263 articles avec priere - الصلاة

Terminer son tachahoud même si l'imam a salué ?

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Terminer son tachahoud même si l'imam a salué ?

Question :

 

Il est connu que le dernier tachahoud est un pilier parmi les piliers de la prière.

 

Dans une de mes prières, l'imam a salué alors que je n'avais terminé qu'une infime partie de la tahiyate, dois-je recommencer ma prière ? 

 

Réponse :

 

Il faut que tu termines le tachahoud même si tu es un peu en retard par rapport à ton imam, car le dernier tachahoud est un pilier selon l'avis le plus authentique des savants et il contient la prière sur le prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Il est obligatoire que tu le termines même après le salut de l'imam. 

 

Et fait partie de ce tachahoud la demande de protection à Allah contre le châtiment de l'enfer, les épreuves de la vie et de la mort ainsi que du dajjal...

 

Et le prophète صلى الله عليه وسلم a ordonné de demander la protection contre ces quatre dans le dernier tachahoud et une partie des gens de science voit l'obligation de cela.

 

Traduit par Mounir Abou Ismael

 Publié par 3ilmchar3i.net

  

حكم صلاة من سلم ولم يكمل التشهد الأخير

من المعلوم أن التشهد الأخير ركن من أركان الصلاة وفي إحدى الصلوات سلم الإمام ولم أكمل إلا جزءا يسيرا من التحيات فهل أعيد صلاتي؟

عليك أن تكمل التشهد ولو تأخرت بعض الشيء عن إمامك لأن التشهد الأخير ركن في أصح قولي العلماء، وفيه الصلاة على النبي صلى الله عليه وسلم. فالواجب أن تكمله ولو بعد سلام الإمام، ومنه التعوذ بالله من عذاب جهنم ومن عذاب القبر ومن فتنة المحيا والممات، ومن فتنة المسيح الدجال؛ لأن النبي صلى الله عليه وسلم أمر بالتعوذ من هذه الأربع في التشهد الأخير، ولأن بعض أهل العلم قد رأى وجوب ذلك. والله ولي التوفيق

سؤال موجه من السائل ع . س . من الرياض ، في مجلس سماحته - مجموع فتاوى و مقالات متنوعة الجزء الحادي عشر

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

Faire les prières surérogatoires avec la sourate Al-Fâtiha seulement (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Faire les prières surérogatoires avec la sourate Al-Fâtiha seulement (audio-vidéo)

 

Question :

 

Il a l’habitude de prier en surérogatoire après al maghreb six unités de prière, il dit : mais je les prie avec sourat al fâtiha uniquement, est-ce que cela est permis ou non ?

 

Réponse :

 

Ce qui est légiféré après al-maghreb ce sont deux unités de prière uniquement, ar-râtiba.

 

Quiconque prie après cela six, huit, dix ou plus alors nul grief contre lui.

 

Mais certains gens peuvent penser que les six ont une certaine particularité, ceci n’a aucun fondement et ça n’a pas été confirmé dans un hadith du Prophète صلى الله عليه وسلم, même si certains gens l’ont pris pour habitude, les six n’ont pas de spécificité et n’ont pas de fondement sur lequel se baser dans les hadith authentiques.

 

Mais celui qui les accomplit en surplus de bien et en surplus d’adoration, il a prié six ou huit après al-maghreb, ou dix, nul blâme contre lui.

 

Il n’y a pas de mesure déterminée.

 

Car entre al maghreb et al3ichâ’ (al3ichâ’ayn) se trouvent un espace de prière et un espace d’adoration.

 

Mais la râtiba est uniquement de deux rak3a, celle dont le Prophète صلى الله عليه وسلم était assidu est de deux rak3a uniquement, ceci est la râtiba.

 

Celui qui rajoute en priant plus que cela, alors nul blâme contre lui, il n’y a pas de mal.

 

Questionneur :

 

Mais est-elle récompensée avec sourat al-fâtiha uniquement ?

 

Cheikh :

 

Elle est récompensée avec sourat al fâtiha, oui.

 

S’il prie avec al-fâtiha uniquement elle est récompensée, mais le mieux est qu’il récite avec al-fâtiha ce qui lui est facilité, un ou deux versets ou une sourat courte.

 

Ceci est ce qu’il y a de meilleur.

 

Traduit par Oum Oumayr

حكم صلاة ست ركعات نافلة بعد المغرب الاقتصار على قراءة الفاتحة
تعود أن يصلي نفلاً بعد المغرب ست ركعات يقول: ولكني أصليهم بسورة الفاتحة فقط ، هل هذا يجوز أم لا؟
ج/ المشروع بعد المغرب ركعتان فقط، الراتبة، فمن صلى بعدها ستاً أو ثماناً أو عشراً أو أكثر فلا حرج عليه، لكن بعض الناس قد يظن أن للست خصوصية وهذا لا أصل له، ولم يثبت في حديث عن النبي صلى الله عليه وسلم، وإن اعتاده بعض الناس ، فالست ليس لها خصوصية وليس لها أصل يعتمد عليه في الأحاديث الصحيحة ، ولكن من فعلها لمزيد الخير ولمزيد العبادة ، صلى ستاً أو ثماناً بعد المغرب أو عشراً فلا حرج عليه، ليس فيه حد محدود، لأن بين العشائين محل صلاة ومحل عبادة، ولكن الراتبة فقط ركعتان، التي كان يحافظ عليها النبي صلى الله عليه وسلم ركعتان فقط، هذه الراتبة، فمن زاد بأن صلى أكثر من ذلك فلا حرج عليه، ولا بأس عليه

يقول المقدم: لكن تجزئ بسورة الفاتحة فقط ؟

ج/ يجزئ بسورة الفاتحة، نعم، لو صلى بالفاتحة فقط أجزأت، لكن الأفضل أن يقرأ مع الفاتحة ما تيسر ، آية أو آيتين أو سورة قصيرة، هذا هو الأفضل

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

L'enfant qui prie en groupe sans ablutions (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

L'enfant qui prie en groupe sans ablutions (audio)

Question :

 

La personne interroge sur le fait d'introduire l'enfant en bas-age avec les fidèles dans la prière en groupe alors qu'il n'a pas ses ablutions ?

 

Réponse :

 

Ceci n'est pas correct.

 

Il incombe à l'enfant qui sait distinguer le bien du mal (مُمَيِّز ) d'être en état de purification.

 

Quant à l'enfant qui n'est pas capable de faire cette distinction, alors non.

 

Celui dont il est question est celui qui sait faire la distinction entre le bien et le mal, car il y a l'enfant qui sait faire cette distinction, celui qui ne sait pas la faire, et l'adolescent.

 

Tous sont désignés par le terme « enfant » (صبي) .

 

Il y a donc celui qui a atteint la puberté (1) et celui-là doit accomplir les actes obligatoires, puis l'adolescent, puis l'enfant qui discerne le bien du mal, et enfin celui qui ne sait pas faire cette distinction.

 

S'il est ainsi et qu'il sait faire la distinction entre le bien et le mal alors il est obligatoire de lui ordonner d'accomplir les ablutions, car la prière ne peut se faire sans purification.

 

Qu'il s'habitue dès maintenant.

 

Mais s'il n'est pas capable de faire la distinction entre le bien et le mal alors les rangs ne doivent pas être coupés par sa cause.

 

(1) Ses signes sont : la sortie du sperme, l'apparition de poils pubiens, le fait d'atteindre l'âge de quinze ans et le début des règles pour les femmes.

 

Traduit et publié par lamektaba.fr

حكم إيقاف الصبي مع الجماعة وهو على غير طهارة

السؤال:ويسأل عن إيقاف الصبي مع الجماعة وهو على غير طهارة

الجواب:ما يصح، لابُدَّ أن يتطهر الصغير إذا كان مُمَيِّزًا، أمَّا غير المُمَيِّز فلا، الكلام على المُمَيِّز، فإن عندنا الصبي المميِّز وعندنا الصبي غير المميِّز وعندنا الصبي المراهق، كل يقال له صبي، وعندنا البالغ هذا مكلف، ثم مراهق، ثم صبي مميِّز ثم دون التمييز، فإذا كان على هذا النحو وهو مُمَيِّز فيجب أن يؤمر بالطهارة، لأن الصلاة لا بد لها من الطهارة فيتدرب من الآن، أما إذا كان غير مميِّز فلا تقطع صفوف الناس به

Cheikh Mohamed Ibn Hady Al Madkhaly - الشيخ محمد بن هادي المدخلي

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

Retarder ou être absent lors de la prière en groupe (vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Retarder ou être absent lors de la prière en groupe (vidéo)

Il dit dans sa lettre :


Je suis étudiant âgé de 20 ans, j'étudie hors de mon pays dans lequel j'ai grandi.


La journée d'étude se finit après la prière du Dohr d'une demi-heure.

 

Je précise que je ne travaille pas.


Premièrement, m'est-il autorisé de retarder la prière et d'être absent lors de la prière en groupe alors que je suis à l'école ?
 

Réponse :


La prière en groupe est obligatoire sauf dans le cas cela lui cause du tort dans sa vie auquel il a besoin.

 

Si la rejoindre (la prière en groupe) lui cause du tort dans le sens qu'il est obligé de s'absenter de sa classe.

 

Dans ce cas, il n'y a aucun mal qu'il ne se présente pas à la prière en groupe, par contre dans le cas où cela ne lui engendre aucun problème alors, il doit se rendre à la prière en groupe.


Ensuite, s'il a la possibilité de prier avec ses camarades en groupe après la fin des cours, ceci est un moindre mal, car beaucoup de savants déclarent que la prière en groupe n'est pas obligatoire à la mosquée.

 

Bien que l'avis retenu est qu'il faut prier en groupe et à la mosquée qui est le but de leur construction.

 

Ainsi était la voie empruntée par les Salafs parmi les compagnons et les successeurs.
 

 Publié par Kitabwasunna Diffusion

Cheikh Mohammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

Prier sans que son front et son nez ne touchent le sol

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Prier sans que son front et son nez ne touchent le sol

Question 1 :

 

Un homme prie sans que son front et son nez ne touchent le sol pendant la prosternation.

 

Quel en est l'avis religieux ?

 

Sa prière est-elle accomplie et valide ?

 

Réponse 1 :

 

Si la réalité est telle que vous l'avez décrite, à savoir que son front et son nez ne touchent pas le sol quand il se prosterne, sa prière est nulle, vu qu'il est authentiquement rapporté d'après le Prophète صلى الله عليه وسلم qu'il a dit:  

 

"Il m'a été ordonné de me prosterner sur sept os : Le front ­et il toucha aussi son nez par la main" … jusqu'à la fin du hadith.

 

A l'origine, l'ordre implique l'obligation, à moins qu'il y ait une excuse qui l'empêche de les poser au sol.

 

Dans ce cas, sa prière sera valide.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et prière et salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

La première question de la Fatwa numéro (7175)

 Publié par alifta.net

 

 السجود

س1: رجل يصلي، إلا أن جبهته وأنفه لا يصلان الأرض في السجود، ما حكم الشرع، هل صلاته تامة وصحيحة؟

ج1: إذا كان الواقع كما ذكرت من أن جبهته وأنفه لا يصلان إلى الأرض في السجود - فصلاته باطلة؛ لما ثبت من قول النبي صلى الله عليه وسلم:  أمرت أن أسجد على سبعة أعظم: الجبهة - وأشار إلى أنفه  ... الحديث، والأصل في الأمر الوجوب، اللهم إلا إذا كان معذورًا عذرًا يمنعه من وضعهما على الأرض فصلاته صحيحة

وبالله التوفيق وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

السؤال الأول من الفتوى رقم - 7175

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

Erreurs à éviter durant la prière (vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Erreurs à éviter durant la prière (vidéo)

صلوا كما رأيتموني أصلي 

Et parmi cela:

 

Le takbir al ihram alors que le dos est incliné et n'est pas complètement droit, ni positionné de façon complète et certaines personnes le font, lorsqu'elles entrent de façon précipitée au masjid alors que l'imam s'incline, et qu'il veut atteindre le roukou' (inclinaison), prononcent le takbir durant le mouvement pour l'inclinaison, et ce tabkir n'est pas correct, ce qui entraine que sa salat n'est pas correct.

 

Et il est obligatoire que le takbir se fasse lorsque l'on est debout de façon complète et que le dos soit complètement redressé .

 

De même, parmi les gens, il y en a qui ne sont pas du tout tranquille dans leur prière.

 

Il la picore comme le corbeau picore.

 

La non tranquillité dans la prière rend sa salat non acceptée, comme s'il n'avait à la base pas effectué la salat.

 

Tel qu'il est évoqué dans le hadith:

 

" Retourne et prie, car certes tu n'as pas prié."

 

Et parmi les gens, il y en a qui prononcent le takbir al ihram dans une rangée tout seul, derrière les rangées, sans qu'il n'y ait quelqu'un avec lui et le Prophète (prière et salutation sur Lui) a dit:

 

"il n'y a pas de salat pour celui qui est seul derrière le rang"

 

Mais s'il a donc une excuse, et qu'il ne trouve personne pour prier avec lui dans le rang, et qu'il craint de rater sa salat, qu'il effectue sa salat seul derrière, sa salat est correcte.

 

Et parmi les gens, il y en a qui devancent l'imam, et ceci n'est pas permis, par cela, il effectue une désobéissance.

 

Et par le fait de faire le ta'mim (prononcer amiin) avant l'imam, il perd alors une enorme récompense, car il n'aura pas fait le ta'mim au même moment que les anges.

 

Ceux qui prononcent le ta'mim en même temps que l'imam, alors les péchés passés lui seront pardonnés.

 

Et parmi les gens, lorsqu'ils sont debout durant leur salat, ils lisent de façon non légiféré, ils ferment leur bouche, ils ne bougent pas leur langue, le souffle ne sort pas par la lecture et ceci n'est pas de la récitation ce n'est que de la pensée dans leur conscience que ce soit pour la fatiha ou autres.

 

Et parmi les gens, il y en a qui ne se penchent pas complètement durant leur inclinaison, ils s'inclinent alors à moitié, le dos étant entre la position debout et l'inclinaison.

 

Et parmi les gens, il y en a qui ne se prosternent pas sur les 7 membres, certains parmi eux relèvent derrière eux leurs pieds en l'air.

 

Parmi eux, il y en a qui placent un pied sur l'autre .

 

Et parmi eux, certains  étendent leurs avant bras comme s'étendent les chiens, et le Prophète (prière et salutation sur Lui) interdisait d'étendre ses avant bras et les poser au sol.

 

Plutôt, ils se doivent de les relever du sol et les écarter sur les côtés jusqu'à apercevoir la blancheur des aisselles de derrière.

 

Si par contre il effectue sa salat en congrégation avec ses frères, qu'il n'écarte pas ses cotés afin de ne pas déranger ceux qui sont a ses cotés, il relève alors ses cotés lorsqu'il est en prosternation.

 

Et parmi eux, certains s'appuient contre un mur ou un pilier alors qu'ils sont en position debout de façon à ce que si on enlève le mur ou le pilier il tombe donc sa salat n'est alors pas correcte car il n'est pas en position relevé (de façon complète).

 

Et parmi les gens, certains ne posent pas leur nez au sol durant leur prosternation (soujoud), le relevant alors du sol.

 

Et parmi eux, certains  ne suivent pas la récitation des paroles de la salat avec leur coeur, son coeur est alors ailleurs et sa langue est autre part .

 

Ne disperse donc pas ton regard, ni ton coeur, car si le coeur est pour autre qu'Allah durant la salat, cela va alors amoindrir sa récompense et contredire le recueillement (khouchou').

 

Nous demandons à Allah Le Très-Haut de nous enseigner ce qui va nous être utile, et de nous rendre utile ce que l'on a appris, et nous instruire dans la religion, et nous pourvois le suivi de la sounna de notre Prophète, et qu'Il accepte nos oeuvres, et qu'Il nous pardonne nos péchés et notre laxisme .

 

Et que la prière et les salutations soient sur le Prophète illettré, ainsi que sur Sa Famille et tout Ses Compagnons.

 

copié de minhaj sunna
 
divider 11

divider 11

Erreurs à éviter durant la prière (vidéo)

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

La difficulté de se lever pour la prière de l'aube à l'approche de l'hiver (vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La difficulté de se lever pour la prière de l'aube à l'approche de l'hiver (vidéo)

"Un tel est-il présent ?" après qu'ils aient priés la prière du Sobh

 

Ils dirent : "non"

 

Il dit alors صلى الله عليه وسلم :

 

"Les prières les plus lourdes pour les hypocrites sont le Fajr et le 'isha, s'ils savaient ce qu'il y avait dans ces prières"

 

C'est-à-dire comme faveurs et récompense,

 

"Ils se rendraient à la mosquée pour les accomplir, serait-ce en rampant"

 

Comme rampant les enfants en bas-âge

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم :

 

"Celui qui prie "al bardayni" entre au Paradis" ( le fajr et le asar )

 

L'hiver approche et le climat va se refroidir, sous la couette et les draps, il fera bon, et le chaytan vient à ce moment-là : "tu as une longue nuit qui s'annonce, dors!"

 

Et si la personne dort jusqu'au lever du soleil, le chaytan urine dans ses oreilles, il urine, il se sert de ses oreilles comme toilettes, et le refuge est auprès d'Allah.

 

Il ne faut pas non plus que se soit un tel précisément qui se préoccupe de tous les frères systématiquement, non.

 

Tout frère qui a à ses côtés un frère, se doit de faire attention à lui, il se renseigne sur sa présence : "Où étais-tu aujourd'hui à la prière du fajr, je ne t'ai pas vu", comme s'il avait perdu un de ses enfants ou son épouse ou ses biens, lorsque son frère rate la prière du fajr.

 

Et si la personne, lorsqu'elle rate la prière du fajr ressent que son cœur est malade ou qu'il y a un problème dans son coeur, cela prouve que son cœur est en bonne santé et se porte bien.

 

Mais s'il voit qu'il ressent la même chose lorsqu'il prie en commun à la mosquée et lorsqu'il rate la prière en commun, cela prouve alors que le coeur est malade, et le refuge est auprès d'Allah.

 

La personne doit faire des efforts, doit se renseigner sur son frère, ton voisin : "Pourquoi ne pries-tu pas, Ô mon frère, la prière du fajr ?( à la mosquée) qu'Allah te récompense, fais attention à la prière du Fajr"

 

Et qu'il fasse preuve de miséricorde, qu'il donne le bon conseil avec bon comportement, calme, douceur et miséricorde et désir ardent de guider son frère, le but n'étant pas de se venger ou de réprimander son frère, non !

 

Il se peut qu'Allah améliore le premier et l'éprouve lui !

 

Ou qu'il dise : "Allah ne te pardonnera pas cela"

 

Il est important que la personne se renseigne sur l'état de son frère musulman : "Ô mon frère, fais attention, je ne t'ai pas vu à la prière du Fajr, quelle en est la cause ? Dors plus tôt !"

 

La température en dehors des maisons est froide, l'hiver est froid et rude alors qu'à l'intérieur la température est adéquate, il se peut que vous possédiez un chauffage, la personne doit donc combattre son âme, il jette sa couverture et se lève pour la prière du Fajr car cela est certes le chemin vers le Paradis.

 

J'espère voir, Ô vous les frères, de l'entraide entre frères.

 

Que celui qui voit  son voisin s'absenter à la prière du Fajr qu'il le conseille, qu'il le conseille pour Allah سبحانه و تعالى, en recherchant par cela le Visage d'Allah عز و جل.

 

Qu'Allah nous facilite le chemin vers tout ce qu'Il aime et agrée et que les prières et les salutations soient sur notre Prophète Mohammed, sur sa famille et ses compagnons.

 

 Publié par markazbadr.com

Cheikh 'Ali ben Abdelaziz Moussa - الشيخ علي بن عبدالعزيز موسى

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

La description du witr

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La description du witr

Question :

 

Si une femme veut retarder la prière du witr et le prier en 12 rak’ât (1) doit-elle prier 11 rak’ât ensemble sans les séparer entre elles et ensuite prier la douzième avec les autres ?

 

Réponse :

 

Si l'adorateur veut prier la nuit 13 rak’ât avec le witr il peut le faire de plusieurs manières:

 

-La première manière

 

Il prie 12 rak’âts avec six salutations (une) après chaque prière de deux rak’âts et ensuite il prie une rak’ah pour faire le witr (impair) et ceci est authentique et rapporté dans les deux Authentiques d'après le hadîth d'Ibn ‘Abbâs (qu'Allah les agrée tous deux) qui dit :

 

"Il pria 2 rak’ât puis 2 rak’ât puis 2 rak’ât puis 2 rak’ât puis 2 rak’ât puis 2 rak’ât puis 1 rak’ah."

 

-La deuxième manière

 

Qu'il prie 8 rak’ât, soit 2 rak’ât puis 2 rak’ât puis 2 rak’ât puis 2 rak’ât, soit 4 rak’ât puis 4 rak’ât, puis qu'il prie après les 5 rak’ât (pour faire 13) sans s'assoir jusqu'à la dernière rak’ah où il fait le tachahhoud et la salutation et ceci est authentique comme cela est rapporté dans les deux Authentiques par ‘Âicha (qu'Allah l'agrée).

 

Deuxième chose:

 

Il n'a pas été rapporté du Prophète صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّم qu'il ait prié une prière paire autre qu'une prière obligatoire avec 2 tachahhouds mais certains savants ont autorisé cela à condition que l'on ne prie après le premier tachahhoud que 2 rak’ât.

 

Selon cet avis, si tu veux prier 12 rak’ât avec 2 tachahhouds tu dois alors prier 10 rak’ât puis faire le premier tachahhoud ensuite te lever et faire encore 2 rak’ât avant de saluer mais il est meilleur de s'en tenir à ce qui a été rapporté par le Prophète صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّم .

 

Troisième chose

 

Il a été rapporté de notre Prophète صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّم qu'il a prié le witr avec 2 tachahhouds pour les prières de 7 et de 9 rak’ât et cela n'a pas été rapporté dans d'autres cas.

 

Il صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّم priait 6 rak’ât et s'asseyait après la sixième pour faire le tachahhoud puis se levait pour faire une rak’ah puis faire le dernier tachahhoud et puis saluer.

 

Il صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّم faisait de même pour la prière de 9 rak’ât où il s'asseyait après la huitième rak’ah pour faire le tachahhoud, puis se levait pour la neuvième rak’ah puis faisait le tachahhoud puis il صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّم saluait.

 

Quant aux prières du witr de 3 et de 5 rak’ât, il صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّم les priait avec un seul tachahhoud et une seule salutation.

 

Quant aux 11 rak’ât, il les priait 2 par 2 ou 4 par 4 et il faisait le witr avec une seule rak’ah ou trois rak’ât.

 

(1) N.d.t : Unités de prière.

 

Source: Tiré du livre "Fathou Ar-Rabbi Al-Wadoudi fi Al-Fatâwâ wa Ar-Rassâili wa Ar-Roudoud page 210-211".

copié de spfbirmingham.com

 

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

Conditions, piliers, obligations et actes surérogatoires de la prière

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Conditions, piliers, obligations et actes surérogatoires de la prière

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

Questions et réponses autour des prosternations de la distraction

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Questions et réponses autour des prosternations de la distraction

Au Nom d’Allah Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux

Louanges à Allah Seul. Que Ses éloges et le salut soient sur celui après qui il n'y aura plus de prophète. Ceci dit :

 

Voici quelques enseignements de base relatifs aux règles régissant les prosternations de la distraction qui ont pour but de corriger les distractions qui ont lieu pendant la prière. Ils vous sont présentés sous forme de questions-réponses.

 

Ce modeste travail est basé sur le livret intitulé : "Risala fi sujudi-sahwi" du cheikh Muhammad Ibn Salih Al-‘Uthaymin -Qu’Allah lui fasse miséricorde- traduit en français sous le titre : "Les prosternations de la distraction".

 

Certains points seront ajoutés et accompagnés de leurs sources.

 

Soulignons que ces quelques pages n'ont pour vocation que de simplifier l'assimilation de ce sujet important par le public francophone et ne dispensent en rien du livret et de sa traduction qui contiennent des développements supplémentaires ainsi que la mention des preuves textuelles étayant les avis soutenus.

 

Il est donc impératif d'y revenir car comme le disait Ibn Al-Qayyim - Qu’Allah lui fasse miséricorde - :

 

Le savoir c'est connaitre la Vérité, de sa preuve, étayée

Cela ne pourra jamais, par le suivi aveugle, être égalé

 

Demandant à Allah de rendre tout cela bénéfique à la communauté.

Qu'Allah couvre d'éloges et salue notre prophète Muhammad, et les louanges reviennent à Allah Le Seigneur de l'Univers.

 

Votre frère 'Abdur-Rahmân,

À Montpellier, le 27/07/1435

Question 1 :

 

Quelle est la définition des prosternations de la distraction ?

Quelle importance revêtent-elles dans la religion ?

Quelles sont les causes qui les provoquent ?

 

Réponse :

 

Il s’agit de deux prosternations qui ont pour but de corriger les distractions qui ont eu lieu pendant la prière.

 

Il en va de la validité même de la prière, d’où leur importance.

 

Elles sont effectuées avant ou après les salutations finales selon la cause qui les motive.

 

Ces causes sont au nombre de trois :

 

- L’ajout

- La diminution

- Le doute

L’ajout

 

Question 2 :

 

Quelles sont les différents cas de figure envisageables concernant celui qui ajouterait quelque chose dans sa prière ?

 

Réponse :

 

Avant toute chose, l’ajout est de deux sortes :

 

- Volontaire

- Involontaire

 

Concernant l’ajout volontaire, il invalide la prière.

 

Quant à l’ajout involontaire, les répercussions seront différentes selon le moment où la personne prend conscience de cet ajout.

 

Trois cas sont possibles :

 

- Si la personne se rend compte de son ajout pendant qu’elle effectue ce dernier, elle le délaisse dès lors, revient à la position précédant cet ajout, termine sa prière et effectue les prosternations de la distraction, puis salue de nouveau.

 

- Si la personne ne prend conscience de son ajout qu’après avoir effectué ce dernier, alors elle termine sa prière et procède aux prosternations de la distraction après les salutations finales, puis salue de nouveau.

 

- Enfin si elle ne se souvient de son ajout qu’après les salutations finales (autrement dit après l’accomplissement complet de la prière), alors dès qu’elle s’en souvient, elle effectue les prosternations de la distraction et salue de nouveau.

Question 3 :

 

Quels sont les différents cas de figure qui se présentent à la personne qui a salué avant l’accomplissement totale de la prière ?

 

Réponse :

 

Si la personne salue volontairement avant l’accomplissement total de la prière alors cette prière est invalide.

 

Si par contre, la personne salue involontairement avant l’accomplissement total de la prière, alors deux cas de figure peuvent se présenter :

 

- Si elle s’en souvient après un court laps de temps, elle complète sa prière et effectue les deux prosternations de la distraction, puis salue de nouveau.

 

- Mais si elle ne s’en rend compte qu’après une longue période, elle doit alors refaire entièrement la prière.

L’appréciation de la durée est renvoyée au principe « d’usage » en religion (al ‘urf ). (1)

 

(1) L'usage (al 'urf ) c'est ce qui est établi de manière courante dans l'esprit des gens sans être rejeté par la raison saine.

 

Le cheikh 'Abdur-Rahmân Ibn Nasir Sa’di a dit :

 

L'usage est pris en compte lorsqu'est mentionné

Un verdict de la noble Législation non déterminé

Question 4 :

 

Pour le cas des retardataires (2) : comment réagissent ceux qui se sont levés pour compléter leur prière et qui voient que l’imam se lève pour corriger la sienne ?

 

Réponse :

 

Deux possibilités s’offrent à eux :

 

- Soit ils continuent sans se préoccuper de l’imam et terminent leurs prières puis effectuent les prosternations de la distraction et saluent de nouveau.

 

- Soit ils suivent l’imam, terminent leurs prières et effectuent les prosternations de la distraction. Et c‘est l'avis le plus juste selon le cheikh Muhammad Ibn Salih Al-‘Uthaymin car la base dans la prière en commun est le suivi de l’imam.

 

(2) On vise par retardataire celui qui rejoindrait l'imam dans la prière qu'il dirige après que ce dernier se soit relevé de l'inclinaison de la première unité de prière (rak'ah).

La diminution

 

Question 5 :

 

Quels sont les piliers de la prière et quelles sont ses obligations ?

 

Quelle est la différence entre un pilier et une obligation ?

 

Réponse :

 

Les piliers de la prière sont au nombre de 13 :

 

- Se tenir debout si possible.

- Prononcer le premier takbîr (takbîratu-l-ihrâm).

- Réciter la sourate Al-Fâtihah.

- S’incliner.

- Se redresser de l’inclinaison.

- Se prosterner sur les sept membres.

- Se redresser après la prosternation.

- S’asseoir entre les deux prosternations.

- Réciter le dernier Tachahhud.

- Être assis pour le prononcer.

- Accomplir les deux salutations finales.

- Faire preuve de quiétude dans chaque mouvement

- Accomplir ces piliers dans l’ordre cité.

 

Les obligations de la prière sont au nombre de huit :

 

- Prononcer tous les takbîr en dehors du premier (qui lui est un pilier).

- Dire : « Sami‘a-llâhu liman hamidah » pour l’imam et le prieur seul.

- Dire : « Rabbanâ wa laka-l-hamd » pour tous les fidèles.

- Dire : « Subhâna Rabbi Al-‘Azhîm » pendant l’inclinaison.

- Dire : « Subhâna Rabbi Al-A‘la » pendant la prosternation.

- Dire : « Rabbi-ghfirlî » entre les deux prosternations.

- Réciter le premier Tachahhud.

- Être assis pour le prononcer.

 

Le pilier, ainsi que l’obligation, fait partie intégrante de la prière, à la différence que l’oubli d’un pilier ne peut être réparé par le simple fait d'effectuer les prosternations de la distraction.

 

En effet, le prieur doit obligatoirement s'être, au final, présenté avec ce pilier pour que sa prière soit valide.

 

L’obligation quant à elle, lorsque le prieur l’a oubliée, il ne lui incombe pas de se présenter avec. Il lui suffira de corriger cet oubli par deux prosternations de la distraction.

Question 6 :

 

Si une personne délaisse un pilier dans la prière, quels sont les différents cas qui peuvent se présenter à elle ?

 

Réponse :

 

Le premier cas concerne le délaissement du premier takbîr qui annule la prière, que la personne l’ait délaissé volontairement ou pas, car en réalité sa prière n’aura, dans tous les cas, pas commencé.

 

Le second cas concerne les douze autres piliers, en délaisser de manière volontaire invalide la prière.

 

Le troisième cas concerne l’oubli d’au moins un des douze piliers précédents, alors deux cas de figure se présentent à la personne :

 

- Soit la personne s’en souvient avant d’atteindre ce même pilier dans l’unité de prière (rak‘ah) suivante, auquel cas elle revient au pilier oublié, termine sa prière et fait deux prosternations de la distraction après les salutations et salue de nouveau.

 

- Soit il s’en souvient après avoir atteint ce même pilier dans la rak’ah suivante, auquel cas la rak’ah incomplète sera annulée et la suivante prendra sa place. Le prieur continuera donc sa prière sans comptabiliser la rak'ah incomplète, corrigera sa prière par deux prosternations après les salutations et saluera de nouveau.

Question 7 :

 

Si une personne délaisse une obligation dans la prière, quels sont les différents cas qui se présentent à elles ?

 

Réponse :

 

Si le délaissement est volontaire alors la prière est nulle.

 

Cependant, si le délaissement est involontaire alors trois cas de figure peuvent se présenter à la personne :

 

- Si elle se rend compte de ce délaissement avant de quitter la position de l’obligation, alors elle accomplit son obligation et n’aura pas à effectuer les prosternations de la distraction.

 

- Si elle s’en rend compte après avoir quitté la position de l’obligation mais avant d’atteindre le pilier suivant, elle revient, accomplit son obligation et termine sa prière. Puis elle effectue les deux prosternations de la distraction après les salutations finales et salue de nouveau.

 

- Si elle ne s’en rend compte qu’après avoir atteint le pilier qui suit l’obligation omise, alors elle ne revient pas vers cette obligation mais plutôt termine sa prière et effectue deux prosternations de la distraction juste avant les salutations finales.

Le doute

 

Question 8 :

 

Quelle est la définition du doute ?

 

Dans quels cas le doute n’est-il pas pris en compte dans la religion ?

 

Réponse :

 

Le doute c’est l’hésitation entre deux situations sans pouvoir déterminer laquelle s’est produite, il s’oppose à la certitude.

 

Le doute n’est pas pris en considération dans la religion dans trois cas :

 

- Lorsqu’il est furtif, semblable à une fausse impression.

- Lorsque la personne doute tout le temps, au point que cela en devienne quasi-maladif.

- Lorsque le doute survient après l’adoration, tant qu'il n'y a pas de certitude.

Question 9 :

 

Quels sont les différents cas de figure envisageables entrant dans le cadre du doute pris en compte ?

 

Comment réagir dans chacun de ces cas ?

 

Réponse :

 

Soit la personne arrive à faire prévaloir une éventualité sur une autre, soit la personne doute sans pouvoir faire prévaloir une situation sur une autre.

 

Dans le premier cas, elle se base sur ce qu’il lui parait le plus juste, termine sa prière et effectue les prosternations de la distraction après les salutations finales.

 

Dans le second cas, elle se base sur la certitude (correspondant au minimum) termine sa prière et effectue les prosternations de la distraction avant les salutations finales.

Question 10 :

 

Pour le retardataire qui arrive lorsque l’imam est en position d’inclinaison, prononce correctement le premier takbîr en position debout, s’incline ensuite, mais doute sur le fait d’avoir rejoint l’imam avant qu’il ne se relève ?

 

Réponse :

 

Si une situation prévaut sur l’autre, la personne termine sa prière en conséquence et fait les prosternations de la distraction après les salutations finales.

 

Si aucune situation ne prévaut dans l’esprit de la personne, elle se base sur la certitude (c’est à dire qu’elle n’a pas rejoint l’imam à temps), termine sa prière et effectue les prosternations de la distraction avant les salutations finales.

Question 11 :

 

Quel est l’avis le plus juste concernant la manière d'agir d'une personne qui doute puis agit en conséquence, et se rend compte avant la fin de sa prière, avec certitude, qu’elle n’a, au final, rien diminué ni ajouté ?

 

Réponse :

 

Le cheikh Al ‘Uthaymin fait prévaloir l’avis selon lequel la personne en question effectue quand même les deux prosternations de la distraction après les salutations finales du fait qu'elle aura effectué une partie de sa prière en doutant et que ces prosternations de la distraction seront une humiliation pour le diable.

Celui qui prie derrière l’imam

 

Question 12 :

 

Comment doit réagir une personne qui a prié avec l’imam depuis le début, si cet imam effectue les prosternations de la distraction ?

 

Réponse :

 

Le fidèle accomplira les prosternations de la distraction avec l’imam car ce dernier a été placé afin d’être suivi.

Question 13 :

 

Comment doit réagir un retardataire dans cette même situation ?

 

Réponse :

 

Deux cas de figure se présentent à lui :

 

- Si l’imam se prosterne avant les salutations finales le prieur retardataire le suit dans cela.

 

- Si l‘imam se prosterne après les salutations finales, deux éventualités sont envisageables :

 

a- Si l'imam s'est distrait après que le retardataire se soit joint à lui dans la prière, alors ce dernier doit dans un premier temps terminer sa prière, puis effectuer les prosternations de la distraction après ses salutations finales. En effet, il ne peut pas saluer avec l’imam avant d’avoir terminé sa prière.

 

b- Si l'imam s'est distrait avant que le retardataire ne se soit joint à lui dans la prière, alors il n'est pas obligatoire à ce dernier d'effectuer les prosternations de la distraction (3).

 

(3) Voir A-Charh al mumti' 'ala zad al mustaqni' du cheikh Muhammad Ibn Salih Al-‘Uthaymin -Qu’Allah lui fasse miséricorde- (3/389-390).

Question 14 :

 

Comment doit réagir le fidèle qui prie derrière l’imam depuis le début, si ce fidèle se trompe ? Et s’il s’agit d’un retardataire ?

 

Réponse :

 

Si le fidèle a prié derrière l’imam depuis le début alors il n’a rien à faire s’il commet une erreur dans sa prière.

 

Cela concerne les obligations, quant aux piliers, nous avons vu qu’en cas d’omission, il est obligatoire d’effectuer ce pilier manquant, y compris pour celui qui prie derrière l’imam depuis le début (4).

 

S’il est retardataire, il doit réparer son erreur par deux prosternations de la distraction qui seront effectuées avant ou après les salutations finales selon les règles abordées précédemment.

 

(4) Comme on peut le retrouver dans certaines fatwas du cheikh Muhammad Ibn Salih Al-‘Uthaymin -Qu’Allah lui fasse miséricorde-.

Récapitulatif

 

Question 15 :

 

Dans quels cas de figure les prosternations de la distraction doivent-elles être effectuées avant les salutations finales ?

 

Et dans quel cas doivent-elles être effectuées après ?

 

Réponse :

 

Les prosternations de la distraction doivent être accomplies avant les salutations finales dans deux cas de figure :

 

- Lors d’une diminution.

- Lors d’un doute dans lequel aucune situation ne prévaut dans l’esprit de la personne.

 

Et ces prosternations doivent être accomplies après les salutations finales dans deux autres cas de figure :

 

- L’ajout.

- Le doute dans lequel une situation prévaut sur l’autre dans l’esprit de la personne.

Question 16 :

 

Comment agir si deux distractions surviennent dans la prière, que l’une d’elles implique deux prosternations de la distraction avant les salutations finales et que l’autre entraîne deux prosternations après ?

 

Réponse :

 

Le cheikh Muhammad ibn Salih Al-’Uthaymin est d’avis qu’il suffit d’accomplir les deux prosternations de la distraction avant les salutations finales, car celles-ci prennent le dessus sur les prosternations après les salutations.

Ainsi se terminent ces quelques questions-réponses autour des prosternations de la distraction.

Louanges à Allah par qui s'achèvent les bonnes oeuvres.

 

Compilé et rédigé par ‘Abdur-Rahmân Colo

 Publié par sounnah-publication.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

Prier à la mosquée puis prier en tant qu'imam devant sa famille à la maison

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Prier à la mosquée puis prier en tant qu'imam devant sa famille à la maison

Questionneur :

 

[...]

Bien, qu'Allah vous bénisse Cheikh.

 

Exemple : Je prie l'ishâa à la mosquée (derrière l'imam de la mosquée), est-il permis que je prie en tant qu'imam devant ma famille à la maison ?

 

Réponse :

 

Oui, c'est permis néanmoins, la deuxième prière, tu ne dois pas avoir l'intention de prier l'ishâa.

 

Question posée par notre frère Abdelmalik Abou Amatoullah Al-Younani du groupe Ad-dinou Al-Qayyim sur Whats app de Cheikh

 Publié par 3ilmchar3i.net

 طيب بارك الله فيكم يا شيخ. إذا صليت العشاء في المسجد مثلاً هل يجوز لي ان أصلي باهلي في البيت يعني أئمهم اكون امام لهم

 نعم يجوز ولكن تكون الثانية لك نافلة وليست العشاء

Cheikh Abou Al-Hassan 'Ali Al-Ramly - الشيخ أبو الحسن علي الرملي

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

Prier en état d'impureté

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Prier en état d'impureté

La question :

 

Quel est le jugement de celui qui tarde ou retarde le ghoussl (lavage légiféré) de la djanaba, d'un jour ou plus sans excuse?

 

Réponse :

 

Celui qui retarde cela sans excuse, alors il n'y a pas de doute qu'il est mauvais, et que son acte est un grand crime, étant donné qu'il a prié sans purification, et la prière -accomplie- sans purification est parmi les grands péchés.

 

Certains des gens de la science sont même partis jusqu'à dire qu'il apostasie par cela, car ca rentre dans le fait de prendre en raillerie les versets d'Allah.

 

Mais le plus connu chez la plupart des gens de la science est le fait que la personne ayant accompli la prière en étant en état d'impureté n'aura pas apostasié, mais il aura fait un grand péché -et le refuge est auprès d'Allah-.

 

Et il se doit dans ce cas-là de se repentir auprès de son Seigneur -soubhanahou wa ta'ala-, et de refaire la prière qu'il aurait accomplie en ayant cette impureté sur lui, car il a accompli une prière sans purification, et le prophète -que la prière et la paix soient sur lui- a dit :

 

"Allah n'accepte pas une prière sans purification."

 

Traduit et publié par sounna-traduction.forums-actifs.net

 

السؤال: السؤال الثاني يقول ما حكم من تأخر أو من أخر غسل الجنابة يوما أو أكثر بدون عذر؟

  الجواب : الشيخ: من أخر ذلك بدون عذر فإنه لا شك فيه ذميم وأنه فعل جرما عظيما حيث صلى بدون طهارة والصلاة بدون طهارة من كبائر الذنوب حتى ذهب بعض أهل العلم إلى أنه يكفر بذلك لأن ذلك من باب اتخاذ آيات الله هزوا لكن المشهور عند جماهير أهل العلم أنه لا يكفر من صلى محدثا ولكنه قد فعل إثما عظيما والعياذ بالله وعليه في مثل هذه الحال أن يتوب إلى ربه سبحانه وتعالى وأن يعيد الصلاة التي صلاها وعليه هذه وعليه الجنابة لأنه صلى صلاة بغير طهور وقد قال النبي عليه الصلاة والسلام

 لا يقبل الله صلاة بغير طهور

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>