ومالاً كثيراً، حتى صب له من المال صبّاً مطراً عظيماً جراداً من ذهب
واخلف الله له أهله كما قال تعالى 
وَآتَيْنَاهُ أَهْلَهُ وَمِثْلَهُمْ مَعَهُمْ فقيل: أحياهم الله بأعيانهم. وقيل: آجره فيمن سلف وعوضه عنهم في الدنيا بدلهم، وجمع له شمله بكلهم في الدار الآخرة. وقوله: رَحْمَةً مِنْ عِنْدِنَا أي رفعنا عنه شدته فَكَشَفْنَا مَا بِهِ مِنْ ضُرٍّ رحمه منا به ورأفة وإحساناً وَذِكْرَى لِلْعَابِدِينَ أي تذكرة لمن ابتلي في جسده أو ماله أو ولده، فله أسوة بنبي الله أيوب، حيث ابتلاه الله بما هو أعظم من ذلك فصبر واحتسب حتى فرج الله عنه

ومن فهم من هذا اسم امرأته فقال: هي "رَحْمَة" من هذه الآية، فقد أبعد النجعة وأغرق النزع. وقال الضحاك عن ابن عبَّاس رد الله إليها شبابها وزادها حتى ولدت له ستة وعشرون ولداً ذكراً
وعاش أيوب بعد ذلك سبعين سنة بأرض الروم على دين الحنيفية، ثم غيروا بعده دين إبراهيم. وقوله 

وَخُذْ بِيَدِكَ ضِغْثاً فَاضْرِبْ بِهِ وَلا تَحْنَثْ إِنَّا وَجَدْنَاهُ صَابِراً نِعْمَ الْعَبْدُ إِنَّهُ أَوَّابٌ

 هذه رخصة من الله تعالى لعبده ورسوله أيوب عليه السلام فيما كان من حلفه، ليضربن امرأته مائة سوط، فقيل: حلفه ذلك لبيعها ضفائرها. وقيل: لأنه عرضها الشّيْطان في صورة طبيب، يصف لها دواء لأيوب، فأتته فأخبرته فعرف انه الشّيْطان، فحلف ليضربها مائة سوط. فلما عافاه الله عز وجل أفتاه أن يأخذ ضغثاً وهو كالعثكال الذي يجمع الشماريخ فيجمعها كلها ويضربها به ضربة واحدة ويكون هذا منزلاً منزلة الضّرب بمائة سوط ويبرّ ولا يحنث
وهذا من الفَرَجِ والمخرج لمن اتقى الله وأطاعه، ولا سيما في حق امرأته الصابرة المحتسبة المكابدة الصديقة البارة الراشدة رضي الله عنها
ولهذا عقب الله الرخصة وعللها بقوله

إِنَّا وَجَدْنَاهُ صَابِراً نِعْمَ الْعَبْدُ إِنَّهُ أَوَّابٌ

وقد استعمل كثير من الفقهاء هذه الرخصة في باب الأيمان والنذور، وتوسّع آخرون فيها حتى وضعوا كتاب الحيل في الخلاص من الأيمان، وصدَّرُوه بهذه الآية الكريمة، وأتوا فيه بأشياء من العجائب والغرائب. وسنذكر طرفاً من ذلك في كتاب الأحكام عند الوصول إليه إن شاء الله تعالى
وقد ذكر ابن جرير وغيره من علماء التاريخ أن أيوب عليه السلام لما توفي كان عمره ثلاثاً وتسعين سنة. وقيل: إنه عاش اكثر من ذلك
وقد روى ليث عن مجاهد ما معناه أن الله يحتج يوم القيامة بسليمان عليه السلام على الأغنياء، وبيوسف عليه السلام على الأرقّاء، وبأيوب عليه السلام على أهل البلاء. رواه ابن عساكر بمعناه
وأنه أوصى إلى ولده حومل، وقام بالأمر بعده ولده بشر بن أيوب، وهو الذي يزعم كثير من الناس أنه ذو الكفل فالله أعلم. ومات ابنه هذا وكان نبياً فيما يزعمون، وكان عمره من السنين خمساً وسبعين
ولنذكر ها هنا قصّة ذي الكفل، إذ قال بعضهم إنه ابن أيوب عليهما السلام وهذه هي

Imam Al-Hâfidh Abî al-Fadâ Ismâ-îl Ibn ‘Oumar Ibn Kathîr - الإمام ابن كثير

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Le tawhid pour les enfants (dossier)

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Le tawhid pour les enfants (dossier)

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L’argent illicite avant l’islam

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L’argent illicite avant l’islam

Question :

 

Noble shaikh, il y a un frère qui est venu des Etats-Unis et qui s’est converti récemment.

Dans sa période d’ignorance, il a gagné beaucoup d’argent en vendant de la drogue.

Il a pris avec lui cet argent et a acheté avec une immense bibliothèque (de livres) et il a épousé trois femmes.

Ces derniers temps, on l’a informé qu’il ne pouvait pas donner son argent en aumône, car Allah est Bon et Il n’accepte que ce qui est bon.

Il vous demande ce qu’il doit faire avec et argent et si cette parole est exacte ?

 

Réponse :

 

Nous disons à ce frère à qui Allah a accordé le bienfait de l’islam après avoir gagné de l’argent illicite : réjouis-toi car cet argent est licite et tu n’as aucun péché, ni en le gardant, ni en le donnant en aumône, ni en se mariant, car Allah dit dans Son Livre [1] (traduction rapprochée) :

 

« Dis à ceux qui ont mécru, s’ils cessent, Il leur pardonnera ce qui est passé », c'est-à-dire tout ce qui a été fait dans le passé, cela englobe tout (ici le shaikh donne une règle de grammaire pour expliquer le sens général).

 

Tout ce qui est passé est pardonné même s’il a tué une âme injustement, ou s’il a pris de l’argent illicitement, il est pardonné.

 

Mais l’argent qu’il a volé à quelqu’un, il doit le lui rendre.

 

Et pour ce qui est de l’argent qu’il a gagné avec le consentement des gens, même s’il est illicite, comme celui qui a gagné de l’argent avec les intérêts (riba), la drogue au autres, cet argent devient licite lorsqu’il se convertit, d’après la parole d’Allah (traduction rapprochée) :

 

« Dis à ceux qui ont mécru, s’ils cessent, Il leur pardonnera ce qui est passé ».

 

De même que la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) à ‘Amru ibn Al-‘As lorsqu’il s’est converti :

 

« Ne sais-tu pas que l’islam efface tout ce qu’il y a avant lui »

(rapporté par Muslim).

 

Beaucoup de mécréants se sont convertis après avoir tué un grand nombre de musulmans, et on ne leur a pas reproché ce qu’ils ont fait. 

 

Informe ce frère que son agent est licite, sans aucun problème, qu’il le donne en aumône, qu’il épouse deux, trois ou quatre femmes, et quant à ce qu’on lui a dit, qu’il ne lui était pas permis de le donner en aumône, cela n’a aucune base dans la religion.

 

[1] : Nous rappelons que même si nous disons : « Allah dit », le lecteur doit comprendre : « dans le sens relatif et approché du verset ».

 

Source : Liqa’at Al-Bab Al-Maftuh (n°1429)

copié de salafs.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Explication du hadith : «L'homme s'y trouvera croyant le matin et mécréant le soir...»

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Explication du hadith : «L'homme s'y trouvera croyant le matin et mécréant le soir...»

Question :

 

Il est authentifié que le Prophète (Salla Allah 'Alaihi Wa Sallam) a dit dans un long Hadith : 

 

"L'homme se réveillera croyant et se retrouvera le soir mécréant, et le soir il sera croyant et se réveillera mécréant, vendant sa religion contre quelques biens de ce bas monde." 

 

Quel est dans ce Hadith le sens voulu par mécréant et comment peut-on vendre sa religion?

 

Réponse :

 

Il est authentifié que le Messager (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit :

 

"Empressez-vous d'accomplir des œuvres pies, avant que ne surviennent des troubles obscurs tels la nuit noire."

 

"Empressez-vous d'œuvrer",c'est-à-dire d'accomplir des actes de piété.

 

"Empressez-vous d'accomplir des œuvres pies, car il y aura des troubles aussi noirs qu'une nuit très sombre, où l'homme se réveillera croyant et se retrouvera le soir mécréant, et le soir il est croyant et se réveillera mécréant; il fera un troc de sa religion contre les biens du bas monde"

 

Cela signifie que la marginalité de l'Islam sera telle que le croyant sera au petit matin musulman et deviendra le soir mécréant et inversement, il sera le soir croyant et le matin mécréant.

 

Il vendra sa religion contre des biens de ce bas-monde et cela en prononçant des paroles de mécréance ou en les mettant en pratique dans le but d'acquérir des biens de ce bas-monde.

 

Il sera au petit matin croyant puis se présentera à lui une personne lui disant, "insulte Allah, insulte le Messager, délaisse la prière et je te donnerais ceci ou cela, rend licite la fornication, autorise l'alcool et je te donnerais ceci ou cela", il vendra donc sa religion contre des profits passagers de la vie présente, il sera au matin mécréant ou au soir mécréant.

 

Ou elle lui dira, "ne soit pas avec les croyants et nous te donnerons ceci ou cela si tu es avec les mécréants", ainsi elle l'appâte de façon à ce qu'il soit avec les mécréants avec le groupe des mécréants et qu'il soit parmi leurs partisans, en lui donnant beaucoup d'argent, il devient ainsi leur allié et l'ennemi des croyants.

 

Les sortes d'apostasie sont très nombreuses, mais la plupart du temps elles sont dues à l'amour de ce bas-monde et le fait de le préférer à l'au-delà et c'est pour cela qu'il dit :

 

"Il vend sa religion contre les biens de ce bas monde."

 

Et dans une autre version :

 

"Hâtez-vous d'accomplir des bonnes œuvres avant que ne surviennent sept choses :

attendez-vous une pauvreté qui vous préocupera tellement que vous en oublirez d'accomplir de bonnes actions,

une richesse qui vous rendra tyranique,

ou que vous atteigne une maladie destructrice,

ou une vieillesse écrasante,

ou une mort vous achevant,

ou le Dadjâl qui est un mal absent attendant (sa sortie),

ou l'Heure, et l'Heure est certes beaucoup plus terrible et beaucoup plus amère."

 

Le croyant s'empresse d'œuvrer, il est sur ses gardes.

 

En effet, il peut être touché par une mort précoce, une mort soudaine ou il peut être éprouvé par une maladie l'affaiblissant qui l'empêchera d'œuvrer, par la vieillesse et par bien d'autres choses.

 

L'homme doit profiter de sa vie, de sa santé et de son esprit pour accomplir des bonnes actions avant d'en être empêché par la maladie ou autre, par le désir et l'amour de ce bas-monde et le fait de le préférer à l'au-delà ou par les ennemis d'Allah qui l'embellissent et appellent à la mécréance et à l'égarement.

 

(Numéro de la partie: 25, Numéro de la page: 107 à 109)

copié de alifta.net

 

 شرح حديث : يصبح الرجل مؤمنًا ويمسي كافرًا 
س: ثبت عنه صلى الله عليه وسلم في حديث طويل:  يصبح الرجل مؤمنًا ويمسي كافرًا، ويمسي الرجل مؤمنًا ويصبح كافرًا، يبيع دينه بعرض من الدنيا قليل  ما المقصود بالكفر في الحديث وكيف يكون بيع الدين؟
ج: لقد ثبت عنه صلى الله عليه وسلم أنه قال:  بادروا بالأعمال فتنًا كقطع الليل المظلم  بادروا بالأعمال يعني: الصالحة  فتنًا كقطع الليل المظلم، يصبح الرجل فيها مسلمًا ويمسي كافرًا، ويمسي مؤمنًا، ويصبح كافرًا، يبيع دينه بعرض من الدنيا  المعنى:أن الغربة في الإسلام تشتد حتى يصبح المؤمن مسلمًا، ثم يمسي كافرًا، وبالعكس يمسي مؤمنًا، ويصبح كافرًا، يبيع دينه بعرض من الدنيا، وذلك بأن يتكلم بالكفر، أو يعمل به من أجل الدنيا، فيصبح مؤمنًا ويأتيه من يقول له: تسب الله تسب الرسول، تدع الصلاة ونعطيك كذا وكذا، تستحل الزنا، تستحل الخمر، ونعطيك كذا وكذا، فيبيع دينه بعرض من الدنيا، ويصبح كافرًا، أو يمسي كذلك، أو يقولوا: لا تكن مع المؤمنين ونعطيك كذا وكذا لتكون مع الكافرين، فيغريه بأن يكون مع الكافرين وفي حزب الكافرين، وفي أنصارهم، حتى يعطيه المال الكثير فيكون وليًّا للكافرين وعدوًّا للمؤمنين، وأنواع الردة كثيرة جدًّا، وغالبًا ما يكون ذلك بسبب الدنيا، حب الدنيا وإيثارها على الآخرة، لهذا قال:  يبيع دينه بعرض من الدنيا  ، وفي لفظ آخر:  بادروا بالأعمال الصالحة، هل تنتظرون إلا فقرًا منسيًا أو غنًى مطغيًا، أو موتًا مجهزًا، أو مرضًا مفسدًا، أو هرمًا مفنّدًا، أو الدجال، فالدجال شر غائب ينتظر، أو الساعة فالساعة أدهى وأمر  المؤمن يبادر بالأعمال، يحذر قد يبتلى بالموت العاجل، موت الفجاءة، قد يبتلى بمرض يفسد عليه قوته فلا يستطيع العمل، يبتلى بهرم، يبتلى بأشياء أخرى، على الإنسان أن يغتنم حياته وصحته وعقله بالأعمال الصالحات قبل أن يحال بينه وبين ذلك، تارة بأسباب يبتلى بها، من مرض وغيره، وتارة بالطمع في الدنيا، وحب الدنيا، وإيثارها على الآخرة، وتزيينها من أعداء الله، والدعاة إلى الكفر والضلال

(الجزء رقم : 25، الصفحة رقم:  -107 - 109)

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Les quarante hadiths - An-Nawawîyâ - الأربعون النووية (audio arabe)

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Les quarante hadiths - An-Nawawîyâ - الأربعون النووية (audio arabe)

1-  الأعمال بالنيات

 

2-  مراتب الدين

 

3-  أركان الإسلام

 

4-  مراحل الخلق

 

5-  النهي عن الإبتداع في الدين

 

6-  البعد عن مواطن الشبهات    

 

7-  النصيحة عماد الدين

 

8-  حرمة دم المسلم وماله

 

9-  النهي عن كثرة السؤال والتشدد

 

10-  سبب إجابة الدعاء

 

11-  ترك ما شككت فيه

 

12-  الاشتغال بما يفيد

 

13-  من كمال الإيمان

 

14-  متى يهدر دم المسلم؟

 

15-  إكرام الضيف

 

16-  النهي عن الغضب

 

17-  الرفق بالحيوان

 

18 -  الخلق الحسن

 

19-  الإيمان بالقضاء والقدر

 

20-  الحياء من الإيمان

 

21-  الاستقامه بالإسلام

 

22-  الطريق إلى الجنة

 

23-  جوامع الخير

 

24-  من فضل الله على الناس

 

25-  فضل الذكر

 

26-  كثرة طرق الخير

 

27-  تعريف البر والإثم

 

28-  السمع والطاعة

 

29-  أبواب الخير

 

30-  الوقوف عند حدود الشرع

 

31-  الزهد في الدنيا

 

32-  لاضرر ولا ضرار

 

33-  البيّنة على المُدَّعي

 

34-  تغيير المنكر فريضة

 

35-  المسلم أخو المسلم

 

36-  قضاء حوائج المسلمين

 

37-  الترغيب في فعل الحسنات

 

38-  جزاء معادات الأولياء

 

39-  التجاوز عن الخطأ والنسيان

 

40-  كن في الدنيا كأنك غريب

 

41-  اتباع النبي صلى الله عليه وسلم

 

42-  سعة مغفرة الله

 

Les 40 hadiths (en une seule lecture normale )
 

Les 40 hadiths complet

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Le fait de s’asseoir avec le calomniateur

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Le fait de s’asseoir avec le calomniateur

Question :

 

Le sujet de la discussion d’un groupe est la médisance, la calomnie et le jeu de cartes. 

 

Est-il permis de s’asseoir avec eux sachant qu’ils font partie de mon groupe et que des liens de fraternité, de parenté et d’amitié me lie à eux ?

 

Réponse :

 

Ce groupe, dont le sujet de discussion est manger la chair de leurs frères morts sont des faibles d’esprit, car Allah dit (traduction rapprochée) :

 

« Et ne médisez pas les uns des autres. L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ? (Non !) Vous en aurez horreur. » (1)

 

Ces gens qui mangent la chair des hommes, qu’Allah nous préserve, commettent un grand péché.

 

Il est donc de ton devoir de les conseiller ; s’ils t’écoutent et abandonnent leurs agissements, tu peux rester avec eux, sinon, tu dois les quitter, conformément à la parole du Très-Haut (traduction rapprochée) :

 

« Dans le Livre, Il vous a déjà révélé ceci : lorsque vous entendez qu’on renie les versets (le Coran) d’Allah et qu’on s’en raille, ne vous asseyez point avec ceux-là jusqu’à ce qu’ils entreprennent une autre conversation. Sinon, vous serez comme eux. Allah rassemblera, certes, les hypocrites et les mécréants, tous, dans l’Enfer. »(2)

 

Allah, qu’Il soit exalté, considère ceux qui démentent et se moquent de Ses versets, de même que les gens qui restent avec eux, sur le même pied d’égalité.

 

Il s’agit là d’un péché qui sort son auteur de l’islam.

 

La règle est similaire pour ceux qui restent avec des gens qui commettent des péchés moindres, c’est-à-dire que celui qui reste assis avec un médisant aura le même péché que lui.

 

Par conséquent, tu dois les quitter et ne pas t’asseoir avec eux.

 

Les liens qui t’attachent à eux ne te seront pas profitables le Jour de la Résurrection, ni le jour où tu seras seul dans ta tombe.

 

Tôt ou tard, tu les quitteras ou ils te quitteront et chacun se retrouvera avec ses oeuvres.

 

Allah, qu’Il soit exalté, dit dans le Coran (traduction rapprochée) :

 

« Les amis, ce jour-là, seront ennemis les uns des autres, excepté les pieux. »(3) 

 

(1) Les Appartements , v. 12.

(2) Les Femmes, v.140.

(3) L’Ornement, v. 67.

 

Tome 2, page 394.

copié de fatawaislam.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Les «on-dit»

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les «on-dit»

On trouve dans les deux recueils authentiques d'après Al-Mughirah ibn Shu'bah que le Prophète a dit صلى الله عليه و سلم :

 

"Allah vous a interdit de désobéir à vos parents, d'enterrer vivantes vos filles, d'être avare et avide.

Il déteste le fait que vous vous adonniez aux on-dit, que vous posiez trop de questions et gaspilliez vos biens."

 

Concernant les on-dit, certaines femmes en abusent, d'autres le font avec parcimonie.

 

Hélas, dans ce domaine beaucoup de femmes se sont laissées aller, sauf celles à qui Allah a fait miséricorde. 

 

Concernant l'expression "les on-dit", Ibn 'Abd Al-Barr Yusuf ibn 'AbdAllah a dit dans Tamhid (21/289) : 

 

"Le sens de l'expression "les on-dit", et Allah est plus savant, est le suivant :

Parler de choses futiles rapportées par les gens, choses qui le plus souvent sont de la médisance, de la frivolité et du mensonge.

Or toute personne qui pratique les ont-dit avec les gens du peuple sombrera un jour ou l'autre dans la fausseté, la médisance et le mensonge.

Et Allah est plus savant." 

 

Conseils concernant la femme musulmane p 88

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya - الشيخة أم عبد الله الوادعية

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Oussamah Ben Laden, lion de l'islam ou kharidji ?! (vidéo)

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Oussamah Ben Laden, lion de l'islam ou kharidji ?! (vidéo)

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Abd Allâh Ibn Ahmed An-Najmy - الشيخ عبدالله بن محمد النجمي

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Le mécréant n’est pas un frère pour le musulman

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Le mécréant n’est pas un frère pour le musulman

Question :

 

Un chrétien habite avec moi, il me dit « mon frère » et que « nous sommes frères », et mange et boit avec nous.

 

Ceci est-il permis ou non ?

 

Réponse :

 

Le mécréant n’est pas un frère pour le musulman, Allah a dit (traduction rapprochée) :

 

« Les croyants ne sont rien moins que des frères. » (1)

 

Et le Prophète a affirmé que : « Le musulman est le frère du musulman. »(2)

 

Le mécréant – juif, chrétien, païen, mazdéen, ou autre – n’est pas un frère pour le musulman, et il est interdit d’en faire un compagnon ou un ami.

 

Néanmoins, s’il lui arrive parfois de manger avec lui, tout en évitant d’en faire un camarade ou un intime, à l’occasion d’un repas collectif et occasionnel, il n’y a pas d’objection à cela.

 

Quant à en faire un compagnon [perpétuel] avec lequel on s’assoit [tout le temps] et on mange [à chaque repas], ce n’est pas permis.

 

Car Allah a rompu l’alliance et l’amour entre les musulmans et les mécréants ; Il dit dans Son illustre Livre (traduction rapprochée) :

 

« Certes, vous avez eu un bel exemple (à suivre) en Abraham et en ceux qui étaient avec lui, quand ils dirent à leur peuple : « Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d'Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous, l'inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu'à ce que vous croyiez en Allah seul. » »(3)

 

Et Il dit (traduction rapprochée) :

 

« Tu ne trouveras pas de peuple croyant en Allah et au Jour Dernier, aimer ceux qui s’opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leur père, leurs fils, leurs frères ou les gens de leur tribu.. » (4)

 

Il incombe donc au musulman de désavouer le polythéisme et ses adeptes, et les détester pour Allah.

 

Mais il ne doit pas leur faire de tort, ni leur nuire ou transgresser leurs droits sans raison légale, tant qu'ils ne sont pas en guerre contre nous, sans pour autant les considérer comme des amis ou des frères.

 

Et si, d’aventure, il lui arrive de manger avec eux lors de repas collectifs et occasionnels, sans éprouver à leur égard amitié, ni alliance, ni amour, alors il n'y a pas de mal.

 

Il est important pour le musulman d’avoir une bonne attitude à l’égard des mécréants, si toutefois ils ne sont pas en conflit avec les musulmans, en adoptant un comportement islamique qui se traduit par la garantie du dépôt, l’absence de fraude, d’escroquerie et de mensonge.

 

Et si un désaccord survient entre eux, il discute alors avec lui de la meilleure façon, et se conduit avec équité lors de dispute, en application de la parole d’Allah (traduction rapprochée) :

 

« Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre, sauf ceux d'entre eux qui sont injustes. »(5)

 

Il est prescrit au musulman de les inviter au Bien et de les conseiller, tout en étant patient à leur égard, en observant des actes de bon voisinage et des paroles agréables, conformément à la parole d’Allah (traduction rapprochée) :

 

« Par la sagesse et la bonne exhortation, appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. »(6)

 

Et à Son autre parole (traduction rapprochée) :

 

« … De tenir des propos bienveillants aux gens »(7)

 

Ainsi qu'au hadith du Prophète, paix et bénédiction d'Allah sur lui : 

 

« Celui qui indique un bien aura la même récompense que celui qui l’accomplit. » 

 

Les versets et les hadiths sont nombreux sur ce sujet.

 

(1) Sourate Les appartements (Al-hujurât), v.10.

(2) Unanimement reconnu authentique.

(3) Sourate L'éprouvée (Al-mumtahana), v.4.

(4) Sourate La discussion (Al-mujâdala), v.22.

(5) Sourate L'araignée (Al-‘Ankabût), v.46.

(6) Sourate Les abeilles (An-Nahl), v.125.

(7) Sourate La vache (Al-Baqara), v.83.

 

Majmû‘ fatâwa Ibn Bâz, t.3, p.1046.

copié de fatawaislam.com

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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