536 articles avec mariage - divorce - الزواج و الطلاق

Ce que l’on peut voir de la femme

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Ce que l’on peut voir de la femme

Question :

 

Si un jeune homme propose le mariage à une demoiselle, est-il obligatoire qu'il la voie ?

 

Aussi, est-il correct que la demoiselle découvre sa tête pour montrer plus de sa beauté à son prétendant ?

 

Éclairez-nous s'il vous plaît et qu’Allah vous accorde un bien.

 

Réponse :

 

Il n'y a aucun mal (à ce que l'homme voit la femme), cependant ce n'est pas obligatoire.

 

Plutôt, on recommande qu'il la voie et qu’elle le voit, parce que le Prophète صلى الله عليه وسلم a ordonné à celui qui voulait se marier de regarder la femme.

 

Parce que cela est meilleur pour amener l'accord et l'harmonie entre eux. Ainsi, si elle découvre pour lui son visage, ses mains et sa tête, il n'y a aucun mal en cela, selon l'avis correct.

 

Certains des gens de science ont dit qu’il est suffisant pour elle de découvrir le visage et les deux mains.

 

Cependant, l'avis correct est qu'il n'y a aucun mal à ce qu’il voit sa tête, son visage, ses mains et ses pieds, d’après le hadith mentionné (ci-dessus).

 

Cependant, il ne lui est pas permis d’être seul avec elle.

 

Plutôt son père, ou son frère, ou quelqu'une d'autre doivent être avec eux. Ceci parce que le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Un homme ne doit jamais être seul avec une femme à moins qu'il n'y ait quelqu'un qui soit un mahram avec eux. »

(Rapporté par Al-Bukhari et Muslim.)

 

Il صلى الله عليه وسلم a aussi dit :

 

« Un homme ne doit jamais être seul avec une femme car en vérité, satan est le troisième. »

(At-Tirmidhi et Ahmad)

 

Source : As-Shar'iyh Al-Fatawa fil-Masa'il il-'Asriya min Fatawa 'Ulama' il-Balad il-Haram, pp. 498-499.

Question :

 

Parmi les causes de divorce, ô honorable Cheikh, est que le mari ne voit pas sa femme avant la consommation du mariage (c'est-à-dire avant qu’on les marie) et notre religion islamique permet ceci (au couple de se voir avant le mariage).

 

Ainsi quels commentaires votre éminence peut-elle donner concernant cette question ?

 

Réponse :

 

Il n'y a aucun doute que le fait que le mari ne voit pas la femme avant que le mariage peut-être parmi les causes qui mènent au divorce s'il constate qu'elle semble différente de ce qu’on lui a décrit.

 

Pour cette raison, Allah, le Très-Haut, a légiféré pour le mari de voir la femme avant le mariage si c'est possible.

 

Ainsi, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Si l’un d'entre vous propose le mariage à une femme, et qu’il peut regarder ce qui va l'encourager à l'épouser, qu’il le fasse. Certes, ce sera plus approprié à augmenter l'affection entre eux. »

Ce hadith a été rapporté par Ahmad et Abû Dawud avec une bonne (Hassan) chaîne de narration et Al-Hakim l’a authentifié (Sahih) par une narration rapportée par Jabir رضي الله عنه.

 

Ahmad, At-Tirmidhi, Nasa'i et Ibn Mâjah ont rapporté d’Al-Mughirah Ibn Shu'ba رضي الله عنه qu'il a proposé le mariage à une femme, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Regarde-la, certes cela est plus approprié à augmenter l'affection entre vous deux. »

 

Muslim a rapporté dans son Sahih sur l'autorité d'Abu Hurayra رضي الله عنه qu'un homme a mentionné au messager d'Allah صلى الله عليه وسلم qu'il a proposé d'épouser une femme, donc le prophète صلى الله عليه وسلم lui a dit :

 

« L'as-tu regardée ? »

L'homme a répondu : « Non. »

Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Vas et regarde-la. »

 

Ces ahadith et d'autres rapports avec la même signification prouvent tous la législation de regarder la femme que l'on a l'intention d’épouser avant le contrat de mariage réel.

 

Ceci parce que cela est plus proche de ce qui provoquera le succès (dans le mariage) et le bon résultat final.

 

C'est un des beaux aspects de Shari'a, qui est venue avec tout ce qui contient la rectification des serviteurs (d'Allah) et le bonheur de la société et dans cette vie et l’autre.

 

Donc gloire à Celui qui a légiféré cela et l'a établi comme loi et l'a rendu comme l'Arche de Noé.

 

Quiconque est ferme sur cela est sauvé et quiconque s’en détache est détruit.

 

Article tiré du site assalafi.com

Al-Fatawa min Silsilat Kitab ud-Da'wa, pp. 207-208

Traduit par Aqil Walker

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Le fait de dire à son épouse : « va chez tes parents »

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Le fait de dire à son épouse : « va chez tes parents »

Question :

 

Après que j’ai eu des rapports sexuels avec ma femme et que nous avons eu une fille, des disputes éclatent souvent entre nous..

 

Je lui disais alors « va chez tes parents ».

 

Mais j’ai oublié quelle intention j’avais.

 

Et j’ai appris dernièrement que celui qui dit à son épouse : « va chez tes parents » et qu’il le veuille réellement, sa conjointe devient une femme divorcée.

 

Réponse :

 

Si cela c’est vraiment passé comme tu l’as décrit, que tu n’as pas eu l’intention de la divorcer alors ce n’est pas considéré comme un divorce.

 

Car le principe est que les choses restent comme elles le sont, jusqu’à ce que l’on soit sûr que son état a changé.

 

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soient sur notre prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons.

 

Tome 20, page 74, fatwa n° 8731.

copié de fatawaislam.com

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Depuis que ma femme est enceinte, sa personnalité a changé... (vidéo)

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Depuis que ma femme est enceinte, sa personnalité a changé... (vidéo)
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Est-ce que la femme qui avait commis la fornication doit en informer ceux qui la demandent par la suite en mariage ?

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Est-ce que la femme qui avait commis la fornication doit en informer ceux qui la demandent par la suite en mariage ?

Question :

 

Est-ce que la femme qui avait commis la fornication devait en informer ceux qui la demandaient par la suite en mariage ?

 

Réponse :

 

Elle ne doit rien dire, mais profiter du fait qu’Allâh a caché son péché aux gens.

 

Si son mari lui demande, elle doit dire que c’est en batifolant (‘abth) que sa virginité est partie.

 

Al-‘abth c’est s’amuser, jouer, le cheikh veut dire ici que la femme ne doit pas dire à son mari qu’elle a péché par le passé, Allâh a couvert son péché et elle doit préserver cette protection qu’Allâh a mis entre elle et les gens, comme le Prophète salallahu’ alayhi wasalam a dit :

 

«N’entrera pas au paradis celui dont Allâh couvre le péché pendant la nuit et qui, le matin venu, va le révéler aux gens».

 

Si son mari l’interroge, elle doit jouer sur les mots en disant que c’est en s’amusant que sa virginité est partie, cela pouvant aussi bien signifier le rapport sexuel, que la masturbation, ou d’autres activités (cheval, vélo…) qui peuvent conduire à une rupture de l’hymen (il y a même des femmes qui naissent sans hymen, donc cela n’a rien d’étonnant).

 

Nous demandons à Allâh qu’Il nous préserve de la fornication et qu’Il accorde aux pécheurs un repentir sincère.

Amin.

 

 Publié par salafs.com

 

Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - الشيخ عبيد بن عبد الله الجابري

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Les maris qui désertent leurs épouses et leurs enfants les laissant sans dépenses ni prise en charge

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Les maris qui désertent leurs épouses et leurs enfants les laissant sans dépenses ni prise en charge

La question :

 

Quel est le jugement concernant les maris qui désertent leurs épouses et leurs enfants et les laissent sans dépenses ni prise en charge ?

 

Sachant que cette situation pourrait durer plusieurs années.

 

Et quel est le jugement concernant les maris qui laissent leurs épouses en suspens (ni divorcées ni mariées) et cela dure quelquefois jusqu’à la mort de l’un des conjoints.

 

La réponse :

 

Louange à Allâh, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

Ceci dit :

 

Les oulémas sont d’accord qu’il est obligatoire aux époux de pourvoir aux dépenses de leurs épouses si elles sont majeures sauf celles qui leur désobéissent, conformément au verset où Allâh تعالى dit :


وَعَلَى الْمَوْلُودِ لَهُ رِزْقُهُنَّ وَكِسْوَتُهُنَّ بِالْمَعْرُوفِ- البقرة : 233

Traduction du sens du verset :
 
﴾Le père de l'enfant est tenu de pourvoir à la nourriture et à l’habillement de la mère d’une manière convenable﴿ [El-Baqara (La Vache) : 233].
 

Allâh عزّ وجلّ dit également: 
 

أَسْكِنُوهُنَّ مِنْ حَيْثُ سَكَنْتُمْ مِنْ وُجْدِكُمْ وَلَا تُضَارُّوهُنَّ لِتُضَيِّقُوا عَلَيْهِنَّ وَإِنْ كُنَّ أُولاَتِ حَمْلٍ فَأَنْفِقُوا عَلَيْهِنَّ حَتَّى يَضَعْنَ حَمْلَهُنَّ - الطلاق : 6

Traduction du sens du verset :
 
﴾Gardez les femmes répudiées dans vos propres demeures et traitez-les selon vos moyens, mais sans leur nuire en les faisant vivre à l’étroit. Si elles sont enceintes, assurez leur entretien jusqu’à l’accouchement﴿ [Et-Talâq (Le Divorce) : 6].
 

Et Il dit :


لِيُنْفِقْ ذُو سَعَةٍ مِنْ سَعَتِهِ وَمَنْ قُدِرَ عَلَيْهِ رِزْقُهُ فَلْيُنْفِقْ مِمَّا آتَاهُ اللهُ لاَ يُكَلِّفُ اللهُ نَفْسًا إِلاَّ مَا آتَاهَا - الطّلاق : 7
 

Traduction du sens du verset :
 
﴾Que celui qui est aisé dépense de sa fortune; et que celui dont les biens sont restreints dépense selon ce qu'Allâh lui a accordé. Allâh n'impose à personne que selon ce qu'Il lui a donné﴿ [ Et-Talâq (Le Divorce) : 7].
 
Plusieurs hadiths sont également rapportés à ce propos, parmi eux, le hadith du Prophète صلى اللهُ عليه وآله وسَلَّم lors du Pèlerinage d’Adieu :
 
«
Soyez bienveillants à l’égard des femmes, car vous les prenez en tant qu’épouses par un pacte que vous concluez au Nom d’Allâh, et vous vous permettez d’avoir des rapports avec elles au Nom d’Allâh.

Vous êtes en droit d’exiger qu’elles refusent à ceux qui vous déplaisent l’autorisation d’entrer dans vos demeures.
Si elles font cela, frappez-les sans les brutaliser.
En revanche, vous devez leur assurer leur nourriture et leur habillement dans la mesure de votre capacité»
[1]
 
et dans le hadith rapporté par l’intermédiaire de `Âicha رضي الله عنها à propos de Hind Bint `Outba à laquelle le Prophète صلى اللهُ عليه وآله وسَلَّم dit :
 
«Prends ce qui est convenable et qui suffit à toi et à tes enfants»
[2].
 
Sur ce, pour que la pension soit du droit de la femme, il faut que le mariage soit valable, qu’elle permette à son époux d’avoir des rapports avec elle, qu’elle ne refuse pas de se déplacer avec lui là où il veut et qu’il jouisse d’elle.
 
Si l’une des précédentes conditions n’est pas respectée, la dépense ne sera pas obligatoire pour l’époux.
 
Par conséquent, l’homme doit garder sa femme et la traiter avec égards, sinon il la libère sans lui causer aucun préjudice.
 
Allâh عزّ وجلّ dit : 


فَإِمْسَاكٌ بِمَعْرُوفٍ أَوْ تَسْرِيحٌ بِإِحْسَانٍ- البقرة : 229

Traduction du sens du verset :
 

﴾Alors, c’est soit la reprise conformément à la bienséance, ou la libération avec gentillesse﴿ [El-Baqara (La Vache) : 229].
 

En outre, ne pas subvenir à ses dépenses contredit la reprise conformément à la bienséance, et la femme subit un dommage si on ne subvient pas à ses besoins.
 
Allâh عزّ وجلّ dit : 


وَلا تُمْسِكُوهُنَّ ضِرَارًا لِتَعْتَدُوا - البقرة : 231

Traduction du sens du verset :
 
﴾Mais ne les retenez pas pour leur faire du tort﴿ [El-Baqara (La Vache) : 231].
 

Le Prophète صلى اللهُ عليه وآله وسَلَّم dit :
 
«Pas de nuisance, ni à soi-même ni à autrui» [3].
 
Pour cette raison, il est permis à la femme de demander au juge musulman d’enlever le tort et l’oppression, vu que son mari ne subvient pas à ses besoins étant donné son absence non justifiée, qui, de conséquence, lui porte préjudice.
 
La femme pourrait également demander au juge musulman de se séparer de son époux s’il ne donne pas signe de vie même s’il lui laisse de quoi dépenser.
 
Ceci est l’opinion de Mâlik et d’Ahmed رحمهما الله.

 

La femme demande alors la séparation à cause du tort qu’on lui inflige en raison de l’éloignement de son mari, pas en raison de son absence.
 
De plus, même si les savants ont des opinions divergentes sur la durée dans laquelle on peut dire que la femme subit du tort et se sent en solitude et craint de commettre des interdits, et bien que Mâlik رحمه الله pense que la durée doit être estimée à une année lunaire, la durée minimale pour qu’il soit permis à la femme de demander la séparation est de six mois, qui est la durée maximale que la femme pourrait supporter sans la présence de son mari.
 
Ceci est l’avis de `Omar Ibn El-Khattâb et de Hafsa رضي الله عنهما.
 
Il est aussi adopté par Ahmed رحمه الله.
 
Ceci dit, laisser les femmes en suspens, sans leur donner leurs droits, est contraire au Livre et à la Sunna qui enjoignent d’être bienveillant avec les épouses.
 
Allâh تعالى dit :


وَعَاشِرُوهُنَّ بِالْمَعْرُوفِ - النساء: 19

Traduction du sens du verset :
 
﴾Et comportez-vous convenablement envers elles﴿ [En-Nissâ' (Les Femmes) : 19].
 

Le Prophète صلّى اللهُ عليه وآله وسَلَّم dit :
 
«Le meilleur d’entre vous est celui qui le mieux ménage son épouse» [4].
 
Entretenir de bons rapports avec ses femmes requiert de donner à la femme ses droits quant à la dépense et à la jouissance ainsi que d’autres droits.   
 
En effet, négliger ces droits aboutit à commettre l’oppression et la nuisance prohibées.
 
Ainsi, il est du devoir du juge d’enlever le tort et d’éradiquer l’oppression à la demande de la personne lésée.  
 
Le savoir parfait appartient à Allâh عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu'Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
 
[1] Rapporté par Mouslim, chapitre du « Hadj » (hadith 3009), par Abou Dâwoûd, chapitre des « Rites » et par Ibn Madjah, chapitre des « Rites », par l’intermédiaire de Djâbir رضي الله عنه   .
[2] Rapporté par El-Boukhâri, chapitre des « Dépenses » (hadith 5364), par Mouslim, chapitre des « Jugements » (hadith 4574), par Abou Dâwoûd, chapitre de la « Rente » (hadith 3534), par En-Nassâ'i, chapitre des « Jugements » (hadith 5437), par Ibn Mâdjah, chapitre des « Commerces » (hadith 2381) et par Ahmed (hadith 248454), par l’intermédiaire de `Âicha رضي الله عنها.
[3] Rapporté par Ibn Mâdjah, chapitre des « Jugements » (hadith 2430) et par Ahmed (hadith 23462), par l'intermédiaire de `Oubâda Ibn Es-Sâmit رضي الله عنه. Ce hadith est jugé authentique par El-Albâni dans Irwâ' El-Ghalîl (hadith 896).
[4] Rapporté par Et-Tirmidhi, chapitre des « Mérites » (hadith 4269), par Ed-Dârimi (hadith 2315), par El-Bayhaqi (hadith 16117), par l’intermédiaire de `Âicha رضي الله عنهاet par Ibn Mâdjah, chapitre du « Mariage » (hadith 2053), par l’intermédiaire d’Ibn `Abbâs رضي الله عنهما. Ce hadith est jugé authentique par El-Albâni dans Sahîh El-Djâmi` (hadith 3314), Es-Silsila Es-Sahîha  (hadith 285) et Âdâb Ez-Zifâf  (page 197).  
 

Alger, le 26 El-Mouharram 1426 H Correspondant au 7 mars 2005 G
 Traduit et publié par ferkous.com

 

في حكم تعليق النساء
السؤال: 
ما هو الحكم الشرعيُّ في بعض الأزواج الذين يذهبون عن أزواجهم وأبنائهم ويتركونهم بدون نفقةٍ أو كفالةٍ، وقد يستمرُّ هذا الأمرُ عدَّةَ سنواتٍ؟
وما هو الحكم الشرعيُّ في الأزواج الذين يعلِّقون زوجاتِهم (لا هي مطلَّقةٌ ولا هي متزوِّجةٌ)، ويستمِرُّ هذا الأمرُ أحيانًا إلى وفاةِ أحَدِ الزوجين؟ وجزاكم الله خيرًا.

الجواب: الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على مَن أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، أمَّا بعد
فقَدِ اتَّفق العلماءُ على وجوبِ نفقاتِ الأزواج على أزواجهنَّ إذا كانوا بَالِغين إلَّا الناشزَ منهنَّ لقوله تعالى

وَعَلَى ٱلۡمَوۡلُودِ لَهُۥ رِزۡقُهُنَّ وَكِسۡوَتُهُنَّ بِٱلۡمَعۡرُوفِۚ - البقرة: ٢٣٣

 ولقوله تعالى

أَسۡكِنُوهُنَّ مِنۡ حَيۡثُ سَكَنتُم مِّن وُجۡدِكُمۡ وَلَا تُضَآرُّوهُنَّ لِتُضَيِّقُواْ عَلَيۡهِنَّۚ وَإِن كُنَّ أُوْلَٰتِ حَمۡلٖ فَأَنفِقُواْ عَلَيۡهِنَّ حَتَّىٰ يَضَعۡنَ حَمۡلَهُنَّۚ - الطلاق: ٦

 وقولِه تعالى

لِيُنفِقۡ ذُو سَعَةٖ مِّن سَعَتِهِۦۖ وَمَن قُدِرَ عَلَيۡهِ رِزۡقُهُۥ فَلۡيُنفِقۡ مِمَّآ ءَاتَىٰهُ ٱللَّهُۚ لَا يُكَلِّفُ ٱللَّهُ نَفۡسًا إِلَّا مَآ ءَاتَىٰهَاۚ - الطلاق: ٧

 وفي ذلك أحاديثُ كثيرةٌ منها: قولُه صلَّى الله عليه وسلَّم في حَجَّة الوداع

فَاتَّقُوا اللهَ فِي النِّسَاءِ؛ فَإِنَّكُمْ أَخَذَتْمُوهُنَّ بِأَمَانِ اللهِ، وَاسْتَحْلَلْتُمْ فُرُوجَهُنَّ بِكَلِمَةِ اللهِ؛ وَلَكُمْ عَلَيْهِنَّ أَنْ لَا يُوطِئْنَ فُرُشَكُمْ أَحَدًا تَكْرَهُونَهُ؛ فَإِنْ فَعَلْنَ ذَلِكَ فَاضْرِبُوهُنَّ ضَرْبًا غَيْرَ مُبَرِّحٍ؛ وَلَهُنَّ عَلَيْكُمْ رِزْقُهُنَّ وَكِسْوَتُهُنَّ بِالمَعْرُوفِ

(١)

، وفي حديثِ عائشةَ رضي الله عنها في قصَّةِ هندٍ بنت عتبة قال لها رسولُ الله صلَّى الله عليه وسلَّم

خُذِي مَا يَكْفِيكِ وَوَلَدِكِ بِالمَعْرُوفِ

(٢)
هذا، ومِن شروطِ استحقاقِ النفقة: صحَّةُ عَقْدِ الزواج، وتمكينُه مِن الاستمتاع بها، وعدَمُ امتناعها مِن الانتقال حيث يريد الزوجُ، وأن تكون مِن أهلِ الاستمتاع؛ فالإخلالُ بشرطٍ مِن الشروط السابقةِ يجعل النفقةَ غيرَ واجبةٍ
وبناءً عليه، فالزوج مُكلَّفٌ بأن يُمْسِك زوجتَه بالمعروف أو يُطلِّقها بإحسانٍ لقوله تعالى

فَإِمۡسَاكُۢ بِمَعۡرُوفٍ أَوۡ تَسۡرِيحُۢ بِإِحۡسَٰنٖۗ - البقرة: ٢٢٩

، وتركُ النفقة عليها ينافي الإمساكَ بالمعروف، والمرأةُ تتضرَّر بترك الإنفاق، واللهُ تعالى يقول

وَلَا تُمۡسِكُوهُنَّ ضِرَارٗا لِّتَعۡتَدُواْۚ - البقرة: ٢٣١

 والنبيُّ صلَّى الله عليه وسلَّم يقول

لَا ضَرَرَ وَلَا ضِرَارَ

(٣)

؛ لذلك يجوز للمرأة أن تطلب مِن القاضي أن يرفع الضررَ ويزيل الظلمَ لِعَدَمِ الإنفاق عليها بسبب غياب الزوج عنها لغيرِ عُذْرٍ مقبولٍ وتضرُّرِها مِن غيابه. ولها أن تطلب ـ أيضًا ـ مِن القاضي التفريقَ إذا غاب عنها زوجُها ولو كان له مالٌ تُنْفِق منه، وهو مذهبُ مالكٍ وأحمدَ رحمهما الله، وتطلب التفريقَ للضرر الواقعِ عليها لبُعْدِ زوجها عنها لا لغيابه. والعلماءُ وإن اختلفوا في المدَّةِ التي يتحقَّق فيها الضررُ بالزوجة وتشعر فيها بالوحشة وتخشى الوقوعَ في المحظور ـ وإن كان التقديرُ عند مالكٍ رحمه الله هو سنةً هلاليةً ـ إلَّا أنَّ أدنى مدَّةٍ يجوز للمرأةِ أن تطلب فيها التفريقَ بعدها ستَّةُ أَشْهُرٍ، وهي أقصى مُدَّةٍ تستطيع المرأةُ فيها الصبرَ على غياب زوجها، وبهذا قال عمر بن الخطَّاب وحفصةُ رضي الله عنهما، وبه أَخَذَ أحمد ـ رحمه الله ـ
هذا، وتعليقُ الأزواج للزوجات مِن غيرِ أداءٍ لحقوقهنَّ مخالِفٌ للكتاب والسُّنَّة فيما أُمِرُوا به مِن حُسْنِ معاشَرة الأزواج، قال تعالى

وَعَاشِرُوهُنَّ بِٱلۡمَعۡرُوفِۚ - النساء: ١٩

 وقال صلَّى الله عليه وسلَّم

خَيْرُكُمْ خَيْرُكُمْ لِأَهْلِهِ

(٤)

، والمعاشَرةُ بالمعروف تستلزم إعطاءَ المرأةِ حَقَّها مِن النفقة والاستمتاعِ وغيرِهما مِن الحقوق، وإهمالُ ذلك يُفْضي إلى الظلم والضرر المنهيِّ عنهما، الأمرُ الذي يستوجب مِن القاضي دَفْعَ الضرر وإزالةَ الظلم بطلبٍ مِن المتضرِّر
والعلمُ عند الله تعالى، وآخِرُ دعوانا أنِ الحمدُ لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، وسلَّم تسليمًا
الجزائر في: ٢٦ مِن المحرَّم ١٤٢٦ﻫ
الموافق ﻟ: ٠٧ مارس ٢٠٠٥م

(١) أخرجه مسلمٌ في «الحجِّ» (١/ ٥٥٦) رقم: (١٢١٨)، وأبو داود في «المناسك» باب صفةِ حجَّةِ النبيِّ صلَّى الله عليه وسلَّم (١٩٠٥)، وابن ماجه في «المناسك» باب حجَّةِ رسول الله صلَّى الله عليه وسلَّم (٣٠٧٤)، مِن حديث جابرٍ رضي الله عنه
(٢) أخرجه البخاريُّ في «النفقات» باب: إذا لم يُنْفِقِ الرجلُ فللمرأة أن تأخذ بغير عِلْمِه ما يكفيها وولدَها بالمعروف (٥٣٦٤)، ومسلمٌ في «الأقضية» (٢/ ٨١٩) رقم: (١٧١٤)، وأبو داود في «الإجارة» بابٌ في الرجل يأخذ حقَّه مَن تحت يده (٣٥٣٢)، والنسائيُّ في «الأقضية» باب قضاءِ الحاكم على الغائب إذا عَرَفَه (٥٤٢٠)، وابن ماجه في «التجارات» بابُ ما للمرأة مِن مال زوجها (٢٢٩٣)، وأحمد (٢٤٢٣١)، مِن حديث عائشة رضي الله عنها
(٣) أخرجه ابن ماجه في «الأحكام» بابُ مَن بنى في حقِّه ما يضرُّ بجاره (٢٣٤٠)، وأحمد (٢٢٧٧٨)، مِن حديث عُبادة بن الصامت رضي الله عنه. وأخرجه ابن ماجه في «الأحكام» بابُ مَن بنى في حقِّه ما يضرُّ بجاره (٢٣٤١)، وأحمد (٢٨٦٥)، مِن حديث ابن عبَّاسٍ رضي الله عنهما. والحديث صحَّحه الألبانيُّ في «الإرواء» (٨٩٦) وفي «السلسلة الصحيحة» (٢٥٠)
(٤) أخرجه الترمذيُّ في «المناقب» باب فضلِ أزواج النبيِّ صلَّى الله عليه وسلَّم (٣٨٩٥)، والدارميُّ (٢٣١٥)، والبيهقيُّ (١٦١١٧)، مِن حديث عائشة رضي الله عنها، وابن ماجه في «النكاح» بابُ حُسْن معاشرة النساء (١٩٧٧)، مِن حديث ابن عبَّاسٍ رضي الله عنهما. وصحَّحه الألبانيُّ في «صحيح الجامع» (٣٣١٤) و«السلسلة الصحيحة» (٢٨٥) و«آداب الزفاف» ص ١٩٧

 

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

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La femme ne trouve pas beau son prétendant...

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La femme ne trouve pas beau son prétendant...

Question :

 

Je suis une jeune fille de 16 ans et un jeune homme consciencieux dans sa religion qui exerce comme Muezzin dans une certaine mosquée m'a demandé en mariage.

 

Cependant je ne veux pas me marier avec lui.

 

Il ne me plait pas.

 

Au contraire, j'éprouvais déjà de la répugnance à son égard bien avant qu'il ne demande ma main.

 

Suis-je fautive en refusant sa demande alors qu'on peut l'inclure dans la catégorie de ceux dont on agrée la religiosité ?

 

Que dit la religion à ce sujet, qu'Allâh vous récompense par un bien

 

Réponse :

 

Si tu ne souhaites pas te marier avec un homme, tu ne commets aucun péché.

 

Même si cet homme est pieux.

 

Le mariage est basé sur le choix d'un époux vertueux et auprès duquel on trouve le repos pour son âme.

 

Maintenant, si ta répugnance envers lui est due à sa pratique religieuse, dans ce cas-là, on peut avancer que tu es fautive à plus d'un titre, c'est-à-dire pour avoir éprouvé de la haine envers un croyant et envers quelqu'un attaché à sa religion.

 

Or, il est obligatoire d'aimer un croyant pour Allâh.

 

Néanmoins, même si tu te dois de l'aimer du point de vue religieux, cela ne saurait t'obliger à l'épouser si tu ne ressens rien pour lui sur le plan affectif.

 

Et Allâh est le plus Savant.

 

Am muntaqa fatawa (3/226-227)

Tiré du livre le guide du mariage edition dar al muslim page 24/25

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Les solutions possibles avant d’en arriver au divorce

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les solutions possibles avant d’en arriver au divorce

Question  :

 

L’Islam n’a institué le divorce que comme dernier recours afin de mettre un terme aux discordes entre les deux époux .

 

Il a prévu des solutions envisageables avant d’en arriver au divorce .

 

Votre éminence, pourriez vous nous indiquer ces solutions prévues par l’islam pour mettre fin aux conflits ménagers et éviter la répudiation ?

 

Réponse :

 

Allah nous a prescrit la réconciliation entre les deux époux et nous a ordonnés de tout mettre en oeuvre pour rétablir l’entente entre eux et écarter le spectre de la répudiation.

 

Parmi ces moyens, nous trouvons l’exhortation et l’abandon du lit conjugal, et en cas d’inefficacité de ces deux moyens, on aura recours au fait de frapper sa femme de manière douce.

 

A cet égard Allah سبحانه a dit (traduction rapprochée) :

 

"Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez les, éloignez vous d’elles dans leurs lits et frappez les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand" (sourate An Nisa’ verset 34)

 

Un autre moyen de reconciliation est le fait de désigner deux arbitres, l’un de la famille de l’époux, et l’autre, de la famille de l’épouse qui se chargeront de dissiper le malentendu entre les deux époux .

 

Cela est conforme à l’ordre d’Allah سبحانه, que renferme le verset suivant (traduction rapprochée) :

 

"Si vous craignez le désaccord entre les deux (époux), envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l’entente entre eux. Allah est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur." (sourate An Nisa’ verset 35)

 

Lorsque tous ces moyens s’avèrent inefficaces pour parvenir à une entente et que la discorde s’éternise , Allah a permis au mari de répudier sa femme s’il le désire vraiment.

 

Au cas ou c’est la femme qui veut divorcer et que son mari refuse, Allah lui a permis d’obtenir son divorce contre compensation, conformément aux enseignements de ce verset coranique (traduction rapprochée) :

 

"Le divorce est permis pour seulement deux fois. Alors, c’est soit la reprise conformément à la bienséance, ou la libération avec gentillesse. Et il ne vous est pas permis de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur aviez donné , à moins que tous deux ne craignent de ne point pouvoir se conformer aux ordres imposés par Allah. Si donc vous craignez que tous deux ne puissent se conformer aux ordres d’Allah, alors ils ne commettent aucun péché si la femme se rachète avec quelque bien." (sourate Al Baqarah verset 229)

 

Il est de fait que la séparation d’une manière convenable est meilleure que la continuité de la vie conjugale dans les désaccord et les conflicts  ce qui est contraire aux objectifs pour lesquels le mariage a été prescrit et encouragé .

 

C’est pour cette raison que le Tout Glorieux a dit (traduction rapprochée) :

 

"Si les deux se séparent, Allah de par Sa Largesse , accordera à chacun d’eux un autre destin . Et Allah est plein de Largesses et Parfaitement Sage" (sourate An Nisa’ verset 130)

 

Dans la Sunna prophètique, on rapporte de manière authentique un hadith cité par Al Bukhârî dans son sahih, et selon lequel :

 

"L’épouse de Thâbit ibn Qays Al Ansari رضي الله عنهما, ne pouvait plus rester avec lui et a demandé le divorce auprès du prophète صلى الله عليه وسلم, et qu’elle était disposée à lui restituer le jardin qu’il lui avait offert comme dot .

Alors le prophète صلى الله عليه وسلم a ordonné à Thâbit de récupérer son jardin et de la répudier, ce que Thâbit a fait".

 

Et Allâh Seul accorde le succès .

 

Paix et bénédiction d’Allâh sur notre prophète Muhammad, sur sa famille et sur tous ses compagnons .

 

فتاوى علماء البلد الحرام - ص 494 ، 495

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

وقد سئل الشيخ عبد العزيز بن باز رحمه الله : الإسلام لم يضع الطلاق إلا كحل أخير للفصل بين الزوجين ، ووضع حلولاً أوليَّة قبل اللجوء إلى الطلاق ، فلو تحدثنا يا سماحة الشيخ عن هذه الحلول التي وضعها الإسلام لفض النزاع بين الزوجين قبل اللجوء إلى الطلاق ؟

فأجاب : قد شرع الله الإصلاح بين الزوجين واتخاذ الوسائل التي تجمع الشمل وتبعد شبح الطلاق ، ومن ذلك : الوعظ ، والهجر ، والضرب اليسير إذا لم ينفع الوعظ والهجر ، كما في قوله سبحانه

وَاللاَّتِي تَخَافُونَ نُشُوزَهُنَّ فَعِظُوهُنَّ وَاهْجُرُوهُنَّ فِي الْمَضَاجِعِ وَاضْرِبُوهُنَّ فَإِنْ أَطَعْنَكُمْ فَلاَ تَبْغُواْ عَلَيْهِنَّ سَبِيلاً إِنَّ اللّهَ كَانَ عَلِيًّا كَبِيرًا - النساء/34
ومن ذلك : بعث الحكمين من أهل الزوج وأهل الزوجة عند وجود الشقاق بينهما للإصلاح بين الزوجين ، كما في قوله سبحانه

وَإِنْ خِفْتُمْ شِقَاقَ بَيْنِهِمَا فَابْعَثُواْ حَكَمًا مِّنْ أَهْلِهِ وَحَكَمًا مِّنْ أَهْلِهَا إِن يُرِيدَا إِصْلاَحًا يُوَفِّقِ اللّهُ بَيْنَهُمَا إِنَّ اللّهَ كَانَ عَلِيمًا خَبِيرًا - النساء/35
فإن لم تنفع هذه الوسائل ولم يتيسر الصلح واستمر الشقاق : شرع للزوج الطلاق إذا كان السبب منه ، وشرع للزوجة المفاداة بالمال إذا لم يطلقها بدون ذلك إذا كان الخطأ منها أو البغضاء لقول الله سبحانه

الطَّلاَقُ مَرَّتَانِ فَإِمْسَاكٌ بِمَعْرُوفٍ أَوْ تَسْرِيحٌ بِإِحْسَانٍ وَلاَ يَحِلُّ لَكُمْ أَن تَأْخُذُواْ مِمَّا آتَيْتُمُوهُنَّ شَيْئًا إِلاَّ أَن يَخَافَا أَلاَّ يُقِيمَا حُدُودَ اللّهِ فَإِنْ خِفْتُمْ أَلاَّ يُقِيمَا حُدُودَ اللّهِ فَلاَ جُنَاحَ عَلَيْهِمَا فِيمَا افْتَدَتْ بِهِ تِلْكَ حُدُودُ اللّهِ فَلاَ تَعْتَدُوهَا وَمَن يَتَعَدَّ حُدُودَ اللّهِ فَأُوْلَئِكَ هُمُ الظَّالِمُونَ - البقرة/229

ولأن الفراق بإحسان خير من الشقاق والخلاف ، وعدم حصول مقاصد النكاح التي شرع من أجلها ، ولهذا قال الله سبحانه

وَإِن يَتَفَرَّقَا يُغْنِ اللّهُ كُلاًّ مِّن سَعَتِهِ وَكَانَ اللّهُ وَاسِعًا حَكِيمًا  - النساء/130

وصح عن رسول الله صلى الله عليه وسلم

أنه أمر ثابت بن قيس الأنصاري رضي الله عنهما لما لم تستطع زوجته البقاء معه لعدم محبتها له وسمحت بأن تدفع إليه الحديقة التي أمهرها إياها أن يقبل الحديقة ويطلقها تطليقة ففعل ذلك

رواه البخاري في الصحيح

 والله ولي التوفيق

 وصلى الله وسلم على نبينا محمد وآله وصحبه أجمعين

فتاوى علماء البلد الحرام - ص 494 ، 495

فتاوى علماء البلد الحرام - ص 494 ، 495
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Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Est-ce que la femme est obligée de servir son mari ? (audio-vidéo)

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Est-ce que la femme est obligée de servir son mari ? (audio-vidéo)

Question :

 

Est-ce qu’une femme est obligée de servir son mari, sachant que la majorité, plutôt les quatre imams, ont statué qu’il n’y a pas d’obligation ?

 

Réponse :

 

Les Gens de science ont divergé sur ce point.

 

La majorité ont statué son non-obligation.

 

Ce qui est correct, c’est qu’elle est obligée de prendre soin de la famille, selon ses limites (capacités).

 

Lorsque Fatima رضي الله عنها s’est plainte au Prophète صلى الله عليه وسلم de la fatigue causée par le travail du grain (marques au niveau des mains et les avaient abîmé), alors le Prophète صلى الله عليه وسلم lui a dit :

 

«T’indiquerais-je ce qui est meilleur que ce que tu m’as demandé ?».

 

Et il صلى الله عليه وسلم lui a mentionné de prononcer, lorsqu’il faut s’apprêter à dormir, le dikhr de tasbih (سبحان الله), tahmid (الحمد لله) et takbir (الله أكبر).

 

Et il صلى الله عليه وسلم ne lui a pas dit que ce n’est pas obligatoire pour toi.

 

A l’époque des Compagnons رضي الله عنهم, leur société fut bâtie dans l’entraide.

 

Et aussi ce fut bâti avec la femme qui servait son mari dans la maison selon sa capacité.

 

Et c’est ce qui est correct, si Allâh le Veut.

 

 Publié par minhaj sunna

Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي

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La polygamie, la vraie...

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La polygamie, la vraie...

La polygamie, la vraie : Le scrupule de Mu’adh ibn Jabâl

 

« Il avait deux épouses.

 

Quand il se trouvait dans la maison de l’une, il ne buvait pas de l’eau chez l’autre.

 

En d’autres mots, lorsque c’était le tour de l’une, il lui accordait entièrement son jour et sa nuit.

 

S’il lui arrivait de passer par la maison de la co-épouse, il ne buvait pas chez elle même s’il avait soif.

 

Il attendait d’être chez la première afin de ne pas diminuer sa part.

 

A leur mort, il tira au sort pour savoir laquelles des deux il devait mettre en premier dans la tombe.

 

Cela signifie que les deux décédèrent le même jour de la peste.

 

Il tira au sort au moment de l’ensevelissement, afin qu’Allah ne lui demande pas pourquoi il avait mis l’une avant l’autre dans la tombe ».

 

« Histoires des Compagnons et des Pieux Prédécesseurs » – Ibn l-Jawzi

copié de da3wasalafiya.wordpress.com

 

Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوزي

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Pourquoi ne te maries-tu pas ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Pourquoi ne te maries-tu pas ?

Ibn ‘Awn rapporte que Muhammad Ibn Sirin disait à Ayyûb :

 

«Pourquoi ne te maries-tu pas ?»

 

Il s’en plaint auprès de moi et dit :

 

«Si je me marie, d’où trouverais-je de quoi dépenser (pour ma famille) ?»

 

J’ai rapporté cela au fils de Muhammad, Abd Allah, qui l’a dit à son père.

 

Celui dit alors :

 

«Lui accordera sa subsistance Celui qui l’accorde à l’oiseau dans le ciel.»

 

Et il pointal du doigt (le ciel).

 

Ayyûb se maria, et j’ai ensuite vu du poulet à sa table.

 

Shu'ab al-Imaan de l'imam al-Bayhaqi (2/1281)

Publié par citationssalafssalih.com

ابن عون قال

كان محمد ـ يعني ابن سيرين ـ يقول لأيوب : ألا تزوج ؟ ألا تزوج ؟

فشكي ذلك إلي فقال

إذا تزوجت فمن أين أنفق ؟

قال فقلت لابن محمد عبد الله، فقال لأبيه ، فقال

يرزقه الذي يرزق الطير من السماء

و أشار بإصبعه. قال : فتزوج .قال فقد رأيت بعد ذلك في سُفرته الدجاج

شعب الإيمان للبيهقي ـ 1281

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Le rôle de l’épouse dans la protection du foyer conjugal et dans l’entretien des bons rapports

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Le rôle de l’épouse dans la protection du foyer conjugal et dans l’entretien des bons rapports

Quant à la femme musulmane, elle doit savoir que le bonheur, l’affection et la bonté ne seront réalisés que si elle est une femme chaste et pieuse.

 

Cela n’est possible qu’en prenant connaissance de ses droits, dès lors, elle n’ira pas au-delà et n’outrepassera pas les limites qui lui sont autorisées.

 

Elle répondra ainsi à l’appel de son mari qui détient autorité sur elle, en la protégeant, en prenant soin d’elle et en pourvoyant à ses besoins.

 

De ce fait, elle doit lui obéir et protéger son honneur et ses biens, mais elle doit également être soigneuse dans tout ce qu’elle entreprend, en étant à la disposition de son mari, en prenant soin d’elle et de sa maison : elle est une femme pieuse et une mère compatissante, elle préserve le foyer de son mari et en est responsable.

 

Elle est reconnaissante envers son époux et ne dénie point ses bienfaits et sa bonne compagnie.

 

Le prophète, que la paix et le salut d’Allah soient sur lui, a mis en garde contre ce reniement en disant :

 

« On m’a fait voir l’enfer et la plupart de ses habitants sont des femmes, car elles renient », on lui dit : « renient-elles Allah ? »

Il répondit : « Non, elles renient les bienfaits de leurs maris : tu es bienfaisant envers une d’elles durant toute ta vie, puis lorsqu’elle aperçoit en toi une erreur, alors elle dit : « Je n’ai jamais rien vu de bon provenant de toi. »

Rapporté par Al-Boukhâri dans son recueil authentique (Hadith n°5197).

 

Il incombe donc de pardonner les erreurs et les faux pas…

 

Ne sois pas malfaisante envers lui lorsqu’il est présent et ne le trahis pas lorsqu’il est absent.

 

C’est ainsi que l’entente est obtenue, que la vie conjugale perdure et que l’attachement, l’affection et la bonté prédominent.

 

« Toute femme qui meurt, alors que son mari est satisfait d’elle, rentrera au paradis. »

Rapporté et authentifié (chaîne de transmission considérée comme bonne) par Tirmidhi (Hadith 1161) et rapporté également par Ibn Mâjah (Hadith 1854), et Al-Hakim qui dit : « sa chaîne de transmission est authentique » (4/173).

 

(Note du webmaster : Lien Ce hadith n° 286 de Ryâdh As-Sâlihin a été rendu faible par Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany  car sa chaîne comporte deux rapporteurs inconnus. Voir Adh-Dhaîfa (1426). )

 

Craignez Allah, ô communauté de l’islam, et sachez qu’avec l’harmonie (dans le couple) le bonheur se concrétise et une bonne atmosphère se crée.

 

Cette dernière facilite l’éducation et le développement de l’enfant au sein d’un foyer accueillant et débordant d’affection et de bonne entente… entre la tendresse maternelle et la bienveillance paternelle, loin du tumulte des discordes et des divergences et l’empiétement des uns sur les autres.

 

Plus aucune division ni désaccord ne seront observés et plus aucun tort ne sera fait aux proches parents comme à ceux éloignés (traduction rapprochée) :

 

{ Et qui disent : « Seigneur ! Accorde- nous, en nos épouses et nos descendants, la réjouissance et la tranquillité, et fais de nous des exemples pour les pieux. » } (Le discernement – 74)

 

tiré du " Le foyer bienheureux et le désaccord conjugal "

traduit par AbdelMalik Abou Adam Al Firanci

copié de dourouss-abdelmalik.com

 

Cheikh Saleh Ibn Abdallah Ibn Houmaid - الشيخ صالح بن عبد الله بن الحميد

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La relation conjugale

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La relation conjugale

Serviteurs d'Allah !

 

Craignez Allah ; craignez-Le d'une crainte véritable et ne mourez qu'en étant musulmans [soumis à Allah] (traduction rapprochée) :

 

{Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement}.

 

Et sachez, serviteurs d'Allah, qu'Allah (le Puissant et le très Haut) nous donne de Ses bienfaits, nous rappelle Ses dons, et Il nous expose Ses signes qui indiquent Sa générosité et Sa bienfaisance, Il a dit (qu'Il soit glorifié et exalté) (traduction rapprochée) :

 

{Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent}.

 

Dans ce verset, Allah (le Puissant et le très Haut) mentionne un grand bienfait dont Il a comblé Ses serviteurs : c'est la relation conjugale, avec laquelle l'intimité est obtenue, la joie est complétée, et la paix et la tranquillité dans cette vie sont réalisées.

 

Le serviteur doit donc prendre bien soin de cette relation, il ne doit pas être la cause de sa disparition et de sa séparation après qu'elle fut solide.

 

Serviteurs d'Allah !

 

Allah a créé Ses serviteurs différents les uns des autres et rivalisant de mérite les uns avec les autres dans la façon d'arranger les choses et de se comporter dans les affaires de la vie, et dans les moyens d'obtenir le bonheur dans la vie ici-bas et dans l'autre monde.

 

Et à cause de cette différence, Allah a fait que les créatures soient partagées entre gouverneur et gouverné, Il a donc choisi des gouverneurs qui s'occupent des affaires de leurs nations ; et Il a fait que l'homme soit le gouverneur [le responsable] dans sa famille et que la femme soit responsable de la maison de son mari.

 

La famille est le pilier de la vie, le maintien du bonheur, la tranquillité et la stabilité des âmes ; et elle ne peut être bonne que si l'homme accomplit son devoir, arrange les affaires de sa famille et se comporte bien avec eux.

 

Et il en est de même en ce qui concerne l'épouse, la femme musulmane doit s'occuper de ses enfants et de son mari, car la maison est la première école de la vie, elle est la base pour la correction des enfants par la grâce d'Allah, elle leur donne une bonne éducation islamique qui les guide vers la vie agréable et le bonheur dans les deux mondes.

 

Serviteurs d'Allah !

 

Beaucoup de gens ont été éprouvés de nos jours par la négligence en ce qui concerne le divorce, ce qui l'a rendu une affaire facile ; certains divorcent de leurs épouses pour les causes les plus futiles en oubliant tout bienfait à leur égard ; ils sont alors injustes envers elles, envers eux-mêmes et envers leurs enfants.

 

Ensuite, ils regrettent ce qui s'est passé.

 

Et la cause est souvent la colère et l'irritation trop rapide, et le mauvais comportement ; alors, la maison s'effondre et la famille se disperse.

 

L'homme doit donc se maîtriser et la femme ne doit pas l'irriter ; et dans les moments de colère intense, l'homme doit changer la position dans laquelle il se trouve comme le Protégé (qu'Allah prie sur lui et le salue) a indiqué, en s'asseyant s'il est debout, en se couchant s'il est assis, ou en sortant de la maison jusqu'à ce que les affaires se calment, la colère s'en aille, et qu'il reviennent à la raison ; il doit aussi se rappeler la parole du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) et sa recommandation concernant la femme, comme dans le hadith rapporté par Mouslim selon Abou Houréïra (qu'Allah soit satisfait de lui) : le messager d'Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Soyez bons envers les femmes, car la femme a été créée d'une côte [d'un os recourbé], et la chose la plus recourbée de la côte est le haut ; donc, si tu veux la redresser, tu la casseras ; et si tu la laisses, elle restera toujours recourbée ; donc, soyez bons envers les femmes).

 

Et il a dit (qu'Allah prie sur lui et le salue) :

 

(Un croyant ne doit pas détester une croyante ; s'il déteste un de ses comportements, il sera satisfait d'un autre).

 

Cette directive prophétique est parmi les causes les plus importantes pour avoir un bon comportement et une bonne relation.

 

Il doit donc remarquer les bonnes qualités de son épouse et les choses qui lui conviennent, puis il doit les opposer [les comparer] aux qualités qu'il déteste.

 

Et si le mari réfléchit aux bonnes qualités de son épouse et aux comportements qu'il aime, et qu'il regarde la cause qui l'a poussé à être ennuyé et à avoir une mauvaise relation avec elle, s'il est équitable, il baissera les yeux sur ses défauts qui disparaîtront devant ses bonnes qualités.

 

Et la personne douée de raison doit savoir que la perfection est impossible ; et si le mari réfléchissait à ses qualités et pensait à lui-même, il trouverait en lui-même des défauts plus nombreux que ceux de la femme ou des défauts semblables ; et qu'il se rappelle la parole d'Allah (le Puissant et le très Haut) (traduction rapprochée) :

 

{Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien}.

 

Serviteurs d'Allah !

 

La raison saine, la nature pure et la conscience morale équitable, s'éloignent du fait de léser l'épouse de ses droits ; et une âme noble n'accepte pas d'être injuste envers une femme faible qui a grandi loin d'elle, puis ils furent unis par la relation conjugale et ils trouvèrent la tranquillité l'un avec l'autre, comme Il a dit (qu'Il soit glorifié) (traduction rapprochée) :

 

{Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté}.

 

Et avec cette affection et cette bonté, elle est sous l'obéissance de son mari, elle s'occupe des affaires de chez elle, elle est l'objet de sa satisfaction ; et après cela, il ose lui nuire ou lui rendre la vie difficile ou l'humilier ou la léser de ses droits ou la frapper, puis la séparation et le divorce.

 

O Toi, la femme à qui Allah a accordé la gloire, l'honneur, la protection et la chasteté, et a fait qu'elle soit une éducatrice et une gouvernante dans la famille !

 

Protège ton bienfait en ayant de bonnes qualités et un bon comportement avec ton mari, car le droit de l'époux est très important ; espère recevoir la récompense auprès d'Allah en lui obéissant [le mari], en étant à son service, en t'occupant bien de lui, en patientant s'il a un mauvais comportement, en étant indulgente face aux choses qui ne sont pas nuisibles à la religion ni à la grandeur d'âme, en t'éloignant des mauvaises pensées, des fausses accusations et des expressions nuisibles ; et tire des leçons de ce que tu entends concernant les problèmes conjugaux et leurs conséquences qui sont la séparation et la dispersion des enfants.

 

Epoux et épouses !

 

Chacun de vous doit préserver la bonne compagnie, être patient et endurant face aux mauvais comportements, et avoir de bonnes qualités et une bonne relation conjugale ; et si l'un d'entre vous voit ce qu'il déteste de l'autre, il doit être indulgent et pardonner;  vous devez reconnaître vos mérites et vous rappellerez que les deux époux ont des droits l'un envers l'autre qui doivent être respectés, comme Allah (le Puissant et le Haut) a dit (traduction rapprochée) :

 

{Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles}.

 

Donc, serviteurs d'Allah !

 

Craignez Allah, soyez patients et indulgents, baisser les yeux sur certaines choses car la perfection est impossible et le pardon fait partie des qualités des gens nobles.

 

Je cherche protection auprès d'Allah contre satan le maudit (traduction rapprochée) :

 

{Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien}.

 

Deuxième sermon

 

Serviteurs d'Allah !

 

Craignez Allah, craignez-Le d'une crainte véritable et ne mourez qu'en étant musulmans.

 

Et sachez qu'Allah (qu'Il soit glorifié et exalté) a favorisé certains moments à d'autres; et Il a honoré certains mois, certains jours et certaines nuits par rapport à d'autres, et Il a fait qu'ils soient un commerce pour Ses serviteurs.

 

Parmi ces moments les plus importants et les plus honorables, le mois de Ramadan au cours duquel le Coran fut révélé.

 

Allah (qu'Il soit glorifié et exalté) a fait qu'il soit un mois béni et une grande période parmi les périodes des bienfaits, pendant laquelle le Seigneur (qu'Il soit glorifié et exalté) est très généreux envers Ses serviteurs en leur élevant leurs degrés et en leur pardonnant leurs péchés.

 

Et voilà que ce mois approche, accueillez-le donc avec joie et gaieté (traduction rapprochée) :

 

{Voilà de quoi ils devraient se réjouir. C'est bien mieux que ce qu'ils amassent}.

 

Dans ce mois, se trouve une nuit qui est meilleure que mille mois ; Allah a rendu obligatoire le jeûne de ce mois, et les prières accomplies la nuit sont surérogatoires.

 

Quiconque donne à un jeûneur de quoi rompre son jeûne, ses péchés lui seront pardonnés, il sera affranchi de l'enfer et il aura la même récompense que lui sans que cela ne diminue en rien la récompense du jeûneur.

 

C'est un mois dont le début est la miséricorde, le milieu est le pardon et la fin est l'affranchissement de l'enfer.

 

Quiconque rassasie un jeûneur pendant ce mois, Allah lui donnera à boire du bassin de Son prophète une gorgée grâce à laquelle il n'aura plus jamais soif jusqu'à ce qu'il entre au Paradis (traduction rapprochée) :

 

{Le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc, quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu'il jeûne un nombre égal d'autres jours. – Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d'Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants !}.          

 

Vendredi 28/8/1424 (23/10/2003)

copié de alharamainsermons.org

 

Cheikh Mouhammed As-Soubayyal - للشيخ محمد السبيل

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