120 articles avec commerce - usure et metier - تجار- رشوة -ربا و عمل

La confection et la couture de vêtements dénudés et indécents (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La confection et la couture de vêtements dénudés et indécents (audio)

Question :

 

Une couturière confectionne des vêtements selon les goûts et désirs des gens.

 

Parmi eux, certains veulent des vêtements qui préservent, d'autres désirent des vêtements dénudés et indécents.

 

Commet-elle un péché si elle répond favorablement à la demande de la seconde catégorie et travaille pour eux selon leurs désirs ?

 

Réponse :

 

Oui, elle commet un péché car elle aide au péché et à la transgression alors qu'Allâh سبحانه dit (dans une traduction rapprochée) :

 

{et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression} (sourate Al Mâ'idah, verset 2).

 

Elle ne doit pas aider la femme dont la pudeur s'en est allée, dont la religion s'est amoindrie et dont sa peur d'Allâh عز وجل a faibli, elle ne doit pas l'aider sur la débauche et les causes de la débauche.

 

Le vêtement dénudé c'est de la débauche, un mal immense et une grande calamité, ainsi qu'une voie vers une énorme perversion.

 

Il ne lui appartient donc pas de l'aider dans cela, ni dans la couture, ni dans la confection, ni dans la parole, ni même dans la facilitation de l'affaire.

 

Au contraire, elle doit s'en abstenir et être rigoureuse à ce sujet, et qu'elle mette en garde contre cela.

 

Le croyant et la croyante, chacun d'eux, ordonne le convenable et interdit le blâmable, tel qu'Allâh سبحانه a dit (dans une traduction rapprochée) :

 

{Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable} (sourate At-Tawbah, verset 71).

 

Et cela fait partie de ce domaine, le domaine d'ordonner le convenable et d'interdire le blâmable.

 

Elle ne doit pas faire preuve de tolérance dans cette affaire par avidité d'argent, mais il lui est obligatoire de mettre en garde contre cette chose-là.

 

Et le musulman n'aide pas à la désobéissance.

 

Traduit par la chaîne Telegram غيث القلوب - @ghaithqolob

Publié par 3ilmchar3i.net

تفصيل وخياطة الملابس العارية والفاضحة

إنها تعمل في الخياطة وتخيط للناس حسب أذواقهم ورغباتهم، فمنهم من يريد الواقي، ومنهم من يريد العاري والفاضح، هل عليها إثم إذا استجابت لرغبة الصنف الثاني واشتغلت لهم على رغباتهم؟

نعم عليها إثم؛ لأنها معينة على الإثم والعدوان، والله يقول سبحانه

.وَلاَ تَعَاوَنُواْ عَلَى الإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ.. (2) سورة المائدة

فليس لها أن تعين المرأة التي قد ذهب حياؤها ورق دينها وضعف خوفها من الله -عز وجل- ليس لها أن تعينها على الفجور وأسباب الفجور، فاللباس العاري هذا فجور وشر عظيم وبلاء كبير، ووسيلة إلى الفساد العظيم، فليس لها أن تعينها على ذلك لا في الخياطة ولا في التفصيل ولا في الكلام أيضا ولا في تسهيل الأمر، بل عليها أن تمتنع من ذلك وتشدد في ذلك وأن تحذر من ذلك، فالمؤمن والمؤمنة كلاهما يأمران بالمعروف وينهيان عن المنكر كما قال الله سبحانه

 وَالْمُؤْمِنُونَ وَالْمُؤْمِنَاتُ بَعْضُهُمْ أَوْلِيَاءُ بَعْضٍ يَأْمُرُونَ بِالْمَعْرُوفِ وَيَنْهَوْنَ عَنِ الْمُنْكَرِ - التوبة: من الآية71

فهذا من هذا الباب من باب الأمر بالمعروف والنهي عن المنكر، وليس لها أن تتساهل في هذا الأمر من أجل الطمع في المال، بل يجب عليها أن تنبه على هذا الأمر وألا يعان مسلم على معصية

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Partager cet article

Travailler dans une banque

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Travailler dans une banque

Question :

 

Voici une question d'Europe. La femme qui interroge demande : M'est-il autorisé de travailler dans une banque dans un pays mécréant dans le cas où je ne trouve pas d'autre emploi.

 

Sachant que mon employeur ne m'empêche pas de porter le 7idjâb ? 

 

Réponse :

 

Les banques reposent sur le Ribâ.

 

Le Messager d'Allah sallâ LLAHo 3aleyhi wa sallam a dit :

 

"Le Messager d'Allah, sallâ LLAHo 3aleyhi wa sallam a maudit celui qui prend le Ribâ, celui qui lui donne, celui qui enregistre la transaction, et les deux témoins de cette transaction.

Et il a dit : "ils sont égaux"."  (1)

 

Toi, il est possible que tu enregistres des opérations ribawiyya (usuraires) par millions.

 

Combien de malédictions encoures-tu donc ?

 

Donc crains Allah et Allah, 3azza wa djal ne te laissera pas à ton sort.

 

ومن يتقّ الله يجعل له مخرجا ويرزقه من حيث لا يحتسب

Trad. approximative du sens du verset :

 

"Et quiconque craint Allah, Il lui donne une issue favorable et Il lui donne sa subsistance de là où il ne s'y attendait. "

 

وما من دابّة في الأرض إلاّ على الله رزقها

Trad. approximative du sens du verset :

 

"Il n'y a point de bête sur terre dont la subsistance n'incombe à Allah."

 

Et probablement chaytan enjolive la chose à cette personne et d'autres comme elles, qu'elle n'a pas d'autres moyens pour gagner sa vie si ce n'est cet emploi et que toutes les autres portes sont fermées.

 

Ceci est un enjolivement du péché par chaytan, bâraka LLAHo fîkom (qu'Allah vous bénisse).

 

Je conseille au musulman de ne pas travailler dans les banques ribawiy (usuraires) ni en Europe, ni ailleurs, ni, non plus dans les pays musulmans.

 

(1) Hadîth rapporté par l'Imâm Moslim

 

Traduit par إلياس البيضاوي

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

      سؤال : هذا سؤال من أوروبا ,تقول السائلة : هل يجوز أن أعمل في بنك في دول الكفر إذا لم أجد عملا آخر ,مع العلم أنّهم لا يمنعونني من الحجاب ؟

الجواب : البنك يقوم على الربا قال صلى الله عليه وسلم ( لعن رسول الله صلى الله عليه وسلم آكل الربا وموكله وكاتبه وشاهديه وقال هم سواء)(1) فأنت يمكن تكتبين معاملات ربوية بالملايين فكم تستحقين من اللعنات ؟!

فاتّقي الله ولن يضيعك الله عزّ وجلّ ( ومن يتقّ الله يجعل له مخرجا ويرزقه من حيث لا يحتسب ) ( وما من دابّة في الأرض إلاّ على الله رزقها) وربما يزين الشيطان لهذه وأمثالها أنّه ليس لها طريق إلى كسب المال إلاّ هذا الطريق والطرق كلّها مسدودة ! وهذا من تزيين الشيطان بارك الله فيكم . أنصح المسلم أن لا يعمل في بنك ربوي لا في أوروبا ولا في غيرها ولا في بلاد المسلمين

(1) - أخرجه مسلم برقم (1598

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

Partager cet article

Garder l'acompte si la vente ne se fait pas

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Garder l'acompte si la vente ne se fait pas

Question :

 

Quel est le jugement concernant le fait que le vendeur garde l'acompte dans le cas où la vente ne se fait pas.

 

C'est à dire : Deux personnes font une transaction, si la vente est conclue, l'acheteur complète alors la valeur restante et si la vente n'est pas conclue, le vendeur garde l'acompte versé et ne le rend pas à l'acheteur.

 

Réponse :

 

Il n'y a pas de mal à garder l'acompte, selon l'avis le plus authentique parmi les deux avis des savants, dans le cas où se sont mis d'accord là-dessus le vendeur et l'acheteur et que la vente n'est pas conclue.

 

Traduit par الياس البيضاي

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

حكم أخذ العربون إذا لم يتم البيع

ما حكم أخذ البائع للعربون إذا لم يتم البيع؛ وصورته: أن يتبايع شخصان، فإن تم البيع أكمل له القيمة، وإن لم يتم البيع أخذ البائع العربون، ولا يرده للمشتري؟

لا حرج في أخذ العربون – في أصح قولي العلماء - إذا اتفق البائع والمشتري على ذلك، ولم يتم البيع

 نشر في كتاب (فتاوى إسلامية)، من جمع الشيخ / محمد المسند، ج2، ص: 384، وفي كتاب (فتاوى البيوع في الإسلام)، من نشر (جمعية إحياء التراث الإسلامي) بالكويت، ص: 19

مجموع فتاوى ومقالات متنوعة المجلد التاسع عشر

     Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Partager cet article

L'achat en plusieurs versements (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'achat en plusieurs versements (vidéo)

Question :

 

Quel est le jugement sur l'achat à crédit ?

 

Réponse :

 

C'est ce qu'ils appellent : «L'achat en plusieurs versements» ?

 

Si l'achat est effectué en plusieurs versements, les savants ont alors divergé.

 

La majorité des gens de science le permettent.

 

D'autres ne le permettent pas car sa définition est la même que celle de l'intérêt (ar-riba).

 

Et où il vous est dit de cet article (que son prix) est de 20.000 cash ou 25.000 en plusieurs versements.

 

Alors ce qu'il ressort de ceci est que ça a la même définition que l'intérêt.

 

Et de ce fait nous vous conseillons de vous abstenir de cela et de vous en éloigner.

 

Il a été authentifié que :

 

"le Prophète (prières et salutations sur Lui) a interdit de faire deux ventes en une vente"

 (rapporté par at-Tirmidhî, n° 1231, etc., authentifié par at-Tirmidhî lui-même).

 

Ainsi que le hadith :

 

"Celui qui a procédé à deux ventes en une vente aura droit au plus faible des deux prix, sinon ce sera de l'intérêt"

(rapporté par Abû Dâoûd, n° 3461).

 

Nous l'avons mentionné parmi les hadiths défectueux qui semblent authentiques en apparence dans notre livre (les hadiths défectueux qui semblent authentiques en apparence).

 

Mais le hadith dans lequel il a interdit de faire deux ventes en une vente est un hadith préservé de défectuosité (dans sa chaîne de transmission).

 

 Publié par minhaj sunna

Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي

Partager cet article

La vente de produits visant à embellir

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La vente de produits visant à embellir

Question :

 

Quel est le jugement concernant le commerce de produits visant à embellir la femme alors que le vendeur a connaissance que l’acheteuse va le porter en s'exhibant avec dans la rue devant des étrangers, tout comme c’est le cas en face de ce même vendeur (qui va lui vendre ce genre de produit) et aussi dans bien des villes (pays) où cette calamité s’est rependue ?

 

Réponse :

 

Sa vente n’est pas permise si le vendeur sait que l’acheteuse va l’utiliser dans ce qu’Allah a interdit, car il y a en cela de l’entraide dans le péché et la transgression.

 

Mais si par contre il sait que l’acheteuse va s’en servir pour s’embellir pour son époux ou qu'il ne sait rien (de la façon dont elle va l’utiliser) dans ce cas il lui sera permis de commercer dans ceci. 

 

Fatâwâ a_Lladjna a_Dâïma lil bouhoùth el 3ilmiya wal iftâ , v/13 , page 67 , n° de fatwâ/7359

 Publié par el-ilm.net


س : ما حكم الاتجار في زينة النساء، وبيعها لمن يعلم البائع أنها سترتديه متبرجة به للأجانب في الشوارع كما يرى من حالها أمامه، وكما عمت به البلوى في بعض الأمصار؟

ج : لا يجوز بيعها إذا علم التاجر أن من يشتريها سيستعملها فيما حرم الله؛ لما في ذلك من التعاون على الإثم والعدوان، أما إذا علم أن المشترية ستتزين به لزوجها أو لم يعلم شيئا فيجوز له الاتجار فيها

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Partager cet article

Le métier de comptable (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le métier de comptable (vidéo)

La question :

 

Quel est le jugement concernant le fait de suivre des études de comptabilité à l’université et le fait d’exercer le métier de comptable ?

 

Qu’Allah vous rétribue abondamment.                    

 

La réponse :

 

Louange à Allah, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allah عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

Ceci dit :

 

Souvent, le métier qu’exerce le comptable est lié :

 

-aux banques qui usent de l’usure, qui est interdite,

-au service des impôts qui s’empare de l’argent des gens par injustice et transgression ou aux sociétés industrielles et commerciales dans lesquelles il est chargé de remplir les registres,

-de faire des demandes d’emprunts usuraires pour réaliser les projets de la société.

 

Dans ces sociétés, le comptable est également chargé de faire le compte des intérêts usuraires et de les répartir ensuite entre les ouvriers et les fonctionnaires sous forme de primes ou autres, car c’est lui qui représente le côté financier de la société et c’est lui qui est chargé de la substituer dans toutes ses affaires financières en travaillant à son profit.

 

Par conséquent, si la majeure partie du travail du comptable est réduite, dans l’ensemble, aux affaires qu’on a citées, il est donc déconseillé d’exercer ce travail ou de suivre des études dans cette branche en considération de son aboutissement, puisqu’il est connu que les moyens ont le même jugement que les fins, et que la chose qui dépend d’une autre a le même jugement porté sur celle dont elle dépend.

 

Le savoir parfait appartient à Allah عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

 

Alger, le 29 El-Mouharram 1427 H, Correspondant au 28 février 2006 G

 Publié par ferkous.com

Cheikh Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

Partager cet article

Les prix remportés à l'issue de concours, jeux et autres

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les prix remportés à l'issue de concours, jeux et autres

Louange à Allah, l'Unique, et prière et salut sur le Prophète ultime, Mohammad ainsi que sur sa famille et ses compagnons. Ensuite :

 

Suite aux questions multiples qui parviennent à cette Présidence sollicitant l'avis religieux sur les prix consécutifs aux concours et autres, dont la question suivante:

 

Je présente à votre Eminence cette annonce que j'ai vue à Thamâma (région saharienne au nord de Riyad), dans une aire de jeux où il existe des jeux à des prix divers (allant de 5 à 200 Riyals).

 

Les propriétaires de ces espaces ont fixé le prix à 10 Riyals qui donnent le droit au participant de lancer une balle plusieurs fois dans un panier fixé au mur.

 

Si la balle tombe dans le panier trois fois, le participant touche le montant de 200 Riyals, si elle tombe deux fois, il touche le montant de 70 Riyals par exemple, et si elle n'y tombe pas, ou une seule fois, il ne touche rien.

 

Quant à ces jeux, on en présente ici le principe :

 

1 - Lancer la balle dans des ouvertures sur le mur.

2 - Lancer la balle dans le filet fixé sur le mur.

3 - Lancer une balle d'un fusil et toucher la cible.

4 - Essayer de passer à travers un ressort avec une barre d'acier sans la toucher.

5 - Choisir des numéros de villes, acteurs ou joueurs, et les chercher dans des boîtes fermées, en se basant sur l'intuition.

6 - Lancer une petite balle sur une boîte portant des numéros, chaque boîte portant le nom d'un cadeau, sachant que certains numéros portent des noms de rues. Toutes ces espèces de jeux fonctionnent de cette manière.

 

Au vu de cela, nous sollicitons votre bienveillance pour publier une fatwa au sujet de la licéité ou l'illicéité de ces actes, pour le bien de tous.

 

Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ') a produit la réponse suivante :

 

Les prix découlant de tels concours, commerciaux, publicitaires ou autres, tous styles confondus, sont illicites à la remise comme à la réception, car cela entre dans le chapitre de jeu du hasard, déclaré illicite par Allah et Son Prophète, et représente l'usurpation de l'argent d'autrui.

 

Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit :  

 

"Il n'y a de prix à remporter que dans le tir à l'arc, la course de chameaux, et la course hippique."

 

Ainsi, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a déclaré licites les concours dans ces trois disciplines, car elles sont impliquées dans le combat dans le sentier d'Allah.

 

Et étant donné que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a limité les occasions pour remporter des prix à ces trois disciplines, on en déduit ainsi qu'il n'est pas permis de les distribuer ou de les remporter ailleurs, et vu également le principe de base régissant l'argent des gens qui affirme qu'il est illicite de prendre possession de l'argent des gens sans raison légale.

 

Il a été produit un article par Son Eminence Cheikh `Abd Al-`Azîz ibn Bâz (qu'Allah l'ait en sa miséricorde), en date du 15/7/1402 de l'hégire, dont voici l'énoncé :

 

Nous avons remarqué que des institutions et magasins publient des annonces dans les journaux et ailleurs, proposant des prix aux clients qui achètent leur marchandise exposée, ce qui pousse les gens à acheter des articles de ces magasins spécialement, à l'exclusion d'autres, ou à acheter des articles dont il n'a pas besoin, et ce juste dans la perspective de gagner un prix éventuel.

 

Ces actes comportant le hasard, et impliquant l'usurpation de l'argent d'autrui, et impliquant la dynamisation des ventes d'un magasin et le gel des ventes des autres magasins, ainsi, il s'agit d'opérations illicites, et les lots gagnés qui en découlent le sont également, car cela entre dans le chapitre des jeux de hasard déclarés illicites.

 

C'est aussi le Qimâr : une sorte de jeu de hasard.

 

Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ') a également émis une fatwa sous le numéro 18172, en date du 15/10/1416 de l'hégire, indiquant l'illicéité de la publication par certains journaux de ces concours dans le but d'augmenter leurs ventes ; et une fatwa sous le numéro 20656 en date du 6/11/1419 de l'hégire indiquant l'illicéité des lots qui sont introduits dans les emballages de certains articles afin de pousser à les acheter, et à détourner d'autres articles concurrents qui n'offrent pas les mêmes appâts.

 

Ainsi, tout ceci entre dans le chapitre du hasard, du dol et de l'inconnu qu'Allah a interdits.

 

Il est également paru une décision du Comité des Grands Savants sous le numéro 162 en date du 26/2/1419 de l'hégire au sujet des concours organisés par certaines sociétés et annoncés par certains médias, miroitant la possibilité de gagner des sommes importantes d'argent sans contrepartie, en utilisant des moyens malhonnêtes.

 

Le Comité a jugé que ce procédé revient à usurper l'argent des gens, car chaque participant verse un montant d'argent au hasard, sans savoir s'il va ou non recevoir quelque chose en échange.

 

Et ceci correspond exactement aux jeux de hasard, qui sont illicites.

 

Les musulmans qui dépensent ainsi peu d'argent dans l'espoir d'en recevoir plus, ainsi que ceux qui utilisent ces moyens malhonnêtes pour usurper l'argent des gens doivent cesser ces pratiques, se repentir auprès d'Allah et se maintenir sur le sentier de la légalité des gains et des moyens de subsistance.

 

Qu'Allah accorde à tous la réussite pour connaître la juste voie et s'y maintenir.

 

Il Est, certes, Audient et Il répond toujours (aux appels). Prière et salut sur notre prophète Mohammad.

 

(Numéro de la partie: 11, Numéro de la page: 184.187)

Publié par alifta.net

 

بيان من اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء عن حكم الجوائز المترتبة على المسابقات في الألعاب وغيرها
الحمد لله وحده، والصلاة والسلام على نبينا محمد وآله وصحبه وبعد
فبناء على كثرة ورود الأسئلة إلى هذه الرئاسة عن حكم الجوائز المترتبة على المسابقات في الألعاب ونحوها، ومنها السؤال التالي، ونصه
أقدم لسماحتكم هذا المعروض وذلك لما شاهدته في أحد المواقع الترفيهية، وتحديدًا في الثمامة؛ حيث يوجد هناك محلات بها ألعاب بمختلف الأسعار أي ما بين ( 5 ) ريالات إلى ما يقارب ( 200 ) ريال، وقد قام أصحاب هذه المحلات بوضع رسم قيمته
( 10 ) ريالات حيث يقوم المشترك برمي كرة لعدة مرات في شبكة وضعت على الحائط وإذا دخلت الكرة في هذه الشبكة لثلاث مرات تأخذ ما قيمته ( 200 ) ريال، وإذا دخلت مرتين تأخذ ما قيمته ( 70 ) ريالاً مثلاً، وإذا لم تدخل الكرة أو دخلت لمرة واحدة فلا تأخذ شيئًا

( هذا ملخص )
أما أنواع هذه الألعاب فهي كالتالي
1 - رمي الكرة في فتحات على الحائط
2 - رمي الكرة في شبكة الحائط
3 - إطلاق رصاص من بندقية وإصابة الهدف
4 - محاولة المرور من الزنبرك بحديدة دون الملامسة
5 - اختيار أرقام مدن وممثلين ولاعبين، والبحث عن أسمائهم في صناديق مغلقة عن طريق التخمين
6 - رمي كرة صغيرة على صندوق يوجد به أرقام وكل رقم يحمل اسم هدية، علمًا أن بعض الأرقام تحمل اسم ( شارع ) وكلها تعمل بنفس الطريقة الأولى

لذا فأملنا في الله ثم في سماحتكم كبير بأن يصدر في ذلك فتوى لتبصير الناس بهذا العمل إن كان حلالاً أم حرامًا، وذلك لتعم الفائدة الجميع
فقد أجابت اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء بأن هذه الجوائز المترتبة على هذه الألعاب وعلى مثلها من المسابقات التجارية والإعلامية على اختلافها - لا يجوز بذلها ولا أخذها؛ لأنها من الميسر الذي حرمه الله ورسوله، وهي من أكل أموال الناس بالباطل، قال صلى الله عليه وسلم:  لا سبق إلا في نصل أو خف أو حافر  فأباح النبي أخذ السبق في هذه الثلاث؛ لأنها من وسائل الجهاد في سبيل الله، ولما حصر النبي صلى الله عليه وسلم أخذ الجوائز عليها دل ذلك على أنه لا يجوز أخذها على نحوها من المسابقات، ولأن الأصل في أموال الناس تحريم أخذها بغير حق شرعي. وقد صدر مقال من سماحة الشيخ عبد العزيز بن باز رحمه الله بتاريخ 15/7/1402هـ جاء فيه ما نصه
قد لوحظ قيام بعض المؤسسات والمحلات التجارية بنشر إعلانات في الصحف وغيرها عن تقديم جوائز لمن يشتري من بضائعهم المعروضة، مما يغري الناس بالشراء من هذا المحل دون غيره أو يشتري سلعًا ليس له فيها حاجة؛ طمعًا في الحصول على إحدى هذه الجوائز، وحيث إن هذا نوع من القمار المحرم شرعًا والمؤدي إلى أكل أموال الناس بالباطل ولما فيه من الإغراء والتسبب في ترويج سلعته وإكساد سلع الآخرين المماثلة ممن لم يقامر مثل مقامرته؛ لذلك أحببت تنبيه القراء على أن هذا العمل محرم، والجائزة التي تحصل من طريقته محرمة؛ لكونها من
الميسر المحرم شرعًا، وهو القمار
وصدرت فتوى من اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء برقم ( 18172 ) وتاريخ 15/10/1416هـ بتحريم المسابقات التي تنشرها بعض الصحف بغرض ترويجها والدعاية لها وفتوى رقم ( 20656 ) وتاريخ 6/11/1419هـ بتحريم الجوائز التي توضع داخل المعلبات والبضائع لجلب الزبائن لشراء تلك المعلبات والسلع، وصرفهم عن شراء بضائع الآخرين ممن لم يعمل عملهم، وأن هذا لا يجوز شرعًا بل هو من الميسر الذي حرمه الله لما فيه من الغرر والجهالة. وصدر قرار من هيئة كبار العلماء برقم ( 162 ) وتاريخ 26/2/1410هـ في حكم المسابقات التي تقيمها بعض الشركات وتعلن عنها في وسائل الإعلام لطلب الحصول على الأموال الكثيرة دون مقابل، اعتمادًا على التغرير والخداع لعامة الناس، وقد رأى المجلس أن هذا من أكل أموال الناس بالباطل؛ لأن كل مشترك يدفع مبلغًا من المال مخاطرة وهو لا يدري هل يحصل على مقابل أو لا، وهذا هو القمار، وأن جميع هذه المسابقات التي من هذا النوع من الميسر، وهو محرم شرعًا.
فعلى المسلمين الذين يدفعون قليلاً من المال للحصول على أكثر منه، وعلى هؤلاء الذين يلجئون إلى هذه الحيل المحرمة لترويج سلعهم وصحفهم وغيرها - عليهم التوبة إلى الله والتزام الطريق المشروع
للكسب وطلب الرزق
وفق الله الجميع لمعرفة الحق والعمل به، إنه سميع مجيب، وصلى الله وسلم على نبينا محمد

(الجزء رقم : 11، الصفحة رقم:187-184)

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Partager cet article

Vendre des articles de contrefaçon au même prix que les articles originaux

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Vendre des articles de contrefaçon au même prix que les articles originaux

Question :

 

Je travaille dans le domaine de vente de produits alimentaires et de consommation, et je possède de nombreuses épiceries et locaux commerciaux, à La Mecque, Djedda et Médine.

 

Ma question est : Certains distributeurs de produits alimentaires et de consommation me proposent de temps à autre des marchandises qui ressemblent en tout point aux produits originaux, mais ce ne sont que des contrefaçons, et l'acheteur achète ces articles en croyant qu'il s'agit de produits originaux.

 

Certains frères m'ont conseillé de ne pas commercialiser ce genre d'articles, car cela comporte de la tromperie vis-à-vis du client, et de la nuisance pour les commerçants qui commercialisent les produits originaux.

 

Éminence Cheikh !

 

Est-il permis de vendre ou commercialiser ce genre d'articles ?

 

Est-ce que le simple fait de les distribuer à des commerçants qui les vendent eux-mêmes est licite ou contraire à la Législation d'Allah (Exalté Soit-Il) ?

 

Éclairez-nous, qu'Allah vous préserve.

 

Réponse :

 

Il n'est pas permis de vendre ces marchandises copiées en les présentant comme des produits d'origine, et il n'est pas permis de les commercialiser ou de les distribuer, car cela comporte la tromperie à l'égard de musulmans, du mensonge et de la tricherie.

 

Le Prophète d'Allah صلى الله عليه وسلم a interdit la tricherie en disant :  

 

"Il n'est pas des nôtres celui qui nous dupe..."

 

De même, cela représente de l'entraide dans le péché et la transgression, et manger illégalement les biens des gens.

 

Allah, Le Très-Haut, a dit (traduction rapprochée) :  

 

"et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression." (sourate Al Ma'ida verset 2)

 

Et Il (Exalté Soit-Il) a dit (traduction rapprochée) :

 

"Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens" (sourate Al Baqara verset 188)

 

En outre, cela entraîne de la nuisance pour celui qui vend les produits originaux, et de la concurrence déloyale.

 

Ainsi, vendre de tels articles sans informer le client de leur origine est illicite et n'implique aucun bienfait.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :  

 

"Le vendeur et l'acheteur ont le droit d'option tant qu'ils ne se sont pas encore séparés.

S'ils avaient été sincères et francs, leur transaction serait bénie ; mais s'ils avaient dissimulé et menti, leur transaction serait dépourvue de toute bénédiction"

Rapporté par Al-Boukhârî dans son Sahîh, d'après Hakîm ibn Hizâm (qu'Allah soit satisfait de lui).

 

Ainsi, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :  

 

"Les musulmans sont des frères les uns pour les autres.

Il n'est point permis à un musulman de vendre à son frère une marchandise comportant un vice sans l'en tenir informé."

Rapporté par l'imam Ahmad et Ibn Mâdja, d'après `Oqbâ ibn `Amir (qu'Allah soit satisfait de lui).

Al-Boukhârî, pour sa part, a rapporté un hadith similaire, mais qui est Mawqouf (un Hadith narré d'après un Compagnon du Prophète).

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

(Numéro de la partie : 11, Numéro de la page: 73.74)

La Fatwa numéro (21661)

 Publié par alifta.com

 

بيع السلع المقلدة على أنها أصلية

س: أعمل في مجال بيع المواد الغذائية والمواد الاستهلاكية وأملك عددًا من المحلات التجارية والبقالات في كل من مكة وجدة والمدينة المنورة

وسؤالي هنا أن بعض موزعي المواد الغذائية والاستهلاكية يعرضون علي من وقت لآخر عددًا من البضائع التي تبدو تمامًا كالبضائع الأصلية من حيث الشكل الخارجي والمسمى التجاري لكنها في الأساس بضائع مقلدة. مع العلم بأن المستهلك الذي يشتري السلعة أو المنتج يعتبر كأنها أصلية

بعض الإخوة جزاهم الله خيرًا نصحوني بعدم الإقدام على ما سلف ذكره من باب أن هذا ضرب من ضروب الغش والاحتيال على المستهلك وإلحاق الضرر بالتجار وأصحاب المحلات التجارية التي تتعامل بالبضائع الأصلية

فضيلة الشيخ: هل يجوز الإقدام على بيع مثل هذه البضائع والاتجار بها، وهل مجرد توزيعها على بعض المحلات التجارية التي تبيعها وتتعامل بها يعد أمرًا مخالفًا لشرع الله عز وجل؟

أفيدونا حفظكم الله

ج: لا يجوز بيع تلك السلع المقلدة على أنها أصلية، ولا يجوز

الاتجار بها ولا توزيعها على المحلات التجارية؛ لما في ذلك من غش المسلمين، والكذب والاحتيال عليهم، وقد حرم رسول الله صلى الله عليه وسلم الغش بقوله

 من غشنا فليس منا

 ولما في ذلك من التعاون على الإثم والعدوان وأكل أموال الناس بالباطل، قال الله تعالى

 وَلاَ تَعَاوَنُوا عَلَى الإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ

 وقال تعالى

 وَلاَ تَأْكُلُوا أَمْوَالَكُمْ بَيْنَكُمْ بِالْبَاطِلِ

 ، ولما في ذلك أيضًا من الإضرار بمن يبيع السلع الأصلية غير المقلدة ومنافستهم بغير حق، وعلى ذلك فبيع تلك السلع دون إعلام المشتري بأنها مقلدة محرم وسبب لمحق البركة، قال صلى الله عليه وسلم

 البيعان بالخيار ما لم يتفرقا - أو قال - حتى يتفرقا، فإن صدقا وبينا بورك لهما في بيعهما وإن كتما وكذبا محقت بركة بيعهما

 أخرجه البخاري في ( صحيحه )

عن حكيم بن حزام _ رضي الله عنه. وقال صلى الله عليه وسلم

المسلم أخو المسلم ولا يحل لمسلم باع من أخيه بيعًا فيه عيب إلا بيَّنه

 أخرجه الإمام أحمد وابن ماجه عن عقبة بن عامر _ رضي الله عنه _ وأخرج البخاري نحوه موقوفًا

وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

(الجزء رقم : 11، الصفحة رقم: .74.73)

الفتوى رقم - 21661

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Partager cet article

Le jugement concernant la vente des parfums et des produits de beauté (maquillage)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le jugement concernant la vente des parfums et des produits de beauté (maquillage)

La question :

 

Il est répandu chez certains commerçants, la vente des produits de beauté, tels que le maquillage et les parfums pour femmes.

 

Ces commerçants allèguent qu'ils conseillent les clientes de ne pas utiliser ces produits en dehors de leurs maisons.

 

Est-ce que ce commerce est permis ?

 

La réponse :

 

Louange à Allâh, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allâh a envoyé comme miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

Ceci dit :

 

Il est interdit de vendre les maquillages dont la composition industrielle est faite à base de fœtus humains, des résidus d'accouchement ou des détritus organiques des fœtus tels que le cordon ombilical, le placenta et autres; vu que ceci est une violation de l'espèce humaine qui est interdite par les textes authentiques de la Charia.

 

Il est également interdit de vendre les maquillages dont la composition industrielle est faite à base de fœtus animal, comme le porc et les bêtes mortes, étant donné leur impureté.

 

De même, il est interdit de vendre les parfums contenant de l'alcool enivrant; puisqu'il est connu qu'il n'est pas valable de vendre ce dont il est interdit de profiter tels que le vin, le porc, la bête morte et autres

 

Le Prophète صلّى الله عليه وآلِه وسلّم dit :

 

«Allâh et Son Messager ont interdit de vendre le vin, le porc, la bête morte et les idoles»

 

puis il dit :

 

«Qu’Allâh combatte les Juifs, car quand Il leur a interdit ses graisses (celles de la bête morte), ils les ont transformées en huile, vendu le liquide et mangé son revenu» [1].

 

En outre, les ulémas sont unanimes pour l'interdiction de profiter des graisses de la bête morte, du porc et des graisses impures qu'utilise l'humain dans sa nourriture et pour s'oindre le corps.

 

Ces maquillages et ces parfums sont alors interdits comme le sont : le fait de manger la bête morte et le fait de s'oindre par des substances impures ; Allâh عزّ وجلّ dit :

 

قُل لاَّ أَجِدُ فِي مَا أُوْحِيَ إِلَيَّ مُحَرَّماً عَلَى طَاعِمٍ يَطْعَمُهُ إِلاَّ أَن يَكُونَ مَيْتَةً أَوْ دَماً مَّسْفُوحاً أَوْ لَحْمَ خِنزِيرٍ فَإِنَّهُ رِجْسٌ

الأنعام: 145

 

Traduction du sens du verset :

 

﴾Dans ce qui m'a été révélé, je ne trouve d'interdit, à aucun mangeur d'en manger, que la bête (trouvée) morte, ou le sang qu'on a fait couler, ou la chair de porc - car c'est une souillure -﴿ [El-An`âm (Les Bestiaux) : 145].

 

Il est aussi interdit de vendre les maquillages qui nuisent au visage en lui provoquant des difformités ou des taches noires, ou provoquent de différentes maladies dermiques dans tout le corps, étant donné que leurs éléments composants sont faits à base de produits chimiques qui nuisent à la peau ou aux yeux; et certes, la nuisance doit être écartée de l'utilisateur lui-même et de la personne à qui on vend le produit ; le Prophète صلّى الله عليه وآلِه وسلّم dit:

 

«Pas de nuisance, ni à soi-même ni à autrui» [2].

 

Du reste, si ces produits de beauté ne contiennent pas des substances illicites, impures ou nuisibles, il serait, en principe, permis à la femme de les utiliser tant qu'elle n'exhibe sa beauté qu'aux personnes devant lesquelles Allâh عزّ وجلّ lui a permis de le faire.

 

Aussi, il lui est permis, pour le même dessein, de se parfumer par le parfum qu'elle désire tant qu'il ne contient pas d'alcool enivrant -comme cela est déjà cité-.

 

Néanmoins, il lui est absolument interdit de se parfumer lorsqu'elle est en état de sacralisation pour faire le Hadj (pèlerinage) ou la `Omra; le Prophète صلّى الله عليه وآلِه وسلّم dit à propos de celui qui est en état de sacralisation :

 

«… et ne portez pas de vêtement parfumé par le safran ou El-Wers [3]» [4]

 

Et ceci concerne les femmes tout comme les hommes.

 

De même qu'il lui est interdit de se parfumer lorsqu'elle est en deuil, le Prophète صلّى الله عليه وآلِه وسلّم dit :

 

«Il est interdit à une femme qui croit en Allâh et au Jour Dernier de faire plus de trois jours de deuil à un mort, sauf le deuil qu'elle fait à son mari, car pour celui-ci elle reste quatre mois et dix jours» [5].

 

De plus, lorsque la femme sort de sa maison, même en se dirigeant vers la mosquée, elle doit éliminer toute odeur de parfum qui reste en elle car le fait de sortir de sa demeure en étant parfumée et maquillée est l’un des péchés majeurs, même avec la permission de son mari; le Prophète صلّى الله عليه وآلِه وسلّم dit :

 

«Toute femme sort parfumée puis passe par des gens qui sentiront l'odeur de son parfum est considérée comme une fornicatrice» [6]

 

Et il dit également :

 

«Celle d'entre vous qui veut prier à la mosquée, qu'elle ne se parfume pas» [7]

 

Vu que la femme est commandée de se parer et de se parfumer dans sa maison et pour son mari et non pas lorsqu'elle sort de sa maison, abstraction faite de sa destination.

 

Et évidemment, il est interdit de vendre les produits de beauté si le vendeur sait que la femme les utilisera pour se dévoiler et étaler ses charmes en sortant de sa maison, car ceci serait une entraide dans le péché et la transgression.

 

Le Prophète صلّى الله عليه وآلِه وسلّم dit :

 

«Je ne laisserai pas après moi une tentation plus nuisible aux hommes que celle des femmes» [8]

 

Et il dit aussi :

 

«… alors, évitez (d'être séduits par) la vie d'ici-bas, et évitez (d'être séduits par) les femmes ; Car la première tentation des fils d'Israël était celle des femmes» [9].

 

Quant à celui qui sait que la femme utilisera ces produits pour étaler sa beauté dans ce qui est permis; dans ce cas il n'y aura aucune gêne de les vendre.

 

Cependant, dans le cas où le vendeur ne connaît pas l'état de l'acheteur, le jugement de permission dépendra alors de l'usage des gens du pays et l'aspect répandu quant à l'utilisation de ces produits de beauté.

 

Donc, si la majorité des femmes du pays les utilisent dans ce qui est permis, il n'y aura alors aucun empêchement de les vendre.

 

Mais si elles les utilisent pour semer la tentation et les actes de dépravation, il ne sera pas permis de les vendre, étant donné que :

 

«Le jugement se rapporte à la majorité, et le cas rare n'a pas de jugement»

 

Et que

 

«La majorité prend le statut du tout».

 

El-Qarâfi –رحمه الله- a dit :

 

«En principe, c'est la majorité qui est considérée et a la priorité sur ce qui est rare.

Et c'est ainsi dans toute la Charia, car le cas majoritaire est prioritaire dans le jugement concernant la pureté de l'eau et les contrats des musulmans; comme on n'accepte pas le témoignage des ennemis et des rivaux, car généralement ils ne sont pas loyaux (dans leur témoignage).

En effet, ceci est abondamment cité dans la Charia» [10].

 

En l'occurrence, le vendeur devrait changer son activité commerciale pour une autre activité où il pourrait mieux préserver sa foi et son honneur.

 

Dans le cas où le dévoilement et l'étalage des charmes de la femme ne sont pas répandus (dans son pays), et le vendeur ne connaît pas [l'état de l'acheteur], il lui est alors permis de vendre ces produits de beauté par considération pour la piété et la bonté morale des gens.

 

Néanmoins, si le vendeur doute de l’état apparent de l’acheteur, il doit alors s’abstenir de lui vendre, conformément à ce qu’a dit le Prophète صلّى الله عليه وآلِه وسلّم :

 

«Laisse ce qui t’inspire du doute pour ce qui ne t’inspire pas de doute» [11]

 

Ainsi que le hadith :

 

«Celui qui se garde des choses douteuses, préserve sa religion et son honneur; et celui qui y tombe, tombe dans ce qui est illicite» [12].

 

Cela dit, il n’est pas valable de vendre ces produits de beauté et ces parfums qui sont licites pour ceux qui les utilisent dans la désobéissance d’Allâh عزّ وجلّ et dans ce qu’Il a interdit, même en conseillant l’acheteur de ne pas les utiliser dans la dépravation et l’immoralité, car en principe on doit considérer l’état de la personne [à qui on vend le produit] jusqu’à preuve du contraire.

 

Encore, il est évident que le conseil peut être accepté comme il peut ne pas l’être; et la transaction commerciale valable ne peut être accomplie qu’après que l’acheteur prouve le contraire de son état en acceptant le conseil et en le mettant en pratique.

 

Le savoir parfait appartient à Allâh عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu'Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

 

[1] Rapporté par El-Bouokhâri, chapitre des «Ventes», concernant la vente de la bête morte et des idoles (1/529) et par Mouslim, chapitre du «Bail à complant», (2/742) (hadith 1581), par l’intermédiaire de Djâbir Ibn `Abd Allâh رضي الله عنهما.

[2] Rapporté par Ibn Mâdjah, chapitre des «Jugements», concernant celui qui construit sur sa propriété ce qui nuit à son voisin (hadith 2431) et par Ahmed dans son « Mousnad » (hadith 2921) par l'intermédiaire d'Ibn `Abbas رضي الله عنهما. En-Nawawi a dit à propos du hadith (numéro 32) cité dans «El-Arba`îne En-Nawawia» : «Ce hadith a d'autres chaînes de transmission dont l'une renforce l'autre». Ibn Radjab a dit dans «Djâmi` El-`Ouloûm Wel-Hikam» (page : 378) : «Effectivement, le hadith est comme l'a jugé En-Nawawi». En outre, ce hadith est jugé authentique par El-Albâni  dans «El-Irwâ’» (3/408).

[3] Plante servant à teindre en jaune rougeâtre.

[4] Rapporté par El-Boukhâri, chapitre du «Pèlerinage», concernant le parfum qui est interdit pour l'homme et la femme qui sont en état de Ihrâm (sacralisation) (1/441) par l'intermédiaire d'Ibn `Omar رضي الله عنهما.

[5] Rapporté par El-Boukhâri, chapitre des «Funérailles», concernant le deuil que fait la femme à un autre que son mari (1/306) par Mouslim, chapitre du «Divorce» (2/692) (hadith 1486) par l'intermédiaire de Oum Habîba رضي الله عنها. Et la raison pour laquelle le hadith a été rapporté est que Zayneb Bint Abi Salama a dit : j’étais rentrée chez Oum Habîba juste après la mort de son père Abou Soufyâne. Alors, Oum Habîba a demandé qu'on lui apporte un parfum mêlé d'une Soufra (couleur jaune). Elle en oignit l'une des servantes, ensuite passa ses mains sur ses joues et dit : «Par Allâh, je n'ai aucune envie de faire du parfum, sauf que j'ai entendu le Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم étant en chaire dire… (puis elle cita le hadith)».

[6] Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre de «L'arrangement des cheveux» concernant ce qui est rapporté à propos de la femme qui met du parfum pour sortir (4/258), par Et-Tirmidhi, chapitre de «La bienséance», concernant ce qui est rapporté à propos de la détestation que la femme sorte parfumée (hadith 2786) et par Ahmed (4/413) par l'intermédiaire d'Abou Moûssa El-Ach`ari رضي الله عنه. Ce hadith est jugé authentique par El-Albâni  dans «Sahîh El-Djâmi`» (hadith 323) et est jugé Hassane (bon) par El-Wâdi`i dans «Es-Sahîh El-Mousnad» (hadith 827).

[7] Rapporté par Mouslim, chapitre de « La prière » (1/207) (hadith 443) par l'intermédiaire de Zayneb l'épouse de `Abd Allâh Ibn Mess`oûd رضي الله عنه.

[8] Rapporté par El-Boukhâri, chapitre du «Mariage», concernant ce qu'on évite du malheur de la femme (3/10) et par Mouslim, chapitre «L'adoucissement des cœurs» (2/1256) (hadith 2740) par l'intermédiaire de Oussâma Ibn Zayd رضي الله عنهما.

[9] Rapporté par Mouslim, chapitre de «L'adoucissement des cœurs» (2/1256) (hadith 2742) et par Ahmed (3/22) par l'intermédiaire d’Abou Saïd El-Khoudri رضي الله عنه.

[10] Voir : «El-Fouroûq» d'El-Qarâfi (4/104) (cité de façon résumée).

[11] Rapporté par Et-Tirmidhi, chapitre de «La description du Jour de la Résurrection, de l'adoucissement des cœurs et de la piété» (hadith 2518), par En-Nassâ'i, chapitre des «Boissons», concernant l'exhortation à laisser les suspicions (hadith 5711) et par Ahmed (4/267-270-441) par l'intermédiaire d'El-Hassane Ibn `Ali رضي الله عنهما. Ce hadith est jugé authentique par Ahmed Châkir dans sa  «Recension de Mousnad Ahmed» (3/169), par El-Albâni dans «El-Irwâ’» (1/44) et par El-Wâdi`i dans «Es-Sahîh El-Mousnad» (hadith 318).

[12] Rapporté par El-Boukhâri, chapitre de «La foi», concernant la faveur de celui qui cherche à préserver sa religion (1/19) et par Mouslim, chapitre «Le bail à complant et le métayage» (2/750) (hadith 1599) par l'intermédiaire d'En-Nou`mâne Ibn Bachîr رضي الله عنهما.

 

Alger le 11 Djoumâda Eth-Thânia 1430 H, Correspondant au 4 juin 2009 G

Fatwa n°1023

 Publié par ferkous.com

 

في حكم بيع العطور وأدوات التجميل والزينة - المساحيق

السـؤال : لقد شاع بين أوساط بعض التُّجَّار بيعُ أدوات الزينةِ والتجميل من المساحيق والعطور للنساء، بحُجَّةِ أنهم ينصحونهنَّ بأن لا يستعملنها خارج البيت، فهل تجوز هذه المعاملة؟

الجـواب : الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على من أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، أمَّا بعد
فلا يجوز بيعُ المساحيق التي تدخل في تركيب موادِّها التجميلية ومكوِّناتها الصناعية الأجنَّةُ البشريةُ ولا مخلَّفاتُ عمليات الولادة والبقايا العضويةُ للجنين، كالحبل السُّرِّيِّ والمَشيمَة ونحو ذلك، لِما فيه من الاعتداء على العنصر البشريِّ المحرَّم بالنصوص الشرعية الثابتة
كما لا يجوز بيعُ المساحيق التي يحتوي تركيبُها الصناعيُّ على أجِنَّةٍ حيوانيةٍ كالخنزير وأنواع الميتة، لعموم علَّة نجاستها، وكذا العطور المحتوية على كحولٍ مسكرةٍ، إذ المعلوم أنه لا يصحُّ بيعُ ما يَحرم الانتفاعُ به كالخمر والخنزير والميتة ونحو ذلك، لقوله صلَّى الله عليه وآله وسلَّم

«إِنَّ اللهَ وَرَسُولَهُ حَرَّمَ بَيْعَ الخَمْرِ وَالمَيْتَةِ وَالخِنْزِيرِ وَالأَصْنَامِ»

 ثمَّ قال عند ذلك

«قَاتَلَ اللهُ اليَهُودَ إِنَّ اللهَ لَمَّا حَرَّمَ شُحُومَهَا جَمَلُوهُ(١) ثُمَّ بَاعُوهُ فَأَكَلُوا ثَمَنَهُ»

(٢)

، وقد اتَّفق العلماء على تحريم الانتفاع بشحوم الميتة والخنزيرِ والأدهان المتنجِّسة في أكل الآدميِّ ودَهْنِ بدنه، فيحرمان كحرمة أكلِ الميتة والترطُّب بالنجاسة، لقوله تعالى

قُلْ لاَ أَجِدُ فِي مَا أُوحِيَ إِلَيَّ مُحَرَّمًا عَلَى طَاعِمٍ يَطْعَمُهُ إِلاَّ أَنْ يَكُونَ مَيْتَةً أَوْ دَمًا مَسْفُوحًا أَوْ لَحْمَ خِنزِيرٍ فَإِنَّهُ رِجْسٌ

[الأنعام: ١٤٥]
كما لا يجوز -أيضًا- بيعُ المساحيق التي تسبِّب أضرارًا بالوجه بالتشويه وحدوثِ بُقَعٍ سوداءَ أو تُحْدِث في عموم الجسم أمراضًا جِلديةً مختلفةً، لِما في عناصرها المركَّبة من موادَّ كيماويةٍ تضرُّ بالبشرة أو بالعين، والضررُ يزال على نفس المستعمِل لها وعلى غيره بالبيع والتجارة، لقوله صلَّى الله عليه وآله وسلَّم

«لاَ ضَرَرَ وَلاَ ضِرَارَ»

(٣)
هذا، وإذا خَلَتِ الموادُّ التجميلية في تركيبها من المحرَّم والنجاسةِ والضرر فالأصلُ فيما عدا ذلك جوازُ استعمالها للمرأة ما دامت لا تُبديه إلاَّ لمن أَذِنَ اللهُ لها في إبدائه له، ويجوز لها للغرض نفسه أن تتطيَّب بما شاءت مِن الطِّيب ما لم يكن محتويًا على نسبةٍ من كحولٍ مسكرةٍ -كما تقدَّم-، غير أنه يُمنع عليها استعمالُ الطِّيب مطلقًا عندما تكون مُحْرِمَةً بحجٍّ أو عمرةٍ، لقوله صلَّى اللهُ عليه وآله وسلَّم في شأن المُحْرِم

«... وَلاَ تَلْبَسُوا شَيْئًا مَسَّهُ زَعْفَرَانٌ وَلاَ الوَرْسُ»

(٤)

 وهو عامٌّ للذكور والإناث، وعند الإحداد على الميِّت لقوله صلَّى الله عليه وآله وسلَّم

«لاَ يَحِلُّ لاِمْرَأَةٍ تُؤْمِنُ بِاللهِ وَاليَوْمِ الآخِرِ أَنْ تُحِدَّ عَلَى مَيِّتٍ فَوْقَ ثَلاَثٍ إِلاَّ عَلَى زَوْجٍ فَإِنَّهَا تُحِدُّ عَلَيْهِ أَرْبَعَةَ أَشْهُرٍ وَعَشْرًا»

(٥)

، وعند خروجها من بيتها ولو إلى المسجد لا بدَّ عليها مِن إزالةِ رائحة العطر العالقة بها إن أرادت الخروجَ، ويُعَدُّ خروجُها من بيتها متعطِّرةً ومتزيِّنةً من الكبائر ولو مع إذن زوجها، لقوله صلَّى الله عليه وآله وسلَّم

«أَيُّمَا امْرَأَةٍ اسْتَعْطَرَتْ فَمَرَّتْ عَلَى قَوْمٍ لِيَجِدُوا مِنْ رِيحِهَا فَهِيَ زَانِيَةٌ»

(٦)

ولقوله صلَّى الله عليه وآله وسلَّم

«إِذَا شَهِدَتْ إِحْدَاكُنَّ المَسْجِدَ فَلاَ تَمَسَّ طِيبًا»

(٧)

لأنَّ الزينة والعطر مطلوبان للمرأة في بيتها عند زوجها لا عند الخروج عنه أيًّا كان مقصدُها
ولا يخفى أنَّ بيع أدوات الزينة والتجميلِ لمن يَعْلَم استعمالَها في التبرُّج أو في نوع الخروج المنهيِّ عنه لا يجوز لِما فيه من التعاون على الإثم والعدوان، لقوله صلَّى الله عليه وآله وسلَّم

«مَا تَرَكْتُ بَعْدِي فِتْنَةً أَضَرَّ عَلَى الرِّجَالِ مِنَ النِّسَاءِ»

(٨)

 ولقوله صلَّى الله عليه وآله وسلَّم

«فَاتَّقُوا الدُّنْيَا وَاتَّقُوا النِّسَاءَ فَإِنَّ أَوَّلَ فِتْنَةِ بَنِي إِسْرَائِيلَ كَانَتْ فِي النِّسَاءِ»

(٩)
أمَّا بيع المساحيق لمن يعلم استعمالَها في الزينة والتجميل المباح فلا حرج في بيعه، وأمَّا إذا خَفِي عليه حالُ المشتري فحكمُ الجواز متوقِّفٌ على المظاهر الشائعة في استعمال المساحيق في عُرف بلده، فإن كانت أكثرية أهلِ بلده تستعملها في الزينة المباحة فلا مانع في بيعها، وإن كانت غالبيَّتُهم تستعملها في الرذيلة والفتنة فلا يجوز بيعُها؛ لأنَّ

«الحُكْمَ لِلْغاَلبِ،ِ وَالنَّادِرُ لاَ حُكْمَ لَهُ»

 و

«مُعْظَمُ الشَّيْءِ يَقُومُ مَقَامَ كُلِّهِ»

 قال القرافيُّ -رحمه الله 

الأصل اعتبار الغالب وتقديمُه على النادر، وهو شأن الشريعة، كما يُقَدَّم الغالب في طهارة المياه وعقودِ المسلمين، .. ويُمنع شهادةُ الأعداء والخصوم لأنَّ الغالب منهم الحيفُ وهو كثيرٌ في الشريعة لا يُحصى كثرةً

(١٠)

، والأَوْلى بالبائع -والحالُ هذه- أن يغيِّر نشاطَه التجاريَّ إلى نشاطٍ آخر أسلمَ لدينهِ وعِرضه
أمَّا إن كانت مظاهر التبرُّج قليلةً غير متفشِّيةٍ، وخَفِيَ عليه الأمر؛ فله أن يبيع هذه الأدواتِ التزيينيةَ حملاً لحال الناس على الصلاح، فإن شكَّ في ظاهر حال المشتري فيمتنِع عن البيع عملاً بقوله صلَّى الله عليه وآله وسلَّم

«دَعْ مَا يَرِيبُكَ إِلَى مَا لاَ يَرِيبُكَ»

(١١)

ولقوله صلَّى الله عليه وآله وسلَّم 

«فَمَنِ اتَّقَى الشُّبُهَاتِ اسْتَبْرَأَ لِدِينِهِ وَعِرْضِهِ، وَمَنْ وَقَعَ فِي الشُّبُهَاتِ وَقَعَ فِي الحَرَامِ»

(١٢)
هذا، ولا يصحُّ بيعُ هذه المساحيق والعطور المباحة لمن يستعينُ بها على معصية الله تعالى، أو يستخدمها فيما حرَّم اللهُ تعالى ولو مع تقديم النصح له بعدم استعمالها في الرذيلة والهتيكة؛ لأنَّ الأصلَ استصحابُ الحال حتى يُثْبَتَ العكسُ، ولا يخفى أنَّ النصيحة متردِّدةٌ بين القَبول والردِّ، ولا يمكنُ إجراءُ التعامل التجاريِّ الصحيح إلاَّ بعد أن يُثبِت عَكْسَ حاله بقَبول النصيحة والعملِ بمقتضاها
والعلمُ عند اللهِ تعالى، وآخرُ دعوانا أنِ الحمدُ لله ربِّ العالمين، وصلَّى اللهُ على نبيِّنا محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانِه إلى يوم الدِّين، وسلَّم تسليمًا
١) «جَمَلُوهُ» أي: أذابوه، والجميل هو الشحم المذاب، ويقال: جَمَلْتُ الشحمَ وأجملتُه: إذا أَذَبْتُه واستخرجتُ دُهْنَه. [«النهاية» لابن الأثير (١/ ٢٩٨)، «الفائق» للزمخشري (١/ ٢٣٢)]
٢) أخرجه البخاري في «البيوع» باب بيع الميتة والأصنام (٢٢٣٦)، ومسلم في «المساقاة» (١٥٨١)، من حديث جابر بن عبد الله رضي الله عنهما
٣) أخرجه ابن ماجه في «الأحكام» بابُ مَن بنى في حقِّه ما يضرُّ بجاره (٢٤٣١) من حديث ابن عبَّاسٍ رضي الله عنهما. قال النووي في الحديث رقم (٣٢) من «الأربعين النووية»: «وله طرقٌ يَقْوى بعضُها ببَعضٍ»، وقال ابن رجبٍ في «جامع العلوم والحكم» (٣٧٨): «وهو كما قال». والحديث صحَّحه الألباني في «الإرواء» (٨٩٦)
٤) أخرجه البخاري في «الحجِّ» باب ما يُنهى مِن الطيب للمُحْرِم والمُحْرِمة (١٨٣٨)، ومسلم في «الحجِّ» (١١٧٧)، من حديث ابن عمر رضي الله عنهما
٥) أخرجه البخاري في «الجنائز» باب إحداد المرأة على غير زوجها (١٢٨٠)، ومسلم في «الطلاق» (١٤٨٦)، من حديث أمِّ حبيبة رضي الله عنها. وسببُ ذكر الحديث أنَّ زينب بنت أبي سلمة قالت: دخلتُ على أمِّ حبيبة زوجِِ النبيِّ صلَّى الله عليه وسلَّم حين توفِّي أبوها أبو سفيان، فدَعَت أمُّ حبيبة بطِيبٍ فيه صفرةٌ: خَلوقٌ أو غيره فدهنت منه جاريةً ثمَّ مسَّت بعارضَيْها ثمَّ قالت: «واللهِ ما لي بالطيب من حاجةٍ، غير أنِّي سمعتُ رسول الله صلَّى الله عليه وسلم يقول على المنبر ..(ثمَّ ذكرتِ الحديثَ)
٦) أخرجه أبو داود في «الترجُّل» باب ما جاء في المرأة تتطيَّب للخروج (٤١٧٣)، والترمذي في «الأدب» باب ما جاء في كراهية خروج المرأة متعطِّرةً (٢٧٨٦)، والنسائي واللفظ له في «الزينة» باب ما يُكره للنساء من الطيب (٥١٢٦)، من حديث أبي موسى الأشعريِّ رضي الله عنه. وصحَّحه الألبانيُّ في «صحيح الجامع» (٢٧٠١)
٧) أخرجه مسلم في «الصلاة» (٤٤٣) من حديث زينب زوجة عبد الله بن مسعودٍ رضي الله عنهما
٨) أخرجه البخاري في «النكاح» باب ما يُتَّقى من شؤم المرأة (٥٠٩٦)، ومسلم في «الرقاق» (٢٧٤٠)، من حديث أسامة بن زيدٍ رضي الله عنهما
٩) أخرجه مسلم في «الرقاق» (٢٧٤٢) من حديث أبي سعيدٍ الخدريِّ رضي الله عنه
١٠) «الفروق» للقرافي (٤/ ١٠٤) بتصرُّف
١١) أخرجه الترمذي في «صفة القيامة والرقائق والورع» (٢٥١٨)، والنسائي في «الأشربة» باب الحثِّ على ترك الشبهات (٥٧١١)، من حديث الحسن بن عليٍّ رضي الله عنهما، وصحَّحه أحمد شاكر في «تحقيقه لمسند أحمد» (٣/ ١٦٩) والألباني في «الإرواء» (١٢)، والوادعي في «الصحيح المسند» (٣١٨)
١٢) أخرجه البخاري في «الإيمان» باب فضل مَن استبرأ لدينه (٥٢)، ومسلم في «المساقاة والمزارعة» (١٥٩٩)، من حديث النعمان بن بشيرٍ رضي الله عنهما

الجزائر في: ١١ جمادى الثانية ١٤٣٠ﻫ
الموافق ﻟ: ٠٤ يونيو ٢٠٠٩م

الفتوى رقم: ١٠٢٣
الصنف: فتاوى المعاملات المالية - البيوع

الفتوى رقم: ١٠٢٣
الصنف: فتاوى المعاملات المالية - البيوع

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

Partager cet article

La location de fonds de commerce pour des commerces illicites

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La location de fonds de commerce pour des commerces illicites

Question :

 

Quel est le regard de la religion sur la location de fonds de commerce et des entrepôts à celui qui vend de l’illicite, comme par exemple, les instruments de musique, les magasins qui vendent des cassettes de musique, les épiceries qui vendent des cigarettes, et les magazines illicites ou les barbiers ?

 

Quel est le regard de la religion sur la location des maisons ou des propriétés, où se réunissent des gens qui jouent de la musique, négligent de la prière, ou ne prient pas du tout ?

 

Quel est le regard de la religion sur l’argent que prennent les agences immobilières pour louer ces locaux ?

 

Réponse :

 

La location des fonds de commerce ou des entrepôts à celui qui y vend ou y entrepose des objets illicites est interdite, car cela fait partie de l’entraide au mal et à la transgression qu’Allah a proscrit (traduction rapprochée) :

 

« Et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. » [1]

 

Il en est de même pour les commerces où l’on rase les barbes, car le rasage des barbes est interdit, et la location constitue une aide, et facilite la voie vers le péché.

 

Il en est de même également, pour la location des lieux et des maisons dans lesquels se déroulent des réunions pour commettre le péché ou négliger les devoirs religieux.

 

Par contre, la location des maisons à usage d’habitation n’est pas interdite, même si le locataire commet une désobéissance ou néglige un devoir, car le bailleur ne le loue pas à cet effet.

 

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

 

« Les actions ne valent que par les intentions.

Chacun sera rétribué selon ce qu’il a eu l’intention de faire. » [2]

 

Etant donné que la location des fonds, des lieux et des maisons est illicite, alors l’argent des loyers l’est aussi.

 

Il en est de même pour l’argent et les frais que prend l’agence immobilière, conformément au dire du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :

 

« Quand Allah interdit une chose, Il interdit aussi son prix. » [3]

 

Nous demandons à Allah le Très-Haut de nous guider vers le chemin droit, de rendre licite notre subsistance et qu’elle soit une aide pour L’adorer.

 

[1] La Table Servie, v. 2.

[2] Al-Bukhârî dans le chapitre du début de la révélation (1), Muslim dans le chapitre du gouvernement (1908).

[3] Muslim dans le chapitre de la location des terres (1579).

 

Fatâwâ Contemporaines, page 59

copié de fatawaislam.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Partager cet article

Vendre des téléviseurs (vidéo-dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Vendre des téléviseurs (vidéo-dossier)

Question :

 

Est-il autorisé de vendre des téléviseurs ?

 

(Ceux qui l'autorisent) s'appuient sur le hadith de Jabir (qu'Allah l'agrée) lorsqu'il a vendu à 'Umar de la soie ?

 

Réponse de cheikh al Fawzan :

 

Jabir a prononcé une fatwa quant au fait de vendre les téléviseurs ? ... Répète la question

 

Est-il autorisé de vendre des téléviseurs ?

(Ceux qui l'autorisent) s'appuient sur le hadith de Jabir (qu'Allah l'agrée) lorsqu'il a vendu à 'Umar de la soie?

 

Si tu sais que cet homme s'habille de soie, alors tu ne lui vends pas.

 

Si tu sais que cet homme utilisera le téléviseur afin de visionner des chaînes mauvaises, alors tu ne dois pas lui vendre car cela serait s'entraider dans le péché et la transgression, na'am.

 

C'est comme on pourrait dire de ne pas vendre des armes afin de tuer en période de discorde, il n'est autorisé d'y vendre, de même qu'il est pas autorisé de vendre du raisin afin que cela devienne par la suite du vin, il ne faut donc pas s'entraider dans le faux.

 

 Publié par minhaj sunna

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Cheikh Mouhamed Ibn Abdelwahab Al-Wassabee - الشيخ محمد بن عبد الوهاب الوصابي

Partager cet article

Chauffeur de taxi (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Chauffeur de taxi (vidéo)

Question :

 

Est-il permis à un musulman de travailler comme chauffeur de taxi dans un pays de mécréants ?

 

Réponse :

 

Dans tous les cas, il est permis pour lui de conduire des taxis.

 

Si un musulman résidant dans une terre de mécréance a la capacité de émigrer, il est obligatoire qu'il le fasse.

 

Il doit résider dans les pays musulmans pour établir les rites de sa religion.

 

Cependant, s'il est incapable et n'a pas la capacité d'émigrer, alors il n'y a pas de mal pour lui de gagner de l'argent dans un pays de mécréance.

 

Il peut etre chauffeur de taxi, ou commerçant ou quelque chose de semblable.

 

Il n'y a pas de mal dans cette action.

 

Question :

 

Si le passager (client) lui demande de l'emmener à l'église ou dans un bar... ?

 

Réponse :

 

Non ! ..

 

Si lui a demandé de l'emmener dans un lieu de péché selon la législation Islamique ; Alors il ne lui est pas permis !

 

Mais si c'est strictement pour des avantages au marché, ou celà, ou à l'aéroport, il n'y a rien de mal à cela.

 

 Publié par minhaj sunna

 

Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali - الشيخ زيد بن محمد بن هادي المدخلي

Partager cet article

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>