La défense du Prophète Mohamed صلى الله عليه وسلم (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La défense du Prophète Mohamed صلى الله عليه وسلم (vidéo)

Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali - الشيخ زيد بن محمد بن هادي المدخلي

Partager cet article

Se frotter les dents avec le siwak lors de l’agonie...

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Se frotter les dents avec le siwak lors de l’agonie...

Le fait de se frotter les dents avec ce morceau de bois d’Araq, ramène de très nombreux bienfaits tels que la propreté et l’hygiène. Le Siwak purifie l’haleine de la bouche, permet d’obtenir une récompense, de suivre le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui-et de satisfaire Allah. 

Sheykh 'Abd Al 'Aziz Ar-Râjihî [dans son Charh Sahih Al Boukhari] mentionne que les savants ont mentionnés que l’utilisation du Siwak comporte plus de 1OO bienfaits, parmi ces bienfaits il y’a le fait que l’utilisation du Siwak aide a prononcer l’attestation de foi avant de mourir.
 

Dans un autre cours, la question suivante lui fut posée : 

Question :

Noble Cheikh, vous avez mentionnez dans le cours précédent quelques bienfaits que comporte l’utilisation du Siwak, vous aviez dit que son utilisation aide à prononcer l’attestation de foi lors de l’agonie, ceci est-il authentique et confirmé ? 

Réponse :

Oui, les savants ont mentionnés que parmi les bienfaits de son utilisation, il y’a le fait que cela aide le musulman à prononcer l’attestation de foi avant de mourir.

 

Ceci est ce que les savants ont mentionnés, ils ont affirmés que cela fait partie des bienfaits de son utilisation et que ceci est confirmé. 

 

فضيلة الشيخ، ذكرتم في الدرس الماضي بعض فوائد السواك ، وذكرتم أنه يساعد في النطق بالشهادة في حالة الاحتضار ، فهل هذا ثابت وصحيح ؟

 نعم ذكر العلماء أن من فوائده أنه يذكر الشهادة عند الموت ؛ هذا ذكره أهل العلم قالوا: إن هذا من فوائده ، وإنه ثابت . نعم

Cheikh ‘Abdel‘Azîz Bnou ‘Abdillah Ar-Râjihî - الشيخ عبد العزيز بن عبد الله الراجحي

Partager cet article

Le recueillement de l'hypocrite

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le recueillement de l'hypocrite

Abu ad-Darda a dit :

 

"Demandez protection à Allâh contre le recueillement de l’hypocrite.

– Et quel est donc le recueillement de l’hypocrite ?

C’est de voir son corps se recueillir alors que son coeur ne se recueille pas."

 

[Sifatu Safwa]

copié de citationssalafssalih.com

Publié dans Rappels - تذكر

Partager cet article

Le statut de l'adoption en islam (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le statut de l'adoption en islam (audio)

Cheikh Ibn Baz répond :

 

L'adoption en Islam est interdite.

 

Toute personne, masculine ou féminine, doit se réclamer de son père

 

 ادْعُوهُمْ لِآبَائِهِمْ هُوَ أَقْسَطُ عِندَ اللَّهِ فَإِن لَّمْ تَعْلَمُوا آبَاءهُمْ فَإِخْوَانُكُمْ فِي الدِّينِ وَمَوَالِيكُمْ - الأحزاب

 

"Appelez-les du nom de leurs pères : c’est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés." (alahzab 5)

 

L'adoption, pendant la période pré-islamique, était répandue.

 

Zayd Ibn Hârithah se faisait appeler Zayd Ibn Mohamad, qu'Allah l'agrée, et lorsque ce verset est descendu, il s'est affilié à son père, Zayd Ibn Hârithah.

 

Et la législation islamique a confirmé qu'il était obligatoire de s'affilier à son père et qu'il était interdit de s'affilier à qui que ce soit.

 

Quant à l'éducation, il n'y a pas de mal à ce qu'ils éduquent un enfant qui n'est pas le leur tant qu'il n'affilie pas cet enfant à eux-mêmes mais à son [vrai] père.

 

Mais de là à dire fils d'untel alors que ce n'est pas le cas, ceci est strictement interdit. 

 

حكم التبني في الإسلام

إن أهلي قد تبنوا بنت خالتي لتكون بنتاً لنا؛ لأن الله لم يرزق والديَّ بأطفال كثيرين؟ وجهوهم، جزاكم الله خيراً

التبني لا يجوز في الإسلام كل أنسان يدعى لأبيه ذكراً كان أو أنثى قال الله -تعالى

ادْعُوهُمْ لِآبَائِهِمْ هُوَ أَقْسَطُ عِندَ اللَّهِ فَإِن لَّمْ تَعْلَمُوا آبَاءهُمْ فَإِخْوَانُكُمْ فِي الدِّينِ وَمَوَالِيكُمْ - الأحزاب

 وكان التبني في الجاهلية معروفاً، كان زيد بن حارثة يدعى زيد بن محمد -رضي الله عنه- فلما أنزل الله الآية نسب إلى أبيه زيد بن حارثة، واستقرت الشريعة بأنه يجب أن ينسب الناس إلى آبائهم، وأنه لا يجوز التبني لأي إنسان، أما التربية فلا بأس إذا ربوا ولد غيرهم وأحسنوا إليه على أنه ينسب لأبيه لا إليه فلا بأس بذلك، أما أن يقال: ولد فلان، وليس ولد فلان فلا يجوز مطلقاً

Question :

 

Qu'Allah vous accorde le bien.

 

Ce questionneur de France aussi demande :

 

Nous est-il permis d'adopter un enfant par le biais d'association comme le secours islamique en France ?

 

Réponse de Cheikh An-Najmi :

 

Il n'y a pas de mal (à cela) si tu n'as pas d'enfants et que tu veux adopter cet enfant pour le prendre comme enfant.

 

Mais, il ne te sera pas affilié.

 

Il n'est pas permis qu'il te soit affilié ou à ta femme.

 

On ne dit pas de lui « Fils d'untel ». 

 

Également, s'il grandit, il ne sera pas un mahram pour ta femme, sauf si elle l'allaite lorsqu'il est petit.

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

Partager cet article

En direct de Makka (الحرم المكي) - En direct de Madinah (المسجد النبوي)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

En direct de Makka - الحرم المكي

En direct de Madinah - المسجد النبوي

 Publié par 3ilmchar3i.net

Partager cet article

Les preuves de l’obligation d’écouter et d’obéir aux dirigeants même si ce sont des tyrans (dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les preuves de l’obligation d’écouter et d’obéir aux dirigeants même si ce sont des tyrans (dossier)

Voici quelques Hadiths sur l’obligation d’obéir aux dirigeants musulmans même si ce sont des tyrans et l’interdiction de désobéir et de se rebeller contre eux.

 

Ces Hadiths viennent répondre à ceux qui ont déviés de la Sounnah et de la voie des Salafs As-Saalih et qui ont suivis la Bid’ah des sectes d’égarements, comme la secte des Khawaarijs et des Mou’tazilahs, qui déclarent les dirigeants mécréants pour des péchés qui ne rendent pas mécréant, et qui croient que de faire des rebellions contre les dirigeants fait partie d’ordonner le bien et d’interdire le mal.

 

A notre époque, on a vu se rajouter à l’égarement des Khawaarijs les idéologies des Kouffars, comme : la démocratie, la laïcité, le socialisme, le communisme, l’anarchisme et plusieurs autres idéologies des Kouffars qui prône la rébellion et la révolte et le terrorisme et qui incite les hommes à faire des manifestations et du désordre sur terre.

 

Malheureusement, beaucoup de musulmans se sont laisser séduire par ses mouvements et sont entrés, volontairement ou non, dans la description de ceux qu’Il décrit en disant dans le Qor’an (traduction rapprochée) : 

 

(Et quand on leur dit: ‹Ne semez pas la corruption sur la terre›, ils disent: ‹Au contraire nous ne sommes que des réformateurs!›  Certes, ce sont eux les véritables corrupteurs, mais ils ne s'en rendent pas compte.) Al-Baqarah : 11-12.

article_separator.png

1- Premier Hadith :

 

L'Imam Mouslim a rapporté selon Jounaadah Ibn Abi Oumayyah qu'il a dit :

 

 Nous sommes entré chez `Oubaadah Ibnous-Saamit alors qu'il était malade.

On lui a dit : Qu'Allah te guérisses ! Cite nous un Hadith que tu as entendu du messager d'Allah (paix et salut sur lui). 

Il dit : Le messager d'Allah nous a appelés puis nous lui avons donné l'allégeance. Il a pris notre serment, qui mentionnait qu'on devait écouter et obéir, dans ce que nous aimons comme dans ce qui nous déplaît; dans la difficulté comme dans l'aisance et même si on se donne des privilèges dans la Dounya à notre détriment et de ne pas disputer le commandement à celui qui le détient. 

Puis il dit : «Excepté si vous voyez un Koufr clair, au sujet duquel vous possédez une preuve venant d'Allah. »

 

article_separator.png

2- Deuxième Hadith : 

 

L'Imam Mouslim rapporte selon ‘Abdullah Ibnou ‘Abbaas, que le messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit : 

 

« Celui qui voit de son dirigeant ce qui lui déplaît, qu’il soit patient.

 Car celui qui se sépare de la Jamaa’ah, ne serait-ce que d’une petit distance, puis meurt dans cet état.

Sa mort sera une mort semblable à celle de la période de l’ignorance préislamique (la Jaahiliyyah). »

 

article_separator.png

3- Troisième Hadith : 

 

L'Imam Mouslim rapporte selon Oum Salamah que le messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit : 

 

« Il y aura après moi des dirigeants dont vous allez approuvez et condamnez les œuvres.

Celui qui approuve du bien est innocent.

Celui qui condamne le mal est sauf.

Mais malheur à celui qui est satisfait et suit dans le mal. » 

Ils dirent : Ô messager d’Allah, ne devons-nous pas les combattre ?

Il dit : « NON. Tant qu’ils font la Salat! »

 

article_separator.png

4- Quatrième Hadith : 

 

L'Imam Mouslim a rapporté selon `Awf Ibnou Malik que le messager d'Allah a dit (paix et salut sur lui) : 

 

« Les meilleurs de vos dirigeants sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, et ceux pour lesquels vous priez et qui prient pour vous; et les pires de vos dirigeants sont ceux que vous détestez et qui vous détestent, et ceux que maudissez et qui vous maudissent. » 

On demanda : O Messager d'Allah ! Devons-nous les combattre avec l'épée dans ce cas ?

Il dit : « Non ! Tant qu'ils font établir la Salat parmi vous.

Je vous dis, celui qui a un dirigeant qu'il voit faire quelque chose de la désobéissance d'Allah, alors qu'il déteste ce qu'il fait de désobéissance d'Allah, mais qu'il ne retire jamais sa main de son obéissance. » 


article_separator.png 

5- Cinquième Hadith : 

 

L'Imam Mouslim rapporte selon Houdhaifah Ibnoul-Yamaan que le messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit :

 

« Il y aura après moi des dirigeants qui ne suivrons pas ma guidance et qui n'appliqueront pas ma Sounnah, et il y aura parmi vous des hommes; leur cœurs sont des cœurs de diables dans des corps humains. » 

il dit : Que devons-nous faire, O messager d'Allah, si cela arrive ?

Il  dit : « Écoute et Obéis, même si on frappe ton dos et qu'on prend tes biens, écoute et obéis ! »


article_separator.png 

6- Sixième Hadith : 

 

L'Imam Mouslim a rapporté selon `Alqamah ibn Abi Waa-il Al-Hadrami, selon son père qu'il a dit : 

 

Salamah Ibn Yaziid Al-Jou'fi a demandé au messager d'Allah (paix et salut sur lui) : O prophète d'Allah ! Si des dirigeants sont établis sur nous et qu'ils nous demandent leur droit, alors qu'ils nous refusent notre droit, que nous ordonnes-tu de faire ? 

Alors il se détourna de lui. Puis il lui demanda encore et il se détourna de lui.

Puis il lui demanda une deuxième ou troisième fois, puis Al-Ash'ath Ibn Qays le tira vers lui.

Il dit : « Écoutez et obéissez. Car ils porteront la charge de ce qu'ils font et vous porterez la charge de ce que vous faites. »

 

article_separator.png

7- Septième Hadith : 

 

L'Imam Mouslim a rapporté selon `Abdoullah qu'il a dit : le messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit :

 

 « Il y aura après moi des dirigeants qui se donneront des privilèges à votre détriment par rapport aux affaires de la Dounya et des choses que vous allez condamner. » 

Ils dirent : Ô messager d'Allah ! Qu'ordonnes-tu à celui qui témoigne de ces choses ? 

Il dit : « Vous donnez le droit qu'il vous est commandé de donner et vous demandez à Allah pour votre droit. »

 

article_separator.png

8- Huitième Hadith : 

 

L'Imam Mouslim rapporte selon Abou Dharr :

 

« Mon grand ami – le prophète (paix et salut sur lui) – m'a recommandé d'écouter et d'obéir même si le dirigeant est un esclave africain qui a les mains et les pieds amputés. »


article_separator.png

9- Neuvième Hadith : 

 

Al-Boukhari et Mouslim rapportent selon Abou Hourairah, que le prophète (paix et salut sur lui) a dit : 

 

« Celui qui m'obéit obéit à Allah et celui qui me désobéit à désobéit à Allah. 

Celui qui obéit à son dirigeant m'a obéit et celui qui désobéit à son dirigeant m'a désobéit. »

 

article_separator.png

10- Dixième Hadith : 

 

Al-Boukhari et Mouslim rapportent selon Ibnou `Omar que le prophète (paix et salut sur lui) a dit : 

 

« Le musulman doit écouter et obéir dans ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas. 

Sauf si on lui commande de faire un péché, car si on lui commande de faire un péché, il n'y ni écoute ni obéissance. »


article_separator.png 

11- Onzième Hadith : 

 

L'Imam Mouslim rapporte selon Abou Sa'id Al-Khoudri que le messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit : 

 

« Si on a donné l'allégeance à deux Khalifahs tuer le dernier des deux. »

 

article_separator.png

Paroles des Imams des Salafs au sujet de l’obéissance aux dirigeants,

même lorsque ce sont des tyrans !

 

Voici quelques citations des Imams de l’Islam qui expliquent la position de Ahlous-Sounnah wal-Jamaa’ah face aux dirigeants injustes.

Leur position a toujours été de rester patient et endurant face à leur injustice et d’interdire la rébellion et les révolutions contre le pouvoir à cause du désordre énorme qui en résulte.

Dans ce chapitre, nous allons mentionner les paroles de nos Imams et de nos savants parmi les Salafs Salihs – Rahimahoumoullah – de même que les paroles de nos savants contemporains qui suivent ce que suivaient les Imams de cette Da’wah bénie au sujet de l’avertissement contre les mauvaises conséquences de se rebeller contre les dirigeants.

 

article_separator.png

1- Sheikhoul-Islam Ibn Taymiyyah (661 – 728 H.) a dit :

 

 (Parmi les fondements de Ahlous-Sounnah wal-Jama’ah : La patience et l’endurance face à l’injustice des dirigeants.) 

Voilà la voie de Ahlous-Sounnah wal-jamaa’ah, il n’est pas permis de sortir contre les dirigeants et de les combattre avec l’épée, même s’ils sont injustes.

Comme cela est mentionné dans d’innombrables Hadiths authentiques du prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam). Car le désordre et les tribulations qui en découlent ont des conséquences plus graves par rapport au désordre qui vient de l’injustice de ces dirigeants.

Nous devons donc obligatoirement prendre le moindre des deux sources de désordre, car on ne retrouve pratiquement aucun groupe qui se soit rebeller contre leur dirigeant excepter que cela a amené un désordre plus grand que cela dont on voulait se débarrasser.

 

 Puis il – Rahimahoullah –  dit ensuite :

 

(Le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam)  a interdit de les combattre tout en mentionnant qu’ils font des choses mauvaises, ce qui prouve qu’il n’est pas permis de les réprimés par l’épée contrairement à ceux qui combattent les dirigeants parmi les Khawaarijs, les Shi’ahs Zaidiyyah, les Mou’tazilahs et un groupe parmi les Fouqahaas ainsi que d’autre groupes également.)

 

article_separator.png

2- L’élève d’Ibn Taymiyyah, l’Imam Ibnoul-Qayyim Al-Jawziyyah (691 – 751 H.) – Rahimahoullah – dit : 

 

(Celui qui médite sur ce qui s’est produit dans l’Islam, durant les grandes et les petites tribulations, pourra constater que cela vient de la perte de vue de ce fondement et de l’absence de patience et d’endurance face au mal, du fait qu’on cherche à l’éliminer.

Il en résulte alors un mal plus grand encore que celui-ci.

Le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam)  voyait de grands péchés se produire à Makkah et il était incapable de les changer.

Même que lorsque le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam)  à conquit Makkah et qu’elle devint terre d’Islam, il était déterminer à reconstruire la Ka’bah selon les fondements d’Ibrahim ('Alahi s-Salam).

Rien ne l’a empêché de le faire – malgré qu’il en était capable –  excepté la crainte d’une chose plus grave (que de laissé la Ka’bah comme elle était).

C'est-à-dire qu’il craignait que Qoureish ne puisse pas le supporter, du fait qu’ils étaient nouveau dans l’Islam et qu’ils n’avaient laissé la mécréance que depuis peu de temps.

C’est pour cette raison qu’il n’a pas permis qu’on réprime les mauvaises actions des dirigeants par la force, à cause des conséquences qui amènent un mal plus grand que celui qu’on cherche à enlever.)

 

article_separator.png

Puis il dit ailleurs : (L’interdiction du prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam) de combattre les dirigeants et de se rebeller contre eux, malgré qu’ils soient injustes et tyranniques, tant qu’il continu à établir la Salat, pour fermer la porte aux grands conflits armés et aux nombreux conséquences négatives qui résulte de les combattre, comme la réalité le démontre.

Il s’est produit à cause du combat et de la rébellion contre eux des maux plusieurs fois multipliés par rapport au mal qu’ils subissaient au départ.

Et les dirigeants subissent les restants de ces maux jusqu’à nos jours.

Et il (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam) a dit que si la Bay’ah (le serment d’allégeance) était donné à deux dirigeants, nous devions tuer le deuxième d’entre eux pour fermer la porte à la Fitnah.)

 

article_separator.png

3- L’Imam Abou Ja’far At-Tahaawi (239 – 321 H.) – Rahimahoullah – a dit : 

 

(Nous ne sommes pas d’accord avec la rébellion contre nos dirigeants, même s’ils font de l’injustice.

Et nous ne faisons pas d’invocations contre eux.

Et nous ne retirons pas notre main de l’obéissance que nous leur devons.

Et nous croyons que de leur obéir fait partie d’obéir à Allah et que cela est obligatoire, tant qu’ils ne nous ordonnent pas de faire ce qui est une désobéissance.

Et nous faisons des invocations pour eux, pour qu’ils se réforment et pour qu’ils soient pardonnés.)

 

article_separator.png

4- L’Imam Ibnou Abil-‘Izz Al-Hanafi (731 – 792 H.), qui a écrit un grand Sharh pour expliquer cette ‘Aqidah (de l’Imam Abou Ja’far At-Tahaawi)  qu’on appelle « At-Tahaawiyyah » dit en commentant sur ce point : 

 

(En ce qui concerne l’ordre d’obéir aux dirigeants même lorsqu’ils font l’injustice, c’est parce que les conséquences négatives qui sont liés au fait de prendre les armes contres eux sont plusieurs fois plus graves que l’injustice de ces dirigeants.

En fait, dans l’endurance face à leur injustice, il y a une expiation pour nos péchés et une multiplication de notre récompense.

Allah a uniquement mis au pouvoir (ces dirigeants injustes) sur nous à cause de nos mauvaises actions et la rétribution du bien est le bien et celle du mal est le mal.

Nous devons donc faire des efforts dans la demande du pardon, la repentance et la réformation de nos actes […] Allah le très Haut a dit (traduction rapprochée) :

 

(Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup.) Shoura : 30.

 

Et Il dit (traduction rapprochée) :

 

 (Tout bien qui t'atteint vient d'Allah, et tout mal qui t'atteint vient de toi- même.) An-Nissa : 79.

 

Et Il dit (traduction rapprochée) :

 

 (Et ainsi accordons-Nous, à certains injustes l'autorité sur d'autres, (injustes) à cause de ce qu'ils ont acquis.) Al-An’aam : 129.)

 

article_separator.png

5- L’Imam Al-Barbahaari (mort en 329 H.) – Rahimahoullah – dit : 

 

(Il n’est pas permis de combattre le dirigeant ni de se rebeller contre lui, même s’il est injuste.

Car le messager d’Allah (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam)  a dit à Abou Dharr Al-Ghifaari : 

 

« Sois patient, même si (celui qui te commande) est un esclave éthiopien. » 

Et comme il dit aux Ansars : « Soyez patient jusqu’à ce que vous me rencontriez prêt du bassin (Al-Hawd) » 

 

Et il n’y a rien dans la Sounnah qui justifie de combattre le dirigeant, car il y a dans cela de la corruption dans la Dounya et dans la religion.)

 

article_separator.png

6- L’Imam Abou Ismaa’il As-Saabouni (mort en 449 H.) – Rahimahoullah – a dit : 

 

(Les gens de Ahloul-Hadith croient qu’on doit prier le Joumou’ah et les deux ‘Eids ainsi que les autres prières derrière le dirigeant, qu’il soit pieux ou pervers.

Ils croient également qu’on doit faire des Dou’ahs pour qu’Allah leur donne le succès et pour qu’ils se réforment.

Et ils ne sont pas pour les rebellions contre eux, même s’ils les voient quitter la justice vers l’injustice et la tyrannie.)

 

article_separator.png

7- L’Imam Abou Bakr Al-Ismaa’ili (277 – 371 H.) – Rahimahoullah – a dit : 

 

(Ils (Ahloul-Hadith) croient qu’on doit faire les prières obligatoires, les prières de Joumou’ah ainsi que les autres prières, derrière tout dirigeant musulman, qu’il soit pieux ou pervers.

Car Allah à rendu le Joumou’ah absolument obligatoire et Il nous a ordonné d’y assister, tout en sachant que parmi ceux qui établissent cette prière (parmi les dirigeants), il y a le pervers et le pécheur.

Malgré cela, Il n’a pas spécifié une époque ou une autre, et Il n’a pas ordonné de faire l’appel pour le Joumou’ah sans l’ordre du dirigeant.

Ils croient qu’on doit faire le Jihad contre les Kouffars avec eux, même s’ils sont des tyrans, et ils croient qu’on doit faire des Dou’ahs pour eux pour qu’ils se réforment et pour qu’ils reviennent vers la justice.

Et ils ne sont pas d’accord avec la rébellion contre les dirigeants avec l’épée, ni avec le combat dans les temps de Fitnah.)

 

article_separator.png

8- L’Imam de Ahlous-Sounnah, Ahmad Ibn Hanbal (164 – 241 H.) – Rahimahoullah – a dit :

 

(L’écoute et l’obéissance des dirigeants et du commandent des croyants (est obligatoire) qu’il soit pieux ou pervers.

(Que ce soit) celui à qui le Khilafah a été confié et autour de qui les gens se sont réunis et qui a été agréé d’eux, ou celui qui à pris le dessus sur eux jusqu’à ce qu’il devienne Khalifah et qu’il soit appelé Amir des croyants.

Et le combat avec les dirigeants demeure jusqu’au jugement dernier, il ne doit pas être délaissé, que ce dirigeant soit pieux ou pervers.

La distribution du butin et l’établissement des peines demeurent et personne ne doit les critiqués ni se disputer avec eux.

Et il est permis de leur remettre les Sadaqaats (Zakat) et celui qui leur a remis sa Zakat, cela est valable pour lui peu-importe que ce dirigeant soit pieux ou pervers.

Et la prière de Joumou’ah, deux Rak’ahs complètes, derrière ce dirigeant ou son représentant est permise.

Celui qui les refais est un Moubtadi’ (un innovateur) qui a abandonné les Hadiths et qui a contredit la Sounnah.

Il n’a aucun des mérites de la Joumou’ah s’il ne considère pas valable la prière derrière les dirigeants qui qu’ils soient, pieux ou pervers.

Car la Sounnah est que tu pries deux Rak’ahs avec eux et que tu considères selon la religion qu’elles sont correctes et qu’il n’y ait aucun (doute) dans ton cœur à ce sujet, alors celui qui les refais par la suite est un Moubtadi’.

 

Et celui qui se rebelle contre le dirigeant, alors que les gens se sont réunis autour de lui et ont accepté son Khilafah d’une manière ou d’une autre, par agrément ou par la force, alors ce Khariji à briser le bâton (de l’unité) des musulmans et il a contredit les Hadiths du prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam) .

Donc si celui qui s’est rebellé contre le dirigeant meurt, il meurt d’une mort comparable à la période préislamique (Jaahiliyyah).

Et il n’est permis à personne de combattre le dirigeant et quiconque le fait est un Moubtadi’ et il est sur une chose autre que sur la Sounnah et le chemin.)

 

article_separator.png

9- L’Imam Al-Boukhari (194 – 256 H.) – Rahimahoullah – a clarifié que cela est la croyance de tous les savants de Ahlous-Sounnah wal-Jamaa’ah sans exception. Il dit :

 

(J’ai rencontré plus de milles hommes parmi les gens de science; des savants du Hijaaz, de Makkah et de Al-Madinah, de Koufah et de Basrah, de Waasit et de Baghdaad, de la Syrie et de l’Égypte.

Je les ai rencontrés plusieurs fois, génération après génération, puis génération après génération.

Je les ai rencontrés alors qu’ils étaient nombreux, depuis plus de 46 ans.

 

Les savants de la Syrie et de l’Égypte et de la péninsule arabe à deux reprises.

Les savants de la ville de Basrah à quatre reprises sur plusieurs années.

Les savants du Hijaaz de nombreuses fois en six ans.

Je ne compte plus les fois où je suis entré à Koufah et à Baghdaad avec les savants de Hadiths de Khourasaan, parmi eux Al-Makki Ibn Ibraahim et Yahya Ibnou Yahya et ‘Ali Ibnoul-Housain Ibn Shaqiq et Qoutaybah Ibnou Sa’id et Shihaab ibn Ma’mar.

 

En Syrie :

 

-          Mohammad Ibn Yousouf Al-Firyaabi.

 -          Abou Mous-hir ‘Abdul-A’laa Ibn Mous-hir.

-          Aboul-Moughirah ‘Abdoul-Qouddous Ibnoul-Hajjaaj.

-          Aboul-Yamaan Al-Hakam Ibn Naafi’

-          et d’autres après ceux-là qui sont très nombreux.

 

En Égypte :

 

-          Yahya Ibnou Kathir.

-          Abou Saalih le scribe de l’Imam Al-Layth Ibn Sa’d.

-          Sa’id Ibn Abi Maryam.

-          Asbagh Ibnoul-Faraj.

-          Nou’aim Ibn Hammaad.

 

A Makkah :

 

           ‘Abdullah Ibn Yazid Al-Mouqri’.

-          Al-Houmaydi.

-          Sulaiman Ibnou Harb le juge de Makkah.

-          Ahmad Ibn Mohammad Al-Azraq.

 

La ville d’al-Madinah :

 

-          Isma’il Ibn Abi Ouwais.

-          Matraf Ibnou ‘Abdillah.

-          ‘Abdullah Ibn Naafi’ Az-Zoubeiri

-          Ahmad Ibn Abi Bakr Abou Mous’ab Az-Zouhri.

-          Ibraahim Ibn Hamzah Az-Zoubayri.

-          Ibrahim Ibnoul-Moundhir Al-Hizaami.

 

A Basrah :

 

-          Abou ‘Asim Ad-Dahhaak Ibn Makhlad Ash-Shaybaani.

-          Abul-Walid Hishaam Ibnou ‘Abdul-Malik.

-          Al-Hajjaaj Ibnoul-Minhaal.

-          ‘Ali Ibnou ‘Abdillah Ibnou Ja’far.

 

A Koufah :

 

-          Abou Na’im Al-Fadl Ibn Doukain.

-          ‘Abdoullah Ibnou Moussa.

-          Ahmad Ibnou Younous.

-          Qabisah Ibnou ‘Ouqbah.

-          Ibnou Noumair, ‘Abdullah et ‘Outhmaan, les fils de Abou Shaybah.

 

A Baghdaad :

 

-          Ahmad Ibn Hanbal.

-          Yahya Ibnou Ma’ine.

-          Abou Ma’mar.

-          Abou Khaythamah.

-          Abou ‘Oubayd Al-Qaasim Ibnou Sallaam.

 

Parmi les savants de la péninsule arabe :

 

-          ‘Amr Ibn Khalid Al-Harraani.

 

A Waasit :

 

-     ‘Amr Ibnou ‘Aoun.

-     ‘Aasim Ibnou ‘Ali Ibnou ‘Aasim.

 

A Mar :  

 

-          Sadaqah Ibnoul-Fadl.

-          Ishaaq ibnou Ibraahim Al-Handhali.)

 

L’Imam Al-Boukhari dit ensuite : 

 

(Nous nous sommes limité à la mention de ceux-là pour que ce soit plus court et pour éviter de trop prolonger la liste. Je n’ai trouvé aucun d’entre eux divergé sur les choses suivantes.)

 

L’Imam Al-Boukhari énumère quelques-uns des fondements de la Sounnah dont celui-ci :

 

Nous ne disputons pas le commandement à ceux qui le détiennent, à cause de la parole du prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam)  : 

 

« Trois choses n’irritent pas le cœur d’un musulman :

La pureté de l’intention dans l’action qu’on fait pour Allah. 

L’obéissance du dirigeant.

Et de rester avec la Jamaa’ah (le groupe) des musulmans, car leurs invocations enveloppe ceux qui sont derrière eux. » 

Puis il confirma cela par la parole d’Allah (traduction rapprochée) :

 

(Ô les croyants! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement.) An-Nissa : 59.

 

Et qu’il n’est pas d’accord avec l’idée de prendre les armes contre la Oummah de Mohammad (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam) .)

 

article_separator.png

10- L’Imam Abou Mohammad ‘Abdur-Rahmaan Ibn Abi Haatim Ar-Raazi a dit : 

 

J’ai demandé à mon père (195 – 277 H.)  et à l’Imam Abou Zour’ah (mort en 264 H.) au sujet de la voie de Ahlous-Sounnah en ce qui concerne les fondement de la religion selon ce qu’ils ont constaté des savants qu’ils ont rencontré dans toutes les contrées et les villes,  ainsi que ce qu’ils croyaient tous deux à ce sujet.

Ils répondirent tous les deux en disant : (Nous avons rencontrés tous les savants des différentes villes du Hijaaz, de l’Iraq, de la Syrie et du Yémen et parmi ce qui compose leur voie (…)

Ils mentionnèrent certains points, puis parmi ces points ils dirent : (Nous reconnaissons l’obligation du Jihad et du Hajj avec les dirigeants des musulmans à toutes les époques et nous ne sommes pas d’accord avec la rébellion contre les dirigeants, ni avec le combat en période de Fitnah et nous écoutons celui qu’Allah à mis en charge de nos affaires et nous ne retirons pas notre main de son obéissance.

Nous suivons la Sounnah et la Jamaa’ah (le groupe) et nous nous écartons des idées singulières et des divergences et de la divisions et du sectarisme.

Nous croyons que le Jihad reste continuel avec celui qui détient le commandement parmi les dirigeants des musulmans, depuis qu’Allah a suscité son prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam)  jusqu’à l’heure du jugement, et que rien ne peut l’annuler.)

 

article_separator.png

11- L’Imam Sahl Ibnou ‘Abdillah At-Toustouri (mort en 283 H.) a dit, lorsqu’on lui a demandé : 

 

Quand quelqu’un sait-il qu’il est sur As-Sounnah wal-Jamaa’ah ?

 

Il répondit : (Lorsqu’il sait qu’il a en lui-même les dix caractéristiques suivantes :

 

  • 1-Il n’abandonne pas (Al-Jamaa’ah) le groupe.
  • 2-Il n’insulte pas les compagnons du prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam) .
  • 3-Il ne se rebelle pas contre cette Oummah avec l’épée.
  • 4-Il ne nie pas Al-Qadar (la prédestination).
  • 5-Il ne doute pas en la foi.
  • 6-Il ne dispute pas sur la religion.
  • 7-Il ne laisse pas la prière des funérailles sur celui qui meurt parmi les gens de la Qiblah, à cause d’un péché que le mort à commis durant sa vie.
  • 8-Il ne laisse pas la Sounnah de passé les mains mouillées sur les chaussettes.
  • 9-Il ne laisse pas la prière en groupe derrière le dirigeant qu’il soit tyran ou juste.)

 

article_separator.png

12- L’Imam Mohammad Ibnoul-Houssain Al-Aajourri (mort en 360 H.) – Rahimahoullah – a dit : 

 

(Qu’il ne soit pas impressionné celui qui voit l’effort du Khaariji (qui est sur la croyance de la secte des Khawaarijs) lorsqu’il se rebelle contre un dirigeant et qu’il réunit un groupe avec lui et brandit son épée et qu’il rend licite le combat contre les musulmans, que ce dirigeant soit un dirigeant juste ou un dirigeant injuste.

Si sa voie est celle des Khawaarijs, tu ne dois pas te laisser duper par sa lecture du Qor’an, ni par la longueur de sa Salat, ni par son jeûne continuel, ni par ses belles paroles quand il parle de science.)

 

article_separator.png

13- Le Sheikh Hafidh Ibn Ahmad Al-Hakami – Rahimahoullah – a dit : 

 

(Notre devoir envers eux (les dirigeants) est de leurs donner la Nasihah et de s’allier avec eux sur la vérité et de leur obéir dans cette vérité et de leur ordonner de la suivre et de leur donner la Zakat et d’être patient avec eux, même s’ils sont injustes et d’abandonner la rébellion avec le sabre contre eux, tant qu’ils ne montrent pas de Koufr (mécréance) claire et évidente.

Ils ne doivent pas se laisser tromper par les glorifications mensongères qui leur sont faites et on doit faire des Dou’ahs pour eux pour qu’ils se réforment et qu’ils aient le succès.)

 

article_separator.png

14- Le Sheikh ‘Abdul-‘Aziz Ibn Baaz – Rahimahoullah – a dit : 

 

(Les Salafs ont averti contre les conséquences négatives de la rébellion contre les dirigeants, même s’ils font de la tyrannie et de l’injustice, tant qu’ils établissent la Salat parmi nous et ils s’empressent à leur donner la Nasihah.

Celui qui se rebelle contre les dirigeants et qui brandit son sabre et qui ébranle la sécurité, s’attend t-il à d’autre chose qu’à dormir sous les sifflements des balles ou qu’un inconnu vienne frapper à sa porte.

Nous demandons à Allah la sécurité et la paix.)

 

article_separator.png

15- Le savant de Hadith de son époque, le défenseur de la religion, Mohammad Naasiroud-Din Al-Albaani – Rahimahoullah – a dit dans un commentaire au sujet du verset (traduction rapprochée) :
(Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, les voilà les mécréants.) Al-Maidah : 44.
 
Il y a dans ce verset un point que négligent beaucoup de jeunes excités pour l’application du jugement de l’Islam.
C’est à cause de ce point que dans plusieurs cas, ils font des rébellions contre les dirigeants qui ne jugent pas selon l’Islam, ce qui créé beaucoup de tribulations et fait verser le sang des innocents.
Tout cela pour un simple excès d’enthousiasme et d’excitation pour lequel on ne s’était pas préparé.
L’obligation selon moi est de purifier l’Islam de ce qui n’en fait pas parti; comme les fausses croyances et les règles sans fondements, les opinions erronés et contraires à la Sounnah. Puis d’éduquer cette génération sur cet Islam purifié, Wallahoul-Mousta’aan!)

article_separator.png

16- Notre Sheikh Abou ‘Abdur-Rahman, Mouqbil Ibnou Hadi Al-Waadi’i – Rahimahoullah – a dit : 

 

(La rébellion contre les dirigeants est un grand malheur parmi les malheurs par lesquels les musulmans sont affligés depuis les temps anciens.

Al-Hamdoulillah, les gens d’Ahlous-Sounnah ne sont pas d’accord avec la rébellion contre le dirigeant musulman.

Car le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam)  a dit : 

 

« Celui qui vient pour diviser votre groupe alors que vous êtes réunis autour d’un homme, alors tuer-le! » 

 

Et le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam)  a dit : 

 

« Si un serment d’allégeance est donné à deux Khalifah, tuer le deuxième d’entre eux. » 

 

Et Le compagnon ‘Oubaadah Ibnous-Saamit (Radiyallahou ‘Anhou) dit :

 

(Le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam)  nous a appelé et nous lui avons donné l’allégeance.

Parmi les choses au sujet desquelles nous avons pris l’allégeance, il y a les suivantes : nous avons fait serment d’écouter et d’obéir, dans ce que nous aimons et dans ce que nous n’aimons pas, dans la difficulté et dans la facilité, et même si ceux qui nous prennent des privilèges sur nous dans la Dounya et de ne pas disputer le commandement à celui qui le détient, sauf si on voit un Koufr clair, au sujet duquel vous avez une preuve évidente venant d’Allah.)

 

La rébellion contre le dirigeant est une Fitnah et à cause de celle-ci le sang est versé et les musulmans deviennent plus faibles.

Même si le dirigeant est Kafir, il faut que les musulmans possèdent suffisamment de force pour l’affronter pour ne pas faire couler le sang des musulmans.

Car Allah dit (traduction rapprochée) : 

 

(Quiconque tue intentionnellement un croyant, Sa rétribution alors sera l'Enfer, pour y demeurer éternellement. Allah l'a frappé de Sa colère, l'a maudit et lui a préparé un énorme châtiment.) An-Nissa : 93.

 

Dans toute l’histoire d’Ahlous-Sounnah depuis les temps ancien, on remarque qu’ils ne permettent pas de se rebeller contre le dirigeant musulman.

Et à notre époque, le fait de se rebeller contre le dirigeant qui est Kafir nécessite que certaines conditions soient respectées.

S’il est ignorant, il doit être enseigné. Et cela ne doit pas mener à un mal qui est plus grand, ni à faire couler le sang des musulmans.)

 Le but de toutes ces citations est de montrer qu’il est obligatoire d’écouter et d’obéir aux dirigeants et d’être endurant face à leur injustice et leur tyrannie, comme nous avons mentionné les preuves de cela auparavant.

Et saches, frère lecteur, que la tyrannie du dirigeant n’est que contre lui-même en réalité et que de se rebeller contre lui n’est pas permis à cause de la corruption que cela amène dans la religion et dans la Dounya.

 

article_separator.png

Rassemblé et traduit par Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti.

Vendredi 28 Janvier 2011, Montréal, Québec, Canada.

 

Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti

Partager cet article

Annoncez la bonne nouvelle aux croyants (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Annoncez la bonne nouvelle aux croyants (vidéo)

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Publié dans Rappels - تذكر

Partager cet article

Hadith d'une grande valeur !

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Hadith d'une grande valeur !

Dans le hadith de Hudhayfah Ibn Al-Yaman rapporté dans les deux Sahîh, il dit :

 

«Les gens interrogeaient le Messager d’Allâh sur le bien, et moi je l’interrogeais sur le mal, de peur qu’il ne m’atteigne.

 

Je dis : Ô Messager d’Allâh ! Nous étions dans l’ignorance et le mal, et Allâh nous a apporté ce bien, donc y aura-t-il un mal après ce bien ?

 

– Oui.

– Et après ce mal, y aura-t-il un bien ?

– Oui, mais il sera troublé.

– Quel est ce trouble ?

– Des gens qui adoptent autre que ma Sunna et suivent une voie autre que la mienne, tu approuveras d’eux certaines choses et en réprouveras d’autres.

– Et après ce bien, y aura-t-il un mal ?

– Oui, des prêcheurs aux portes de l’Enfer, celui qui leur répond, ils l’y précipitent.

– Que m’ordonnes-tu si je vis cela ?

– Attache-toi au groupe uni des musulmans et leur imam.

– Et s’ils n’ont ni groupe uni ni imam ?

 

Éloigne-toi alors de tous ces groupes, même si tu dois pour cela mordre à la racine d’un arbre jusqu’à ce que la mort te saisisse dans cet état

 

Al-Bukhârî (6673), Muslim (1847)

Publié par salafs.com

حدثنا يَحيَى بن مُوسَى قَالَ حَدَّثَنَا الوَلِيدُ،قال: حَدَّثَنِي ابْنُ جَابِرٍ، قَالَ: حَدَّثَنِي بُسْرُ بْنُ عُبَيْدِ اللهِ الحَضْرَميُّ، قَالَ: حَدَّثَنِي أَبُو إِدْريسَ الخَوْلانيُّ،

أَنَّهُ سَمِعَ حُذَيْفَة بن اليَمَانِ -رضي الله عنه- يَقُولُ

كان الناس يسألون رسول الله-صلى الله عليه وسلم- عن الخير، وكنت أسأله عن الشر مخافة أن يدركني، فقلت: يا رسول الله، إنا كنا في جاهلية وشر فجاءنا الله بهذا الخير فهل بعد الخير شر؟

 قال: نعم. فقلت: فهل بعد هذا الشر من خير؟ قال: نعم وفيه دخن

قال قلت: وما دخنه؟

 قال: قوم يستنون بغير سنتي ويهدون بغير هديي تعرف منهم وتنكر، فقلت هل بعد ذلك الخير من شر؟

قال: نعم فتنة عمياء دعاة على أبواب جهنم، من أجابهم إليها قذفوه فيها

 فقلت: يا رسول الله، صفهم لنا

 قال: نعم، قوم من جلدتنا ويتكلمون بألسنتنا

 فقلت: يا رسول الله، وما تأمرني إن أدركت ذلك

قال تلزم جماعة المسلمين وإمامهم

 قلت فإن لم يكن لهم جماعة ولا إمام؟

قال: فاعتزل تلك الفرق كلها، ولو أن تعض على أصل الشجرة حتى يدركك الموت وأنت على ذلك

 البخاري 6673

Partager cet article

La compréhension du livre et de la sounna

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La compréhension du livre et de la sounna

Le ministre et savant, SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh (qu’Allâh le préserve), a expliqué qu’un grand nombre de personnes appelle au Livre et à la Sounnah, tous disent appeler au Livre (d’Allâh) et à la Sounnah.

 

Néanmoins, est-ce que cette façon d’appeler est suffisante ?

 

La réponse est plutôt que ce sont ceux qui ajoutent (à cela) le suivi au chemin des premières générations (qui voient juste).

 

Ceci est à l’exemple des paroles bien connues qui disent : « Nous comprenons le Livre et la Sounnah sur la voie des Compagnons (qu’Allâh les agrée), ou sur la voie des anciens pieux. » 

 

Ceci a une relation importante.

 

C’est ce qui fait la différence des Gens de la Sounnah aux autres, qu’ils puisent dans le Livre et la Sounnah, ou que notre voie soit le Livre et la Sounnah et ainsi de suite, cela est donc l’appel de beaucoup de personnes.

 

Cependant, nous comprenons le Livre par la compréhension qu’en ont eu les anciens pieux parmi les Compagnons et ceux qui les ont suivi, et nous comprenons la Sounnah par la compréhension qu’en ont eu les anciens pieux parmi les Compagnons et ceux qui les ont suivi.

 

Et c’est la raison pour laquelle il faut suivre la voie des premières générations parmi les émigrés et les Auxiliaires.

 

Et la référence aux premières générations (les tout premiers), est celle qui est faite à l’époque de ceux qui ont précédé les temps de troubles (de discorde). Comme Allâh – ‘Azza wa Djal – en a fait l’agrément (traduction rapprochée) :

 

« Les tout premiers [croyants] parmi les émigrés et les Auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allâh les agrée, et ils l’agréent. » [1]

 

Car il n’y en a pas un parmi eux qui a été une cause de dissension (qu’Allâh leur accorde agrément). Mais qui entendons-nous par les premières générations ?

 

Il y a une divergence de point de vue de la part des gens de science sur le sujet.

 

Certains d’entre eux ont dit que les premières générations, ce sont ceux qui ont prié sur les deux Qiblah.

 

D’autres ont dit que ce sont ceux qui ce sont convertis avant la trêve de Houdeibiyyah.

 

D’autres ont dit encore (parmi les gens de science) que ce sont ceux qui ce sont convertis avant la libération de la Mecque.

 

Et enfin, un dernier avis dit que ce sont les gens de Badr parmi les émigrés et les Auxiliaires.

 

Et ce qui est le plus juste en cela, est que les premières générations (les tout premiers comme mentionnés dans le verset) sont ceux qui se sont convertis avant la trêve de Houdeibiyyah.

 

Car après cela, beaucoup sont entrés en Islâm comme Allâh – ‘Azza wa Djal – l’a dit :

 

« On ne peut comparer cependant celui d’entre vous qui a donné ses biens et combattu avant la conquête... ces derniers sont plus hauts en hiérarchie que ceux qui ont dépensé et ont combattu après. Or, à chacun, Allâh a promis la plus belle récompense » [2]

 

Ensuite les autres paroles existantes sur le sujet sont infondées. SHeikh al-Islâm (Ibn Taymiyyah) en a justement fait le rejet dans son ouvrage « La méthodologie de la Sounnah prophétique », où il nous a parfaitement expliqué les différentes paroles des Compagnons (sur ce point). [3]

 

[1] Coran, 9/100

[2] Coran, 57/10

[3] Al-Lalî ul-Bahîyyah fî Charh al-‘Aqîdat il-Lawâssitiyyah du SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh, 1/524-525

 

copié de manhajulhaqq.com

Cheikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli Ash-Cheikh - الشيخ صالح بن عبد العزيز بن إبراهيم آل الشيخ

Partager cet article

La méthodologie (manhaj) authentique du croyant

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La méthodologie (manhaj) authentique du croyant

Le ministre et savant, SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh (qu’Allâh le préserve), a dans le cadre d’une conférence de référence, expliqué le principe dans la pensée et la raison du musulman.

 

Il dit que ce qui est bien connu de la voie des Prophètes (‘alayhim as-sallam), de la voie des Compagnons et des Califes bien guidés et leur exemple, est qu’ils sont dans la voie de la science et de l’action.

 

Cette voie comprend la science, les actions et l’adoration, et propose également un mode de pensée en la matière.

 

Et c’est la raison pour laquelle Allâh leur accorde l’éloge dans le Qor’ân comme étant des gens de foi dans la pensée, la réflexion et la dévotion, pour ce qui est de leur perspicacité et personne.

 

Allâh a conclu plusieurs versets en indiquant qu’il y a en ces versets un signe ou des signes pour ceux qui réfléchissent ou qui raisonnent.

 

La raison et la pensée ont une place très importante.

 

Bien plus, Allâh a envoyé Ses éclaircissements, signes et preuves aux Prophètes, certifiés dans la pratique par les gens de raison et leur raisonnement.

 

Ils savaient que cela était des preuves et des signes provenant d’Allâh – Djalla wa ‘Ala, tout comme Abû Bakr as-Sadîq (radhiallâhu ‘anhu) lorsqu’il lui a été demandé au sujet de l’ascension nocturne du prophète aux cieux, et son retour dans la même nuit :

 

« Comment crois-tu en cela ? » 

Il dit : « Je le crois dans ce qui est au delà de cela, il puise son inspiration du ciel et nous, nous sommes auprès de lui. » 

 

Ceci est le résultat d’une méthodologie authentique dans la pensée et l’analyse des sujets.

 

Car certes, lorsque la méthodologie est bonne, il n’y a plus de place au soupçon.

 

SHeikh dit que comme nous le savons, il n’y a rien de véritable dans cette vie aujourd’hui, si ce n’est l’apprentissage de la méthodologie authentique permettant d’accéder aux résultats, que ce soit en matière de science ou en matière de pratique.

 

Nous disons par exemple que la méthodologie dans le Dogme est comme cela, la méthodologie dans la Croyance (Manhaj fîl-‘Aqîdah) et ce qui atteste (prouve) cette Croyance, comment nous abordons les textes et de quelle manière nous les comprenons.

 

Dans la méthodologie de la jurisprudence (Manhaj fîl-Fiqh), les savants ont développé les fondements de la jurisprudence.

 

Pour la méthodologie dans la tradition (Manhaj fîl-Hadîth), les savants ont développé les règles de la tradition.

 

Concernant la méthodologie dans les biographies (Manhaj fîs-Sîra), les savants ont développé les principes de la biographie, et pour l’histoire ils ont expliqué les règles de l’histoire.

 

Dans la langue, ils ont développé la grammaire. Dans la rhétorique et les sens approximatifs, ils ont développé les fondements de l’éloquence.

 

De la même manière pour ce qui est de l’exégèse, ils ont développé les règles scientifiques du commentaire du Qor’ân, et il en est ainsi dans beaucoup de sujets.

 

De même dans le domaine du cheminement spirituel et de l’adoration, il y a une méthodologie (Manhaj) et une voie (Tarîq) en cela que les anciens pieux ont tracées au point d’avoir explicité leur traité faisant référence au cheminement.

 

C’est comme ce qui est parvenu au Prophète concernant trois hommes qui dirent : « Moi je prierai désormais toute les nuits et je ne dormirai plus », un autre dit : « Moi je jeûnerai et ne mangerais plus » et le troisième dit : « Moi je ne me marierai pas avec les femmes. »

On informa le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) de leur pratique, leur voie et pensée dans cette affaire, qui est une méthodologie dans la pratique (Manhaj al-‘Amal) et il dit : « Moi je prie et je dors, je jeûne et je mange et je me marie avec les femmes. Celui qui s’éloigne de ma Sounnah, ne fait pas parti des miens. »

 

La méthodologie dans la science et la méthodologie dans la pratique sont très importantes pour le cheminement dans la voie droite.

 

Le bénéfice de cette méthodologie (Manhaj) est qu’elle préserve la personne musulmane dans la voie à tout moment et son jugement sur les choses.

 

Quand la méthodologie est droite, la pensée est authentiquement conforme à la Législation, au Livre et à la Sounnah, ainsi que sur la voie des anciens pieux, sur la base des textes sur lesquels se fondent les imâms parmi les gens de science, ceux pour qui la communauté a témoigné de leur guidance, cela préserve la personne des erreurs.

 

Telle est la connaissance des gens de science dans les fondements de la jurisprudence, les fondements des traditions, du commentaire du Qor’ân et de la grammaire, de telle sorte que toutes ces choses soient des choses qui contrôlent tous les fondements des lois, et ces fondements préservent des erreurs dans la science.

 

Il en est de même pour les affaires relevant de la Communauté et de ce qui se passe dans la vie quotidienne, et de comment le musulman fait face à cela dans la réalité.

 

Cela véritablement, est un besoin fondamental pour la méthodologie et pour la voie (à suivre).

 

 Publié par manhajulhaqq.com

Cheikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli Ash-Cheikh - الشيخ صالح بن عبد العزيز بن إبراهيم آل الشيخ

Partager cet article

Jugement de celui qui ne lit rien du Coran après Al-Fatiha

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Jugement de celui qui ne lit rien du Coran après Al-Fatiha

Question de Abou Yussuf :

 

Je suis Imam et j’ai accompli la prière du Dhor en groupe, j’ai lu la sourate Al-Fatihah dans la deuxième raka’at sans l'avoir suivie de ce que je peux du Coran après celle-ci.

 

Ensuite, je me suis incliné, et j’ai fait une prosternation de distraction (ou de l’oubli) à la fin de la prière.

 

Est-ce que ma prière est valable ?

 

Réponse :

 

Oui, ta prière est valable tant que tu as lu la Fatihah, lire une sourate après elle est Sounna.

 

Toi, tu as délaissé simplement la Sounna.

 

Ta prosternation de l’oubli suite au délaissement de cette sounna est correcte.

 

Ta prière est valable insha Allah.

 

 Publié par nur.al.quran.online.fr

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article