Les voies des savants sont diverses

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Les voies des savants sont diverses
Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a expliqué dans un traité des plus important, que lorsque par leurs méthodologies, leurs chemins spirituels et leurs politiques, les savants, les SHeikhs et émirs poursuivent comme seul but le Visage d’Allâh – Ta’âla - et non les passions.
 
Cela de telle sorte qu’ils s’en tiennent à la croyance et à la religion absolue à savoir : adorer Allâh Seul sans associé, suivant de leur Seigneur, ce qui a été descendu vers eux – le Livre et la Sounnah – autant que possible, après un effort d’interprétation complet.
 
Et bien cela est pour eux - sous certains angles - l’équivalent des sentiers légiférés et méthodologiques des prophètes.
 
Ils seront certes récompensés pour avoir recherché le Visage d’Allâh et l’avoir adoré Lui Seul sans associé, ce qui constitue la religion de base et absolue.

De même que les prophètes seront récompensés pour L’avoir adoré Lui Seul sans associé.
 
Ils seront également récompensés pour avoir obéi à Allâh et à Son Messager, pour ce à quoi ils s’en sont tenus.

Telle est la législation de Son Messager et sa méthodologie.

De même, tout prophète sera récompensé pour avoir obéi à Allâh selon sa Législation et sa méthodologie.
 
Leurs législations et méthodologies aux savants, SHeikhs et émirs, sont de diverses dispositions.

Les traditions prophétiques parviennent par exemple à l’un d’entre eux différemment d’un autre.

Pour lui, certains versets du Qor’ân se commentent d’une manière dont la formulation diffère de celle d’un autre.

Pour ce qui est de faire la composition entre les textes et de tirer d’eux des jugements, il procède selon un type d’accommodement et d’adaptation qui n’est pas celui adopté par un autre.

Il en va pareillement pour leurs actes d’adorations et orientations : celui-ci s’en tient à tel verset ou tel hadîth, et celui-là à un autre.

Également pour ce qui est de la science.

Il y a des savants qui cheminent en suivant la voie de tel savant, laquelle est donc aussi leur voie ; jusqu’à ce qu’ils entendent les propos d’un autre et empruntent sa voie, celle des deux voies qu’ils avaient jusque là préférée, étant alors abandonnée.

Les dires les concernant –  Ajoute Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) - et les actions remontant à eux, sont de diverses sortes de ce point de vue.

Ils leur avaient pourtant été ordonnés de faire commander la religion et de ne pas être divisés à son propos, de même que cela avait été ordonné aux messagers.

Ils leur avaient par ailleurs été ordonnés de ne pas diviser la communauté – celle-ci étant au contraire une seule communauté – comme cela avait été ordonné aux messagers.

Dans leur cas, l’ordre était même plus ferme du fait qu’une Législation unique et un Livre unique les rassemblaient.

S’agissant de la somme (de choses) au sujet desquelles les savants ont divergés, on ne dira pas qu’Allâh ordonna à chacun d’entre eux, intérieurement et extérieurement, de s’en tenir à ses positions comme Il ordonna cela aux prophètes de s’en tenir à leurs messages ; si même ceci sont les propos d’un groupe des gens de la rhétorique.

Allâh, incontestablement, ordonna à chacun d’entre eux de rechercher la vérité dans la mesure du possible et de leurs capacités.

S’ils l’atteignent, cela étant.

Sinon (traduction rapprochée) :

« Allâh n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » – « Seigneur, ne nous châtie pas s’il nous arrive d’oublier ou de commettre une erreur. »

Allâh de répondre : « Je l’ai fait. »

Allâh – Ta’âla – dit 
(traduction rapprochée) :

« Il ne vous sera pas tenu rigueur pour ce par quoi vous avez fauté. »

Celui qui reproche et blâme les savants pour une chose pour laquelle Allâh ne les blâmes pas, s’en comporte comme un ennemi.

Qui veut, à l’opposé, faire de leurs paroles et de leurs actes l’équivalent de la parole et de l’action du Prophète préservé de toute erreur, et se fait leur auxiliaire en vue de leur triomphe, sans guidance venant d’Allâh, celui-là agit aussi comme un ennemi, et suit sa passion sans guidance venant d’Allâh.

Celui qui fait ce qui lui est ordonné, en fonction de sa situation, qu’il s’agisse de l’effort d’interprétation qu’il est capable de mener ou du suivit d’un exemple (en une personne) - lorsqu’il n’est pas capable d’un effort d’interprétation et que, en sont suivit, il emprunte le chemin de la justice - agira de manière modéré.

L’affaire en effet, a pour condition  la capacité 
(traduction rapprochée) :

« Allâh n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » [1]

Il incombe au Musulman, où qu’il soit, de soumettre son visage à Allâh en agissant avec excellence et de persister en une telle soumission.

Soumettre son visage (à Allâh), consiste en la consécration à Allâh et rendre excellente sa belle action.

Médite cela, car il s’agit d’un fondement absolue, utile et d’une grande importance.  [2]

[1] Coran, 2/286
[
2] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 3/112

 

copié de manhajulhaqq.com
 
Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

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Conditions d’acceptation des oeuvres

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Conditions d’acceptation des oeuvres

Une action n'est acceptée par Allah le Béni et le Glorifié que si elle contient 2 conditions

 
Premièrement : elle doit être faite exclusivement (en toute pureté) pour le Visage d'Allah le Puissant et Majestueux.
 
- Deuxièmement : elle doit être juste et elle ne peut être juste, que si elle est établie sur la sunna, sans s'y opposer.
 
Il a été confirmé par les chercheurs des gens de science, que tout acte présumé d'adoration que le prophète ( sallallahu ' alayhi wa sallam) n'a pas légiféré par sa parole , ou qu'il n'a pas exécuté pour se rapprocher d'Allah - est en opposition avec la sunna.
 
Donc la  sunna consiste en deux parties, sunnatul fi'iliyyah (la sunna des actions) et sunnatut tarkiyyah (la sunna de délaissement). 
 
Ainsi quels soient les actes d'adoration que le prophète ( sallallahu ' alayhi wa sallam) a délaissé, alors c'est une sunna de les délaisser.
 
Ne voyez-vous pas les exemples de cela pour l'adhan (l'appel à la prière) des deux 'ids et pour l'enterrement des morts, bien qu'une personne puisse être occupée dans le souvenir et la glorification d'Allah le Puissant et Majestueux.
 
Il n'est pas permis de se rapprocher d’Allah par cela.
 
En effet les compagnons du prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) ont compris cette signification, donc ils ont émis des avertissements généraux contre les innovations, comme ce qui est rapporté à ce sujet de Hudhayfa (radiyalaahu ' anhu), qui a dit :
 
"Tout acte d'adoration que les compagnons du messager d'Allah n'ont pas exécuté, alors ne les faites pas."
 
' Abdullah Ibn Mas'oud ( radiyallahu ' anhu) a dit :
 
"suivez et n’innovez pas, car en effet vous avez été comblés. Accrochez-vous aux anciennes questions." [1]
 
Ainsi quiconque établit son adoration d'Allah conformément à la sunna de son prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) et ne la mélange pas avec l'innovation, et se réjouit ensuite de l'acceptation d'Allah de son obéissance.
 
Allah le placera sûrement au Paradis. Qu’Allah nous mettent parmi ceux qui entendent la parole et obéissent ensuite dans la bonté.
Sans titre 1-copie-1
Sachez que l'innovation que vous rencontrerez est de deux types


Les innovations qui ont été extrapolées d'un texte et leur nouveauté sont mentionnées dans les livres des gens de science et c'est un signe qu'elle est parvenue à eux, et ce type est abondant.

L'autre type est, les innovations qui ne sont trouvées dans aucun texte.

 

Au contraire la connaissance des principes et des fondations jugent qu'elles sont des innovations. Donc c'est la preuve qu'elles sont dépourvues d'origine.

Sans titre 1-copie-1
Donc ces innovations proviennent des questions suivantes

Premièrement : les hadiths faibles. Il n'est pas permis de les employer comme preuve, ou de les attribuer au prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam).

Selon ce que j'ai expliqué dans l'introduction de '  Sifatus Salatun Nabee ', ce genre d’action ne nous est pas permis, et c'était la méthodologie d'un groupe des gens de science comme Ibn Taymiya.


- Deuxièmement : les hadiths inventés, ou ceux pour lesquels il n'y a aucune base.

Leur question est bien connue de quelques  fuqahaa `(juristes légaux), aujourd’hui encore ils basent toujours leurs décisions sur eux.

Ceux-ci sont de l'essence même de l'innovation et des questions nouvellement inventées !


- Troisièmement : Raisonnement et approbations (istihsanat) fait par certains des juristes légaux - particulièrement les derniers parmi eux - non soutenu par quelconque preuves légales.

Plutôt elles ont continué, comme une question accepté par les musulmans, jusqu’à ce qu'elles soient placées au rang de  sunnahs qui doivent être suivies !

Il n'est pas inconnu de celui qui a la compréhension dans sa religion, qu’il n'est pas permis de suivre cela, puisque rien ne peut être légiféré à part ce qui est légiféré par Allah.

Ainsi si une action est acceptable selon le juge- s'il est  un mujtahid - alors Allah ne le punira pas pour cela.

Quant aux gens qui le prenne comme une législation, ou une  sunna, alors non.

Ainsi comment cela peut-il être quand certaines de ces actions s'opposent aux actions rapportées de la  sunna, comme suivront si Allah, le Glorifié, le veut.


- Quatrièmement : les coutumes ou les superstitions qui ne sont pas de la révélation et ne sont pas attestées par l'intellect, bien que certains des gens ignorants puissent œuvrer selon elles et les prendre comme révélation.

Ceux-ci ne peuvent pas être soutenus par leurs autorités, même si certains d'entre eux sont des prêcheurs vers la science, ou de ceux qui ont leur aspect.

Alors vous devez savoir que le danger de ces innovations n’est pas seulement dans une question, plutôt il est sur plusieurs niveaux.

Certains d'entre eux sont clairement  du shirk (donner des associés à Allah) et de la mécréance, comme vous pouvez le voir, et certains d'entre eux sont moins que cela.

Cependant, il nous est obligatoire de savoir que la plus petite innovation qu'un homme apporte dans la religion est interdite après que sa question ait été clarifiée (la religion est complète).

Donc les innovations ne sont pas - comme le pensent certaines personnes - seulement au niveau du  makrouh (détestable).

Comment cela pourrait-il en être ainsi quand le messager d'Allah ( sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit :

"toute innovation est un égarement et tout égarement est dans le Feu." ? [2] ce qui signifie, que celui qui le fait est dans le Feu.

En effet l’imam Ash-Shatibi a confirmé cela avec les meilleurs des explications dans son livre,  'Al-I'itisam'.

C’est pourquoi, la question de l’innovation est un grand danger.

La plupart des gens sont ignorants de cela, à part un groupe des gens de science.

Ainsi, vous suffit comme une preuve quant au danger de l’innovation, la parole du messager d'Allah :

"en vérité Allah voile le repentir de toute personne de l'innovation, jusqu’à ce qu'il ne laisse son innovation."

Ceci est rapporté par Tabarani et par Diya`ul Maqdisi dans ' Al-ahadithul Mukhtarah' , et d'autres qu'eux avec une chaîne authentique de narrateurs et Al-Mundhiri l’a déclaré bon. (Hassan) [3]

Donc je finis avec ces grands conseils au lecteur, d'un grand savant des premiers savants des musulmans : Shaykh Hassan Ibn ' Ali Al-Barbahari, qui était parmi les compagnons des compagnons de l'imam Ahmad, il est mort en l’an 329. Il a dit :

" Prenez garde aux petites innovations, parce qu'elles poussent et deviennent grandes.
C'était le cas de chaque innovation apportée dans cette Umma.
Elle commençait comme quelque chose de petit, portant une ressemblance à la vérité, c’est pourquoi ceux qui y sont entrés ont été induits en erreur et étaient ensuite incapables de la laisser.
Donc elle a grandi et est devenue la religion qu’ils ont suivi, ainsi ils ont dévié du chemin droit et ont ainsi quitté l’islam.
Qu’Allah vous fasse miséricorde! Examinez soigneusement le discours de tous ceux que vous écoutez, à votre époque en particulier.
N'agissez pas donc avec hâte, ni n’entrez dans tout de cela, avant que vous ne demandiez et voyiez : qui des compagnons du prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) en parle, ou qui (des premiers) savants ?
Ainsi si vous trouvez une narration d'eux à propos de cela, accrochez-vous y, et n’allez pas au-delà, ni ne donnez la préséance à quelque chose sur cela , sinon vous tomberez dans le Feu. "


Apprenez donc – qu’Allah vous fasse miséricorde - que l’islam d’un serviteur n’est pas complet, jusqu’à ce qu’il ne devienne un musulman obéissant et véridique.

Ainsi quiconque prétend que quelque chose reste de la question de l’islam, non achevé par les compagnons du messager d'Allah ( sallallahu ' alayhi wa sallam), alors il a, certes, menti sur eux et a causé un schisme en faisant cela et il a menti sur eux.

Donc il est un innovateur, égaré et égarant (les gens), innovant dans l’islam ce qui n’en fait pas partie. [4]
Sans titre 1-copie-1
L’imam Malik, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :

"La dernière partie de cette umma ne sera rectifiée, que par ce qui a rectifié sa première partie. Ainsi tout ce qui ne faisait pas partie de la religion à cette époque, ne peut pas faire partie de la religion aujourd'hui. [5]

Qu’Allah fasse miséricorde à notre prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) qui a dit :

"Je n'ai rien laissé qui vous rapproche d'Allah, sans que je ne vous l’ai commandé et je n'ai rien laissé qui vous éloigne d'Allah et vous rapproche du Feu, sauf que je ne vous l’ai interdit."
[6]

La louange est à Allah, par la faveur de qui les actions justes sont perfectionnées.

[1] Notes des traducteurs: Rapporté authentiquement dans Ad-Darimi (no) 211)  - Tabarani dans Al-Kabir (No 8870), Al-Bayhaqi (No 204), Ibn Wadah dans Bid'ah wan-Nahi ' Anha (p. 10) et aussi de Qatadah (p.11). Rapporté aussi par Abi Khaythamah dans Al-'Ilm (No 54). Shaykh Al-Albani a authentifié la narration dans Bid'ah wan-Nah ' Anha.
[2] Notes des traducteurs: Voir : Sahih Muslim(3/11), Ahmad (3/381), Nasa`i (1/234), Al-Bayhaqi (3/214). Une vérification complète de ce hadith peut être trouvée dans le livre, ' Khutbatul Hajah ' de shaykh Muhammad Nasirud din Al-Albani.
[3] Notes des traducteurs: Voir Silsilatul Ahadithus Sahihah (No 1620).
[4] Rapporté dans Tabaqatul Hanabilah (2/18-19), d'Ibn Ab Ya'ala.
[5] Notes des traducteurs: Rapporté dans Ash-Shifa ` de Qaie ` Iyyadh, (2/676).
[6] Notes des traducteurs: Rapporté dans les Sunan de l’mam Ash-Shafi'i (1/14) et par Al-Bayhaqi (7/76) et par Al-Khatib dans Al- Faqeehwal-Mutafaqqih (1/93).
 
Traduction (p. 100-105) du livre, '  Nabi Hujjatun '
Article tiré du site troid.org
Traduit par Maz Qureshi
copié de salafs.com
 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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La récompense du pèlerinage (audio)

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La récompense du pèlerinage (audio)

Nous rappelons la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم, et vous les arabes, vous nous aiderez à comprendre ce hadith, son sens est-il global ou spécifique :


«Les cinq prières sont semblables à une rivière coulant devant la maison de l’un d’entre vous et dans laquelle il se laverait cinq fois par jour.
Pensez-vous qu’il resterait une quelconque saleté sur son corps ?
 
– Non, ô Messager d'Allah !
– 
Il en est de même pour les cinq prières par lesquelles Allah pardonne les péchés.»

S’agit-il exclusivement des petits péchés, ou de petits et grands péchés ?

Que comprenez-vous de ce hadith ?

«Pensez-vous qu’il resterait une quelconque saleté sur son corps ?»

Les premiers arabes ont dit : non.

Ainsi, si nous voulons expliquer ce hadith en disant qu’il ne concerne que les petits péchés, nous devrions dire : Pensez-vous qu’il resterait une quelconque saleté sur son corps ?
– Non, c'est-à-dire aucun petite saleté, mais les grandes saletés sont toujours présentes sur l’ensemble du corps.

Est-ce là le sens du hadith ?

Je ne pense pas qu’un non arabe comme moi puisse dire cela et le comprendre de cette manière.

C’est pourquoi il faut comprendre des hadiths évoquant le pardon des péchés, qu’ils concernent la prière ou le pèlerinage, qu’ils concernent l’ensemble des péchés, grands ou petits. 

Il en est exactement de même pour ce hadith – et le pèlerinage arrive bientôt, si Allah le veut :

«Celui qui accomplit le pèlerinage sans avoir de rapport sexuel ou commettre quelconque perversité, revient de son pèlerinage comme au jour de sa naissance.»

L’enfant naît-il avec des fautes et des grands péchés ?

Naturellement non, donc les hadiths évoquant le pardon des péchés concernent les petits et grands péchés.

Mais, ce qu’il faut signaler et qui lève l’ambiguïté chez certaines personnes concernant celui qui commet comme on dit dans le  Shâm 99% de péchés mais accomplit la prière verra ses péchés pardonnés même s’ils sont aussi nombreux que l’écume de la mer. 

Je veux attirer votre attention sur le fait que la prière qui vient expier les grands péchés et a fortiori les petits péchés, n’est pas notre prière.

Nous suffit d’obtenir de notre prière la moitié de sa récompense, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit dans un hadith authentique :

«L’homme accomplit une prière dont il n’obtient que le dixième de la récompense, le neuvième, le huitième, le septième, le sixième, le cinquième, le quart, le tiers, ou la moitié.»

Le Prophète صلى الله عليه وسلم s’est arrêté à la moitié et cela signifie que les gens ne tireront que la moitié de récompense de la meilleure prière qu’ils puissent accomplir.

Alors que dire de celui qui n’en obtient même pas le dixième ?

Celui qui accomplit une prière dont il obtient la moitié de la récompense, a-t-il accompli la prière qui expie les grands péchés ?

Ceci est une chose. 

Puis, lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

«il revient de son pèlerinage comme au jour de sa naissance

S’agit-il du pèlerinage que nous accomplissons à notre époque, où la plupart des gens n’accomplissent même pas en apparence le pèlerinage de la manière dont le Prophète صلى الله عليه وسلم l’a accompli.

Plus encore, ils introduisent des extravagances pour se soustraire à l’accomplissement de nombreux actes obligatoires.

Aujourd’hui, nous débattions avec un individu que nous considérons parmi les musulmans pieux, in shâ Allah, sur une faiblesse que nous connaissons de lui.

Il voulait que nous lui donnions une fatwa, pour charger quelqu’un de lapider à sa place les stèles au deuxième jour de campement à Minâ.

C'est-à-dire qu’il voulait partir avant que cela ne soit permis en chargeant quelqu’un de lapider pour lui.

Et les exemples de la sorte sont très nombreux.

Ils cherchent par tous les moyens à réduire les actes du pèlerinage au point d’en faire un acte purement apparent. 

Ce mérite : «il revient de son pèlerinage comme au jour de sa naissance.» convient-il à la plupart des pèlerins qui n’accomplissent même pas le pèlerinage comme il se doit en apparence.

De plus, les pèlerins de nos jours s’en tiennent-ils aux qualités nécessaires pour obtenir l’expiation des péchés «sans avoir de rapport sexuel ou commettre quelconque perversité» et qu’on puisse dire : que tel pèlerin se réjouisse, on lui a pardonné de tous ses péchés !

Non, au contraire on ne peut dire à une grande partie des pèlerins que leur pèlerinage est accepté.

Et pour un autre groupe de pèlerins, et nous en avons entendu certains insulter la religion et le Seigneur de l’univers, alors qu’ils pensent qu’ils sont sortis pour accomplir le pèlerinage pour Allah, s’applique la parole de ce poète ancien :
 
«Tu n’as pas accompli le pèlerinage,
mais c’est ta monture qui l’a accompli.»
 
Si l’on se remémore toutes ces vérités qui sont en résumé : qu’aucun prieur n’accomplit une prière complète, et qu’aucun pèlerin n’accomplit un pèlerinage complet.

S’il en est ainsi, accomplir une prière qui expie tous les péchés et un pèlerinage qui expie également tous les péchés est comme on disait dans le passé plus rare que la chamelle rousse.

Ces hadiths sont donc des hadiths d’encouragement et d’avertissement qui encouragent le prieur à accomplir de la meilleure manière sa prière afin d’atteindre ce pardon.

Par contre, être sûr d’atteindre ce pardon est loin du sens voulu (dans le hadith).

De même pour le pèlerinage, on doit essayer d’accomplir le pèlerinage vers la Maison Sacrée d’Allah en délaissant la perversité, les mauvaises paroles, les disputes, comme Allah dit (traduction rapprochée) :

«Le pèlerinage a lieu pendant des mois connus. Et pour celui qui se met en état de sacralisation, point de rapport sexuel, ni de perversité, ni de dispute pendant le pèlerinage.»

Celui qui s’efforce d’accomplir son pèlerinage de la meilleure façon comme cela a été rapporté dans le verset et les hadiths peut revenir comme au jour de sa naissance, nettoyé de tous ses péchés.

En résumé, on peut espérer le pardon de tous les péchés pour celui qui accomplit sa prière et son pèlerinage à la perfection.
 
Question :


Mais n’y a-t-il pas une contradiction avec le hadith qui dit que les péchés du vendredi au vendredi suivant sont pardonnés, tant qu’on évite les grands péchés ?

Réponse :

Cette spécification est semblable à celle citée dans le hadith disant que la prière en groupe est supérieure à la prière seul de 25 degrés, puis il a été dit 27, et Allah accorde ce qu’Il veut à Ses serviteurs.

Cela a été dit avant la hadith :

«il revient de son pèlerinage comme au jour de sa naissance.»

ou cet autre hadith :

 

«Pensez-vous qu’il resterait une quelconque saleté sur son corps ?»

 

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Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Les moyens de faire la prêche à notre époque

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les moyens de faire la prêche à notre époque

Question :

 
Comment évaluez-vous la réalité de la Da’wa, de nos jours ?
 
Quels sont les axes majeurs qui doivent être pris en compte face aux nouveautés et aux défis actuels ?
 
Réponse :
 
À notre époque, Allah Tout-Puissant et Très-Grand, nous a encore davantage facilité la Da’wa, par des moyens qui n’étaient pas accessibles auparavant, et la Da’wa est aujourd’hui grandement facilitée, par l’intermédiaire de nombreuses voies, et expliquer aux gens leurs obligations est possible de nos jours à travers des voies différentes, comme par la radio, la télévision et les journaux, et des voies différentes.

 

C’est une obligation pour les gens de science et de foi et pour les successeurs du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, de prendre en charge cette obligation, de s’entraider dans cette tâche, de transmettre les messages d’Allah aux serviteurs d’Allah et de ne pas craindre, pour Allah, d’être blâmé par les critiqueurs.
 
Ils ne doivent pas accorder de préférence ni à la personne âgée, et ni au jeune, ni au riche, ni au pauvre, mais ils doivent transmettent l’ordre d’Allah à tous les serviteurs d’Allah, comme Allah l’a révélé et comme Il l’a prescrit.
 
Cette obligation peut être une obligation individuelle (Fardh ‘Aïn) pour toi, s’il n’y a pas, dans l’endroit où tu te trouves, de personne qui s’occupe de cette mission-là excepté toi, car ordonner le convenable et réprouver le blâmable peut être une obligation individuelle et une obligation qui incombe à une partie des musulmans seulement (Fardh Kifâya).
 
Si tu te trouves dans un endroit où il n’y a que toi pour s’occuper de la prêche, et transmettre l’ordre d’Allah, l’obligation t’incombe alors personnellement.
 
Mais, si tu trouves autre que toi pour s’occuper de la  Da’wa, de propager le message, d’ordonner le bien et d’interdire le mal, cela devient pour toi un acte méritoire (Sunna).
 
Si tu t’empresses à faire le bien et que tu es sérieux à le faire, tu rivaliseras dans les bonnes œuvres et tu seras un précurseur dans l’obéissance à Allah.
 
La preuve pour dire que la  Da’wa est une obligation communautaire (si une partie de la communauté s’en occupe, l’obligation ne pèse plus sur le reste de la communauté) est la Parole d’Allah Tout-Puissant et Très-Grand (traduction rapprochée) :
 
« Que soit issue d’entre vous une communauté (un groupe) qui appelle au bien. » (1)
 
Al-Hâfizh Ibn Kathîr a dit au sujet de ce verset, en résumé : que soit issue de vous un groupe qui s’occupe de cette chose importante qui est d’appeler à Allah, de propager Sa religion, et de transmettre Son ordre, Exalté soit-Il.
 
On sait que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a appelé les gens à Allah et a accompli l’ordre d’Allah [de transmettre le message] à Mekka, suivant sa possibilité, et les Compagnons ont fait de même, qu’Allah soit satisfait d’eux, suivant leurs capacités, puis après avoir émigré, ils ont pu mieux prêcher et plus facilement ; ensuite, après la mort du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, les Compagnons se sont dispersés dans différents pays ; ils ont fait la  Da’wa suivant leurs possibilités et la science qu’ils détenaient.
 
Lorsque le nombre de prêcheurs diminue et les actes blâmables augmentent, et que l’ignorance se généralise – comme c’est le cas aujourd’hui - la Da’wa devient une obligation pour tout le monde suivant sa possibilité. 
 
Si la personne se trouve dans un endroit restreint comme un village ou une ville, ou quelque chose comme cela, et on trouve dans ce lieu quelqu’un qui remplit la mission, et transmet le message d’Allah, c’est suffisant et transmettre le message devient pour un autre que lui un acte méritoire. 
 
En effet, cette personne présente les preuves [de leurs obligations aux gens] et si cela a été effectué par un autre que toi, alors le message d’Allah a été transmis. 
 
Mais en ce qui concerne les autres endroits et les autres gens, il incombe aux savants, suivant leurs possibilités, de transmettre le message d’Allah par tous les moyens qu’ils peuvent, et ceci est une obligation pour tout le monde suivant leurs possibilités.
 
De cela, on déduit que l’obligation de chacun (Fardh ‘Ain) et l’obligation pour une partie de la communauté (Fardh Kifâya) est relative et elle diffère selon les situations : cette obligation peut être obligatoire pour certains peuples et certaines personnes, et méritoire pour certaines autres personnes et peuples, car il se trouve chez eux quelqu’un qui s’occupe de cette mission, et cela suffit pour dégager la responsabilité des autres.
 
Quant aux dirigeants et à ceux qui ont les moyens, il pèse sur eux une plus grande obligation encore ; ils doivent transmettre la Da’wa vers toutes les contrées, suivant leur capacité et de la meilleure manière possible, et dans les langues vivantes que les gens parlent. 
 
Il faut transmettre le message d’Allah en ces langues jusqu’à ce que la religion d’Allah parvienne à chacun dans la langue qu’il connaît, en arabe et dans les autres langues, et cela est possible de nos jours et c’est facilité par les moyens qui ont été cités précédemment : la radio, la télévision, les journaux et les autres médias, qui sont faciles d’accès aujourd’hui contrairement à avant.
 
Il incombe également aux prêcheurs lors des fêtes, des rassemblements et autres, de transmettre ce qu’ils peuvent des ordres d’Allah le Tout-Puissant et le Très-Grand, et qu’ils propagent la religion d’Allah suivant leur capacité et leur science.
 
[En effet, il faut contrecarrer] au vu de la propagation des idéologies destructrices et des appels à la mécréance et à renier Allah, les révélations et la vie de l’au-delà, et au vu de la propagation de la chrétienté dans beaucoup de pays, et d’autres appels à l’égarement. 
 
Au vu de tout cela, la Da’wa est devenu de nos jours, l’obligation de tous, une obligation pour l’ensemble des savants, et les gouvernants musulmans. 
 
Ils doivent transmettre la religion d’Allah suivant leurs possibilités et leurs moyens, par écrit et par oral, par la radio et par tous les moyens qu’ils peuvent utiliser et qu’ils ne se désistent pas devant cette mission, et qu’ils ne passent pas leur temps à parler sur untel ou untel, car le besoin pressant aujourd’hui est de s’entraider, de s’associer et de se soutenir pour cette grande mission, plus qu’avant encore.
 
En effet, les ennemis d’Allah s’entraident et se soutiennent les uns les autres par tous les moyens, pour barrer la route vers Allah, faire douter les gens dans leur religion, et les appeler vers ce qui les fera sortir de la religion d’Allah le Tout-Puissant et le Très-Grand. 
 
C’est donc une obligation aux musulmans de s’opposer à cette activité impie par une activité musulmane et par l’appel à l’islam, à différents niveaux, à l’aide de tous les moyens et par toutes les voies possibles. Enfin, ceci est pour remplir la mission de Da’wa qu’Allah a confiée à Ses serviteurs.
 

(1) La Famille d’Imrân, v. 104.

 

Revue des Recherches Islamiques, n°40, page 136-139 
 Publié par fatawaislam.com

 
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Le mérite des 10 premiers jours de Dhul-Hijja et quelques règles concernant le sacrifice

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Le mérite des 10 premiers jours de Dhul-Hijja et quelques règles concernant le sacrifice
Le mérite des 10 (premiers) jours de Dhul-Hijja
 
(12ème mois du calendrier musulman, le mois du Pèlerinage)
 
Allah dit (traduction du sens des versets) :

« Par l'Aube, et par les dix nuits. » [l’Aube, v. 1 et 2] 
 
Ibn Kathîr - qu’Allah lui fasse miséricorde - a dit :

« Cela fait référence aux 10 (premiers) jours de Dhul-Hijja.» 

Allah a dit aussi (traduction du sens des versets) :

« … Et pour invoquer le nom d’Allah aux jours fixés… » [Le Pèlerinage, v. 28]
 
Ibn ‘Abbâs a dit à propos de l’explication de ce verset :

« Ce sont les dix jours [de Dhul-Hijja]. »
 
Ibn 'Abbâs a dit aussi :

« Le Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui - a dit :
« Il n’y a pas d’oeuvres meilleures que celles faites en ces 10 jours. »
Les Compagnons dirent : « Même pas le Jihâd ? »
Il dit : « Même pas le Jihâd, sauf un homme qui sortirait risquant sa vie et ses biens et qui ne reviendrait avec rien (càd. qu’il y perdrait sa vie et sa fortune). »

Rapporté par Al-Bukhârî.
Ce qui est recommandé de faire pendant ces 10 jours
 
Il est recommandé de faire des efforts dans les actes d’adoration comme la prière, le rappel d’Allah, les contacts avec la famille, les aumônes, le fait de recommander le bien et d’interdire le mal, selon ses possibilités. 
 
Il existe des textes qui donnent des précisions sur des actes à faire en particulier
 
- Prononcer les formules de rappel :

Dire « Allâhu Akbar » (Takbîr), « Lâ Ilâha Illallâh » (Tahlîl), « Al-Hamdu Lilâh» (Tahmîd), car selon le hadith d’Ibn ’Umar - qu’Allah l’agrée - le Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui - a dit :

« Il n’y a pas de jours plus importants auprès d’Allah - exalté soit-Il - et au cours desquels les oeuvres sont plus aimées de Lui, que durant ces 10 jours.
Donc, dans cette période, répétez les formules « Allâhu Akbar », « Lâ Ilâha Illa'llâh », « Al-Hamdu Lilâh ». »

Rapporté par At-Tabarânî dans son Mu’jam ul-Kabîr.
 
L’imam Al-Bukhârî - qu’Allah lui fasse miséricorde - a dit :

« Ibn ‘Umar et Abû Hurayra - qu’Allah les agrée- allaient au marché pendant les 10 jours et ils répétaient « Allâhu Akbar » et les gens répétaient derrière eux."
(chacun pour soi, car il n’existe aucune preuve qui prouve qu’il faut dire cette formule en groupe, d’une seule voix).
 
Une formule acceptée est : 
 
« Allâhu Akbar, Allâhu Akbar, Lâ Ilâha Illa'Llâh... Allâhu Akbar, Allâhu Akbar, Wa Lilâhil-Hamd. »
 
Et Ibn ‘Umar répétait le Takbîr à Mina pendant ces 10 jours, après les prières, au moment de se coucher, dans sa tente, dans ses assemblées et lors de ses promenades.

Il est recommandé de dire le Takbîr à haute voix, selon ce qu’ont fait ‘Umar, son fils et Abû Hurayra.
 
- Le jeûne : certaines femmes du Prophète - salut et prière d’Allah sur lui - rapportent :

« Le Prophète - paix et salut d’Allah sur lui- jeûnait les 9 (premiers) jours de Dhul-Hijja, le jour d’Achoura, et trois jours par mois. »
Rapporté par l’imam Ahmad, Abû Dâwûd et An-Nassâ’î.
 
- Le jeûne du jour d’Arafat (9ème jour de Dhul-Hijja): jeûner ce jour est une Sunna confirmée pour celui qui n’effectue pas le pèlerinage, selon le hadith du Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui :

« J’espère la récompense d’Allah que ce jeûne efface tes péchés de l’année écoulée et ceux de l’année à venir. »
Rapporté par Muslim. 
 
- Le Hajj et la ‘Umra : Abû Hurayra rapporte du Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui - qu’il a dit : 
« Accomplir la ‘Umra efface les péchés entre cette ‘Umra et la dernière, et un Hajj accepté (d’Allah) n’a d’autre récompense que le paradis. »
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
Quelques règles se rapportant au sacrifice
 
C’est une Sunna confirmé et il est détestable de la délaisser si l’on a les moyens de la faire, selon le hadith d’Anas - qu’Allah l’agrée - que le Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui - a sacrifié deux béliers cornus de couleur grisâtre ; il les égorgea lui-même en disant :

« Bismillâh Wallâhu Akbar. »
 
Si une personne a l’intention de sacrifier et qu’il rentre dans les 10 premiers jours de Dhul-Hijja, il lui est interdit de se couper les cheveux, les ongles et la peau jusqu’à ce qu’il sacrifie sa bête, car, selon Um Salama, le Prophète a dit :

« Lorsque vous entrez dans les 10 jours (de Dhul-Hijja) et que l’un d’entre vous veut sacrifier une bête, qu’il s’abstienne de se couper les cheveux et les ongles. » 
Que faut-il sacrifier ?
 
La bête à sacrifier doit être soit un chameau ou une vache (à partager entre plusieurs personnes) soit un ovin selon la parole d’Allah (traduction du sens des versets) :

« Pour qu’ils rappellent le nom d’Allah sur ce qu’Il leur a octroyés des bêtes de troupeaux. » [Le Pèlerinage, v. 34]
 
La condition pour que la bête soit bonne à sacrifier est qu’elle soit exempte de défauts apparents, selon la parole du Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui :

« Quatre (défauts) font que le sacrifice n’est pas accepté : la bête borgne de manière apparente, la bête visiblement malade, la bête boiteuse de manière évidente et la bête maigre que l’on ne peut récupérer. »
Rapporté par At-Tirmidhî.
Le moment propice pour égorger la bête
 
Le moment propice débute après la prière de l’Eid, selon le hadith du Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui :

«Celui qui égorge avant la prière a sacrifié pour lui-même, et celui qui égorge après la prière a parfait son sacrifice et a accompli la Sunna des musulmans. »
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
 
Il est Sunna pour qui sait égorger, d’égorger sa bête soi-même en disant :

« Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de la part d’untel » (et il se nomme lui-même ou la personne qui lui a recommandé d’offrir ce sacrifice) car le Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui - a égorgé un bélier en disant : « Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de ma part et de la part de tous ceux de ma communauté qui n’ont pas sacrifié. »
Rapporté par Abû Dâwûd et At-Tirmidhî.
Il est recommandé à celui qui ne sait pas sacrifier de tout de même assister.
La répartition (de la viande) du sacrifice
 
Il est Sunna pour la personne qui sacrifie de manger une partie de la viande de la bête sacrifiée (et la première chose dont le Prophète mangeait le jour de l’Eid était le foie du mouton), d’en distribuer aux proches de la famille et aux voisins, et d’en faire aumône d’une partie aux pauvres.
 
Allah dit (traduction du sens des versets) :

« Mangez-en et donnez-en à manger aux misérables, les pauvres... » [Le Pèlerinage, v. 28]
 
Certains Pieux Prédécesseurs (Salaf) aimaient à partager la viande en trois : un tiers pour eux-mêmes, un tiers en cadeau et un tiers en aumône pour les pauvres.

Et on ne donne pas à la personne qui a abattu la bête de cette viande comme salaire pour son travail.
 
Allah est le Plus Savant.
 
Traduit par Abou Younes - Dhul Qaada 1421
 Publié par fatwas.online.fr

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Les vertus de l'apprentissage de la science islamique

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Les vertus de l'apprentissage de la science islamique
 Zirr Ibn Hubaysh rapporte :
« Je suis allé voir Safwan Bin ‘Assâl al-Muradî (Radi Allahou anh) qui me dit : « Qu’est-ce qui t’amène ? ».
Je dis : « Je viens puiser du savoir ».
Il dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (sal Allahou ‘Aleyhi wa asalam) dire :
« Chaque fois qu’une personne sort de chez elle en quête de savoir, les anges lui déploient leurs ailes, par signes d’agréments pour ce qu’il fait. »
[At-Tirmidhi, Ibn Maja, Ibn Hibban et Al-Hakim]
 
 
 Abû Umâma (Radi Allahou anh) rapporte que le Prophète (sal Allahou ‘Aleyhi wa asalam) a dit :
 
« Toute personne qui se rend à la mosquée uniquement dans le but d’apprendre le bien ou de l’enseigner aura la récompense d’un pèlerin (hajj) dont le pèlerinage est parfait. »
[At-Tabarani]
 
 
  Abû Hurayra (Radi Allahou anh) rapporte : « J’ai entendu le Messager d’Allah (sal Allahu ‘aleyhi wa asalam) dire :

« Toute personne se rendant à ma mosquée-ci, dans le seul but d’apprendre le bien ou de l’enseigner, aura le même rang que le Mujâhid [personne combattant pour la cause d’Allah] ; quand à celui qui s’y rend dans un autre but, il est au rang de celui qui regarde les biens d’autrui. »
[Ibn Maja, Al-Bayhaqy]
 
 Anas (Radi Allahou anh) rapporte que le Messager d’Allah (sal Allahou ‘aleyhi wa asalam) a dit :

« Toute personne qui sort de chez elle en quête de savoir, est dans le sentier d’Allah (fî sabil-Ilah) jusqu’à ce qu’il revienne. »
[At-Tirmidhi]

« Le Savoir : son Statut et ses Mérites » p.28-30
Hadiths tirés du chapitre « Le savoir » du livre « Sahîh Al-Targhib wa Al-Tarhib »

Publié par darwa.com
 
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Le petit guide du hadj et de la omra - "مناسك الحج و العمرة" (dossier)

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Le petit guide du hadj et de la omra - "مناسك الحج و العمرة" (dossier)

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Rappel sur l’amour en Allah le Très-Haut...

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Rappel sur l’amour en Allah le Très-Haut...

Que signifie l’amour en Allâh ?

 
L’Imân An-Nawâwî – qu’Allâh lui fasse miséricorde – a dit en commentaire sur la partie du hadîth qudûsî (divin) suivant :
 
(... Mon amour est due à ceux qui s’aiment en Moi...)
(Rapporté par At-Tirmidhî)
 
« … Ceux qui s’aiment en l’Obéissance d’Allâh le Très-Haut et dans l’aide au bien et à la piété non pas dans un but (dessein/ghard) mondain.
 
Leur amour s’expire par ce but [mondain].
 
[Quant à] l’amour d’Allâh elle demeure car il est le Vivant qui ne meurt pas.
 
Et l’amour pour des buts mondains s’interrompe (tôt ou tard) et les compagnons (amis) au Jour de la Résurrection seront ennemis [les uns les autres] comme l’a dit le Très-haut (traduction rapprochée) : 


(En ce jour, les compagnons (amis) seront ennemis les uns les autres sauf les pieux) ... 
 

De quelle façon l’amour d’une personne se répand parmi les gens ?


-D’après Abî Hurayrah – l’Agrément d’Allâh sur lui – :

« L’Envoyé d’Allâh – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – a dit :

« Lorsque Allâh aime [1] quelqu’un, Il appelle Djibrîl – Salut d’Allâh sur lui – et lui dit : (J’aime untel aime-le aussi.)Et
alors Djibrîl l’aime puis il s’écrie dans le ciel : « Allâh aime untel, aimez-le. ».
Et les habitants du ciel l’aiment.
On impose ensuite son affection à la terre.
Lorsque Allâh hait quelqu’un, Il appelle Djibrîl et lui dit : 
(Je hais untel, hais-le aussi.)
Et alors Djibrîl le hait, puis il s’écrie dans le ciel : (Allâh hait untel, haïssez-le.). Et les habitants du ciel l’haïssent.
On impose ensuite sa haine à la terre. » »

(Rapporté par Al-Bukhârî n°3209 et 4040. Rapporté aussi par : Muslim, At-Tirmidhî et l’Imâm Mâlik).
Ceux qu’on aime en priorité

-D’après Anas – l’Agrément d’Allâh sur lui – :

« L’Envoyé d’Allâh – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – a dit : « Trois vertus, celui qui les possède goûtera à la douceur de la foi :

1) Aimer Allah et Son Messager plus que tout le reste,
2) aimer quelqu’un et ne l’aimer qu’en vue d’Allah,
3) répugner à retourner apostat comme on répugne d’être précipité dans le Feu [de l’Enfer]. » (Rapporté par Al-Bukhârî n°16 et 6941. Rapporté par Muslim également).

-D’après Al-Barâ’ – l’Agrément d’Allâh sur lui – :

« J’ai entendu le Prophète – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – dire : « Il n’y a que le croyant qui aime les Ansâr (Compagnons habitants de Médine). Quant à l’hypocrite seul, les hait... Celui qui les aime Allâh l’aimera et celui qui les hait Allâh l’haïra. » 
(Al-Bukhârî, n°3783)

Et à propos des An sâr et des Muhâdjirîn (Compagnons habitants Mecque) : D’après Anas bn Mâlik – l’Agrément d’Allâh sur lui – :

« Le Messager d’Allâh – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – a dit : « Il n’y a de [vraie] vie que celle de l’Au-delà. Accorde du bien aux Ansâr et Muhâdjir. » »
(Al-Bukhârî, n°3795. Dans une autre version, il dit : « ... accorde [Ton] pardon aux Ansâr et Muhâdjir. » Idem, n°3797).
De l’incitation à s’aimer en Allâh

-D’après Abî Hurayrah – l’Agrément d’Allâh sur lui – :

« L’Envoyé d’Allâh – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – a dit : « Par Celui qui détient mon âme en Sa main, vous n’entrerez pas au Paradis jusqu’à ce que vous croyez et vous ne croirez pas jusqu’à ce que vous vous aimez. Ne voulez-vous pas que je vous informe (indique) d’une chose, que si vous la mettez en pratique, vous vous aimerez ? Enoncez le salut [à voix haute] entre-vous. »
(Rapporté par Muslim. Voir « riyâdu as-sâlihîn » vérifié n°383).
Du mérite de ceux qui s’aiment en Allâh

-Dans le hadîth rapporté par Al-Bukhârî (1423, 6479, 660 et 6806) et Muslim d’après Abî Hurayrah – l’Agrément d’Allâh sur lui – le Prophète – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – nous informe qu’il y a sept catégories de personnes qui seront protégés de l’Ombre d’Allâh [subhânahu wa ta’âlâ] le jour où il n’y aura d’autres ombres à part la Sienne [1]. Quant aux différentes catégories, elles sont les suivantes :

1) Un imâm équitable,

2) un jeune homme qui a grandi dans l’adoration d’Allâh,

3) un homme dont le cœur est attaché à la mosquée, 

4) deux hommes qui s’aiment en Allâh rien que Son amour ne les réunit ou les sépare,

5) un homme qu’une femme de haut rang et d’une beauté le convie à l’adultère, il lui répond : « Je crains Allâh. »,

6) un homme qui fait l’aumône de sa main droite de sorte que sa main gauche ne le sache pas,

7) et un homme qui fond en larmes en mentionnant Allâh dans sa solitude.

-D’après Abî Mûsâ Al-Ach’arî – l’Agrément d’Allâh sur lui – :

« Le Prophète – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – a dit :

« L’homme sera avec ceux qu’il a aimé [au Jour de la Résurrection]. »
(Al-Bukhârî et Muslim. Voir : « riyâ du as-sâlihîn vérifié n°372 et 374).

-D’après Abî Hurayrah – l’Agrément d’Allâh sur lui – :

« Le Messager d’Allâh – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – a dit : « Allâh le Très-haut dira au Jour de la Résurrection :

(Où sont ceux qui s’aiment en Ma majesté ? Aujourd’hui, Je les protègerai de Mon ombre où il n’y a d’autre ombre que la Mienne.) ».
(Muslim. Voir : « riyâdu as-sâlihîn » vérifié n°382).

-Et dans le  hadîth rapporté par At-Tirmidhî qui a dit qu’il est « hasan-sahîh », d’après Mu’âdh – l’Agrément d’Allâh sur lui – :

« J’ai entendu le Messager d’Allâh – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – dire : « Allâh à Lui la puissance et la gloire a dit :
(Ceux qui s’aiment en Ma majesté auront des chaires (manâbir : Tribune) en lumière que leur envieront les Prophètes et les martyrs.) ».
(Voir : « riyâdu as-sâlihîn » vérifié n°386).

-D’après Abî Hurayrah – l’Agrément d’Allâh sur lui – :

« Le Prophète – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – a dit : « Un homme est allé rendre visite à son frère (en religion) dans autre un village. Allâh lui a envoyé un Ange sur sa route (chemin, sentier). « Où vas-tu ? lui demanda [l’Ange]. « Visiter mon frère en ce village. » répondit [l’homme]. « T’a-t-il rendu un bienfait que tu veux le garder ? « Non, [mais] je l’aime en Allâh à lui la puissance et la gloire. » [Alors l’ange lui] dit : « Je suis l’envoyé d’Allâh [pour te dire] qu’Allâh t’a aimé comme tu as aimé [ton frère]. » »
(Muslim. Voir : « al-a hâdîthu al-qudûsîyyah », n°85).
Par quel moyen, acquérir l’amour d’Allâh et de ses frères ?

Allâh a dit (traduction rapprochée) :

(Dis : « Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi [1], Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. ») (3/31)

-D’après Abî Al-‘Abbâs Sahl bn Sa’d As-Sâ’idî – l’Agrément d’Allâh sur lui – :

« Un homme vint trouver le Prophète – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – et lui dit : « Ô Messager d’Allâh ! Indique-moi une œuvre que si je l’accomplis, Allâh m’aimera, ainsi que les gens. ». Il répondit : « Méprise ce bas-monde, Allâh t’aimera, et méprise ce que les hommes possèdent, ils t’aimeront. » »
( Hadîth « hasan », rapporté par Ibn Mâdjah et d’autres, avec une chaîne de transmission « hasan/bonne ». Voir : « al-arba’în” de l’Imâm An-Nawâwî, n°31).
Du fait de dire à son frère : « uhibbuk fî-llâh-Je t’aime en Allâh. »
et ce que l’on doit répondre

-D’après Al-Miqdâd bn Ma’d Yakrib – l’Agrément d’Allâh sur lui – :

« Le Prophète – la Prière et le Salut d’Allâh sur lui – a dit : « Lorsque l’homme aime son frère (en religion) qu’il lui fasse savoir qu’il l’aime. ».
(Rapporté par Abî Dâwud et At-Trirmidhî qui dit qu’il est « hasan ». Voir : « riyâdu as-sâlihîn » vérifié n°388).

-Voir également le  hadîth n° 389 rapporté par Abî Dâwûd et An-Nisâ î avec une chaîne authentique lorsque le Prophète annonça à Mu’âdh qu’il l’aimait.

-Tu te dois de répondre à celui qui a exprimé son amour pour toi, ceci :

« ahabbaka-lladhî ahbabtanî lahu (ou : fîhi). - Qu’Il (Allâh) t’aime, Celui pour qui, tu m’as aimé. ».
(Rapporté par Abî Dâwud 4/333 et Chaykh Al-Albânî l’a authentifié. Voir le livret : « hisnu al-muslim » (l’original aux éditions Anas), invocation n°200).

[1] L’Imâm An-Nawâwî – qu’Allâh lui fasse miséricorde – en commentaire à dit : « [...] Quant à l’amour de Djibrîl et des Anges (qui sont les habitants du ciel), il comporte deux aspects :

 
  • Le premier : Leur demande [à Allâh] du pardon, leur éloge et leur invocation, en faveur [de cet homme].
 
  • Le deuxième : Quant à leur amour, en apparence est ce qui est connu chez les créatures. [C’est-à-dire :] Avoir le cœur penché vers lui, et le désir de sa rencontre, et la cause de l’amour qui lui est porté, [est la conséquence] de son obéissance envers Allâh le Très-Haut [alors Allâh] l’a aimé. « … on impose ensuite son affection à la terre… », c’est-à-dire que son amour sera introduit dans les cœurs des gens. Et leur consentement à son égard. Les cœurs pencheront vers lui et ils l’agréeront. »
 
 Publié par mukhlisun.com

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Les tablighs et le tawhid (vidéo)

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Les tablighs et le tawhid (vidéo)

Voici une fatwa du grand savant Cheikh Sâlih Ibn Fawzân Al-Fawzân sur la parole des Tablîghs : " le Tawhîd égare les gens".

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Avis religieux sur la boxe, la tauromachie et le catch

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Avis religieux sur la boxe, la tauromachie et le catch

Question 242 :

 

Le Frère S.`A.`A.K. (signé de ses initiales) du gouvernorat de Kafr Ach-Cheikh en République Arabe d'Egypte demande l'avis religieux sur la boxe, la tauromachie et le catch ?  

 

Réponse de Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz :

 

La boxe et la tauromachie font partie des actes proscrits et désapprouvés, vu l'ampleur du mal et du danger que représente la boxe, et vu ce que la tauromachie représente comme torture injustifiée aux animaux, sans droit.

 

Le catch ne comporte ni danger ni nudité est irréprochable, eu égard au hadith selon lequel le Prophète صلى الله عليه وسلم le pratiqua avec Rakâna ibn `Abd Yazîd et où le vainqueur était le Prophète صلى الله عليه وسلم.

Rapporté par Abû Dâwûd, chapitre de l’habillement (n°4078), et At-Tirmidhî, chapitre de l’habillement (n°1785). Il a aussi une preuve chez Al-Bayhaqî (n°10/18).

 

En principe, ces choses sont originellement autorisées et ne sont interdites que lorsque la religion les juge telles.

 

Il a été émis par l'Assemblée Juridique Islamique, dépendante de la Ligue du Monde Islamique, la décision d'interdire la boxe et la tauromachie pour les raisons susmentionnées ; et ce, par le texte suivant :

 

Décision trois, portant sur la boxe, le catch et la tauromachie :

 

Louange à Allâh, l'Unique. Prière et Salut sur le Prophète ultime, Notre maître Mohammad صلى الله عليه وسلم.

Après ce préambule :

 

A la dixième édition du conseil de l'Assemblée Juridique Islamique dépendante de la Ligue du Monde Islamique, tenue à La Mecque du Samedi 24 au Mercredi 28 Safar 1408 H (soit du 17 au 21 octobre 1987) au cours de laquelle il a été soumis à l'étude, la question de la boxe, du catch en tant qu'exercices physiques.

 

La tauromachie, communément pratiquée dans les pays étrangers, a également été à l'ordre du jour, dans le but de savoir si oui ou non elle était autorisée selon l'avis islamique.

 

A l'issue d'un débat autour de ces sujets, sous leurs différents aspects et les conséquences que génère ce genre de jeu attribué au sport et diffusé par les émissions télévisées dans les pays musulmans et autres.

 

Et après la lecture des études préparées et présentées à cet effet par les médecins spécialistes, à la demande du Conseil de l'Assemblée lors de la séance précédente, et après consultation des statistiques présentées par certains d'entre eux sur des accidents réellement produits à travers le monde dans le cadre de matchs de boxe et étant donné certaines issues dramatiques de matchs de catch qu'on voit à la télé, le Conseil de l'Assemblée a décidé ce qui suit :

 

Premièrement : La boxe

 

A l'unanimité, le Conseil de l'Assemblée trouve que la boxe qui se pratique dans les rings sportifs et compétitifs aujourd'hui dans nos pays est une pratique illicite selon la loi islamique, car elle est fondée sur la légalisation d'une importante nuisance corporelle réciproque entre les deux parties, pouvant avoir pour corollaire la cécité, une attaque grave ou chronique au cerveau ou une fracture importante voire la mort sans que l'adversaire n'en ait aucune responsabilité d'une part, et d'autre part la joie que manifeste le public à cet égard, supportant le vainqueur pour le mal qu'il vient de commettre à son prochain, ce qui est totalement inadmissible sur le point de vue de l'islam, suivant cette parole d'Allâh Le Tout-Puissant (traduction rapprochée) :  

 

"Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction." (La Vache, v. 195)

 

Il dit également, Exalté Soit-Il :  

 

"Et ne vous tuez pas vous-mêmes." (Les Femmes, v. 29)

 

Allâh, en vérité, est Miséricordieux envers vous.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit :  

 

"Pas de nuisance ni de malfaisance."

Rapporté par Mâlik dans Al-Muwatta’, chapitre des jugements (p. 745) mais avec une chaîne de rapporteurs interrompue. Mais, Ad-Dâraqutnî (n°3/77) et (n°4/228), Al-Bayhaqî (n°6/69) et Al-Hâkim(n°2/57,58) l’ont rapporté avec une chaîne de rapporteurs ininterrompue.

An-Nawawî a dit dans les Quarante Hadiths : «Ce hadith a plusieurs chaînes de rapporteurs qui se renforcent les uns les autres.»

 

A la lumière de ces textes, les jurisconsultes ont énoncé que, quiconque rend son sang licite à son prochain et lui dit : (tue-moi), il n'est pas permis à ce dernier de s'exécuter et s'il venait à le tuer il est tenu responsable de meurtre méritant une peine.


Conformément à cela, l'Assemblée décrète qu'il n'est pas permis de nommer la boxe un exercice physique ni de la pratiquer, car le sport est fondé sur l'entraînement plutôt que la nuisance ou préjudice.

 

La boxe est à éliminer des programmes sportifs du pays et on devrait cesser d'y participer dans les tournois mondiaux.

 

L'Assemblée décrète également illicite la diffusion de la boxe dans les émissions télévisées, afin que les enfants n'apprennent pas ce mauvais acte et cherchent à l'imiter.

 

Deuxièmement : Le catch 

 

Le catch au cours duquel chacune des deux parties entend endommager son prochain est jugé par le Conseil comme un acte complètement analogue à la boxe, quoique différent dans sa forme, puisque tout ce qui est interdit juridiquement dans la boxe on le retrouve dans le catch organisé à titre de compétition et revêt par là la même désapprobation qui frappe la boxe.

 

Quant aux autres formes de catch que l'on pratique à titre des exercices physiques, dans lesquelles il est interdit de nuire, elles sont autorisées selon la Charia, et l'Assemblée ne voit ce qui pourrait l'interdire.

 

Troisièmement : La tauromachie 

 

Quant à la tauromachie couramment pratiquée dans certains pays du monde, laquelle aboutit à l'abatage du taureau par l'adresse d'un archer bien formé, est aussi illicite selon la loi islamique, car elle a pour finalité de tuer la bête par la torture en lui plantant une flèche dans le corps. Et dans la plupart des cas c'est le taureau qui finit par tuer le picador. En fait, la tauromachie est un acte sauvage que repousse la loi islamique dont le Messager صلى الله عليه وسلم dit dans un hadith authentique :  

 

"Une femme est entrée au Feu à cause d'une chatte qu'elle avait enfermée sans lui donner ni à boire ni à manger et sans la laisser libre pour qu'elle mange des insectes de la terre"

Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre des histoires des Prophètes (n°3482) et Muslim, chapitre de la paix (n°2232).
 

Si enfermer la chatte condamne l'auteur à l'enfer le Jour de la Résurrection qu'en est-il de celui qui torture le taureau jusqu'à la mort ?!

 

Quatrièmement : Inciter les animaux à se battre

 

L'Assemblée décide aussi l'interdiction de l'instigation des animaux, des chameaux, des moutons, des coqs etc.., à la lutte, ce qui est pratiqué dans certains pays, aboutissant à la mort ou la torture des animaux les uns les autres.

 

Salut et prière d'Allâh sur le Prophète. Louange à Allâh, Seigneur de l'univers.

 

(Numéro de la partie: 19, Numéro de la page: 394-397)

 Publié par alifta.net

 

حكم الملاكمة ومصارعة الثيران والمصارعة الحرة

س 242: من الأخ س. ع. ع. ك. من محافظة كفر الشيخ في جمهورية مصر العربية، يسأل عن حكم الإسلام في الملاكمة ومصارعة الثيران والمصارعة الحرة ؟ 

ج : الملاكمة ومصارعة الثيران من المحرمات المنكرة لما في الملاكمة من الأضرار الكثيرة والخطر العظيم، ولما في مصارعة الثيران من تعذيب للحيوان بغير حق، أما المصارعة الحرة التي ليس فيها خطر ولا أذى ولا كشف للعورات فلا حرج فيها؛ لحديث: " مصارعة النبي صلى الله عليه وسلم لركانة بن عبد يزيد فصرعه عليه الصلاة والسلام "  ، ولأن الأصل في مثل هذا الإباحة إلا ما حرمه الشرع المطهر، وقد صدر من المجمع الفقهي الإسلامي التابع لرابطة العالم الإسلامي قرار بتحريم الملاكمة ومصارعة الثيران لما ذكرنا آنفًا وهذا نصه

القرار الثالث بشأن موضوع الملاكمة والمصارعة الحرة ومصارعة الثيران
الحمد لله وحده، والصلاة والسلام على من لا نبي بعده سيدنا ونبينا محمد صلى الله عليه وعلى آله وصحبه وسلم، أما بعد
فإن مجلس المجمع الفقهي الإسلامي لرابطة العالم الإسلامي في دورته العاشرة المنعقدة بمكة المكرمة في الفترة من يوم السبت 24 صفر 1408هـ الموافق 17 أكتوبر 1987م إلى يوم الأربعاء 28 صفر 1408هـ الموافق 21 أكتوبر 1987م قد نظر في موضوع الملاكمة والمصارعة الحرة من حيث عدهما رياضة بدنية جائزة، وكذا في مصارعة الثيران المعتادة في بعض البلاد الأجنبية، هل تجوز في حكم الإسلام أو لا تجوز؟
وبعد المداولة في هذا الشأن من مختلف جوانبه والنتائج التي تسفر عنها هذه الأنواع التي نسبت إلى الرياضة وأصبحت تعرضها برامج البث التلفازي في البلاد الإسلامية وغيرها
وبعد الاطلاع على الدراسات التي قدمت في هذا الشأن بتكليف من مجلس المجمع في دورته السابقة من قبل الأطباء ذوي الاختصاص، وبعد الاطلاع على الإحصائيات التي قدمها بعضهم عما حدث فعلاً في العالم نتيجة لممارسة الملاكمة وما يشاهد في التلفزة من بعض مآسي المصارعة الحرة، قرر مجلس المجمع ما يلي
أولاً: الملاكمة
يرى مجلس المجمع بالإجماع أن الملاكمة المذكورة التي أصبحت تمارس فعلاً في حلبات الرياضة والمسابقة في بلادنا اليوم هي ممارسة محرمة في الشريعة الإسلامية؛ لأنها تقوم على أساس استباحة إيذاء كل من المتغالبين للآخر إيذاء بالغًا في جسمه قد يصل به إلى العمى أو التلف الحاد أو المزمن في المخ أو إلى الكسور البليغة، أو إلى الموت، دون مسئولية على الضارب، مع فرح الجمهور المؤيد للمنتصر، والابتهاج بما حصل للآخر من الأذى، وهو عمل محرم مرفوض كليًّا وجزئيًّا في حكم الإسلام؛ لقوله تعالى:  وَلاَ تُلْقُوا بِأَيْدِيكُمْ إِلَى التَّهْلُكَةِ  ، وقوله تعالى:  وَلاَ تَقْتُلُوا أَنْفُسَكُمْ إِنَّ اللَّهَ كَانَ بِكُمْ رَحِيمًا  ، وقوله صلى الله عليه وسلم:  لا ضرر ولا ضرار
على ذلك فقد نص فقهاء الشريعة على أن من أباح دمه لآخر فقال له: ( اقتلني) أنه لا يجوز له قتله، ولو فعل كان مسئولاً ومستحقًّا للعقاب
وبناء على ذلك يقرر المجمع أن هذه الملاكمة لا يجوز أن تسمى رياضة بدنية ولا تجوز ممارستها لأن مفهوم الرياضة يقوم على أساس التمرين دون إيذاء أو ضرر، ويجب أن تحذف من برامج الرياضة المحلية ومن المشاركات فيها في المباريات العالمية، كما يقرر المجلس عدم جواز عرضها في البرامج التلفازية كي لا تتعلم الناشئة هذا العمل السيئ وتحاول تقليده
ثانيًا: المصارعة الحرة
وأما المصارعة الحرة التي يستبيح فيها كل من المتصارعين إيذاء الآخر والإضرار به. فإن المجلس يرى فيها عملاً مشابهًا تمام المشابهة للملاكمة المذكورة، وإن اختلفت الصورة؛ لأن جميع المحاذير الشرعية التي أشير إليها في الملاكمة موجودة في المصارعة الحرة التي تجري على طريقة المبارزة وتأخذ حكمها في التحريم. وأما الأنواع الأخرى من المصارعة التي تمارس لمحض الرياضة البدنية ولا يستباح فيها الإيذاء فإنها جائزة شرعًا ولا يرى المجلس مانعًا منها
ثالثًا: مصارعة الثيران
وأما مصارعة الثيران المعتادة في بعض بلاد العالم، والتي تؤدي إلى قتل الثور ببراعة استخدام الإنسان المدرب للسلاح فهي أيضًا محرمة شرعًا في حكم الإسلام؛ لأنها تؤدي على قتل الحيوان تعذيبًا بما يغرس في جسمه من سهام، وكثيرًا ما تؤدي هذه المصارعة إلى أن يقتل الثور مصارعه وهذه المصارعة عمل وحشي يأباه الشرع الإسلامي الذي يقول رسوله المصطفى صلى الله عليه وسلم في الحديث الصحيح:  دخلت امرأة النار في هرة حبستها، فلا هي أطعمتها وسقتها إذ حبستها، ولا هي تركتها تأكل من خشاش الأرض
فإذا كان هذا الحبس للهرة يوجب دخول النار يوم القيامة فكيف بحال من يعذب الثور بالسلاح حتى الموت!
رابعا: التحريش بين الحيوانات
ويقرر المجمع أيضًا تحريم ما يقع في بعض البلاد من التحريش بين الحيوانات كالجمال والكباش، والديكة، وغيرها، حتى يقتل أو يؤذي بعضها بعضًا. وصلى الله على نبينا محمد وعلى آله وصحبه وسلم تسليمًا كثيرًا والحمد لله رب العالمين

(394-397 الجزء رقم : 19، الصفحة رقم)

Cheikh Sâlim Bâmahriz

 

La boxe n'est pas un sport, qu'Allâh vous préserve.

 

Mais c'est une fitna et de l'ignorance.

 

Qu'Allâh nous raffermisse...

 

الملاكمة ليست رياضة حفظكم الله

 بل هذه فتنة وجهالة

أسأل الله العظيم ان يثبتنا على منهج السلف و يغفر لنا و لكم ذنوبنا

 

Source : La page twitter officielle de Cheikh - ‏@saobamehriz

 Traduit parابو يونس المغربيے ‏ - @abou_yunus

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Cheikh Sâlim Abou Anwâr Bâmahriz - الشيخ سالم أبو أنوار بامحرز

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Est-il permis d’envoyer nos enfants âgés de 3 à 6 ans à l’école maternelle, dans un pays de mécréance

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Est-il permis d’envoyer nos enfants âgés de 3 à 6 ans à l’école maternelle, dans un pays de mécréance

Question :

Est-il permis d’envoyer nos enfants âgés de 3 à 6 ans à l’école maternelle, dans un pays de mécréance, sachant qu’ils ne sont pas obligés d’y aller ? 
 
Et afin que la question apparaisse plus claire au Cheikh, rappelons certains points : ces écoles ont un effet néfaste sur l’éducation de nos enfants. 

En effet, l’école les pervertit ; nos enfants y apprennent le chant, la danse, l’art plastique, et bien d’autres choses qu’Allah n’agrée pas. 

Or, la plupart des mères envoient leurs enfants à l’école afin de se «décharger» d’eux, car ils sont trop agités à la maison. 

Quel est le jugement de cet acte ? 

Quel est votre conseil à ces mères et à ces sœurs ?
 

Réponse :

 
Allah a dit :
 

يَـٰٓأَيُّہَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ قُوٓاْ أَنفُسَكُمۡ وَأَهۡلِيكُمۡ نَارً۬ا وَقُودُهَا ٱلنَّاسُ وَٱلۡحِجَارَةُ عَلَيۡہَا 

 
(Traduction relative et approchée)

« Ô les croyants ! Préservez vos personnes et vos familles d’un feu dont les gens et les pierres seront les combustibles » S66 V6 
 
Par conséquent, que l’éducateur et l’éducatrice préservent leurs enfants du feu !

Qu’ils leur donnent donc une éducation musulmane ! 
 
كلكم راع وكلكم مسؤول عن رعيته . الأمير راع ، والرجل راع على أهل بيته ، والمرأة راعية على بيت زوجها وولده . فكلكم راع وكلكم مسؤول عن رعيته
 
« Chacun de vous est un pâtre et chaque pâtre est responsable de son troupeau.
L’homme est un pâtre pour sa famille et il est responsable de son troupeau.
La femme est un pâtre dans sa maison et elle est responsable de son troupeau.
Chacun de vous est un pâtre et chaque pâtre est responsable de son troupeau ». 
 
Le début du hadith est : « Le gouverneur (l’imam) est un pâtre pour son peuple… ». 
 
Donc, suivant le hadith, chacun est responsable de ses enfants. 
 
Les musulmanes vivant dans les pays de mécréance doivent avant tout retourner, elles et leurs maris, dans des pays musulmans afin d’apporter à leurs enfants une éducation musulmane. 
 
D’autre part, si les écoles maternelles sont telles qu’elles sont décrites, alors il n’est pas permis aux parents d’abandonner ce qu’ils ont de plus cher à des enseignantes mécréantes. 
 
Saches que «le cœur déborde de ce dont tu le remplis ».

Si ce sont des enseignantes mécréantes qui les éduquent, alors la corruption n’aura plus de limites.

Et ce désastre réside justement dans les chants et les danses. 
 
Mais quel véritable danger se cache-t-il derrière ce genre de divertissements ? 
 
En fait, il s’agit de «christianiser » les enfants des musulmans, ce qu’ils ont de plus cher au monde. 
 
En effet, le principal but de leur enseignement, c’est de les sortir de l’Islam, et je ne vois à travers la danse, considérée par les mécréants comme un simple jeu, qu’un voile dissimulant un véritable danger : celui d’arracher ces enfants au cadre islamique pour les entraîner dans le cercle du libertinage. 
 
Allah dit :
 
وَلَن تَرۡضَىٰ عَنكَ ٱلۡيَہُودُ وَلَا ٱلنَّصَـٰرَىٰ حَتَّىٰ تَتَّبِعَ مِلَّتَہُمۡ‌ۗ
 
(Traduction relative et approchée) 
 
« Ni les juifs ni les chrétiens ne seront satisfaits de toi que jusqu’à ce que tu suives leur religion ». 
 
Toutefois, le musulman, quand bien même vit-il dans un pays de mécréance, ne tolère pas qu’on lui soutire le moindre sou.

Mais en vérité, quelle grande perte, il subit ! 
 
Surtout les femmes qui négligent leurs enfants et les jettent dans les bras des mécréantes afin que celles-ci puissent réaliser leur christianisation. 
 
Par conséquent, il faut avant tout que les parents craignent Allah et qu'ils émigrent vers un pays musulman, et j’espère que cette émigration sera faite en vue d’Allah. 
 
De toute évidence, si un individu quitte un pays de mécréance pour aller dans un pays musulman, c’est dans le but de sauvegarder sa religion.

Nous espérons donc qu’ils seront des émigrants recherchant la sauvegarde de leur religion ainsi que celle de leurs enfants. 
 
Ensuite, si la tentation des musulmans vivant dans les pays de mécréance, leurs chaytans, leur amour pour la vie d’ici-bas l’emportent et qu’ils finissent par y rester, alors au moins qu’ils protègent leurs enfants : qu’ils construisent des écoles maternelles si cela est vraiment nécessaire ou qu’ils organisent cela dans leurs maisons, afin d’inculquer aux enfants le bon comportement, ainsi que les vraies croyances. 

Qu’ils leur apprennent donc :

«من هو ربك - Qui est ton Dieu ?»,
«
ما هو دينك - Quelle est ta religion ?»
«
من هو رسولك  - Qui est ton Prophète ?»

qu’ils leur enseignent le Coran, la lecture et l’écriture. 
 
Et il est tout à fait accessible à la femme vouant un culte sincère à Allah (Exalté soit-il), et qui est consciente de ses responsabilités devant Allah, d’inculquer à ses enfants ces choses fondamentales . 
 
Dans tous les cas, il n’est pas permis d’envoyer les enfants musulmans dans des écoles maternelles ou autres. 
 
D’ailleurs, le moyen d’éradiquer cette tentation, c’est, je le jure par Allah, que les musulmans s’empressent de rentrer dans leurs pays, émigrant en vue d'Allah. 
 
Octobre 2000, Joumada ath-thani 1421h
 Publié par alislamo.com

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

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Présentation de la salafiya (dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

refreq.gifVoici un outil qui aidera nos frères dans le domaine de la Darwa  :

C'est-à-dire  faire  connaitre le  Minhaj Salafi et sur quoi il repose.

Dossier fait et traduit par notre frère  Abou Youssouf, Ayoub Shamali jazahu Allahu Khayran.

 

 


icone_texte.gifDossier à télécharger



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