Dire «sadaqAllâhul-'adhim - صدق الله العظيم» après la lecture du coran (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Dire «sadaqAllâhul-'adhim - صدق الله العظيم» après la lecture du coran (audio)

Question :

 

Quel est le jugement de la parole « Sadaqa Allâhu-l-'Adhîm » après avoir fini la lecture du Coran ?

 

Réponse de Cheikh Zayd al Madkhali :

 

Ceci n'a pas été fait par les salafs.

 

Il n'est pas rapporté que les salafs clôturaient la lecture en disant « Sadaqa Allâhu-l-'Adhîm », ni dans la prière, ni en dehors de celle-ci.

 

Malgré la croyance du serviteur qu'Allâh est le plus Véridique en parole. 

"وَمَنْ أَصْدَقُ مِنَ اللَّهِ قِيلًا"

« Et qui est plus véridique qu'Allâh en parole. »

 

Mais la religion (s'apprend) par la transmission, elle est rapportée du messager صلى الله عليه وسلم et transmise par les salafs, car ils l'ont prise du messager صلى الله عليه وسلم ou bien des nobles compagnons. 

 

Donc en résumé, il n'est rapporté d'aucun salaf, selon ma connaissance, qu'il clôturait sa lecture en disant« Sadaqa Allâhu-l-'Adhîm », ni dans la prière ni en dehors de celle-ci. 

Question :

 
Quel est le jugement concernant la parole "Sadaq Allâhul-'Adhim" après la lecture du Qur'ân ?
 
Réponse du Comité permanent des savant de l'Ifta :
 
La louange est à Allâh, et que les prières et les salutations soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.
 
La parole  "Sadaq Allâhul-'Adhim" après la lecture du Qur'an est une innovation.

Le prophète صلى الله عليه وسلم ne l'a pas fait et ni les Califes Bien Guidés, ni aucun autre compagnon (radhi-allahu 'anhum) et ni les imams des (pieux) prédécesseurs (rahima-humullah).

Ceci malgré leurs très nombreuses lectures et leur insistance dans la diffusion de son (le Qur'an) message et la connaissance de ses règles.

Donc dire cela et s'y accrocher après la fin de la lecture (du Qur'an) est une innovation.

Il a été confirmé sur l'autorité du prophète صلى الله عليه وسلم qu'il a dit :
 
« Quiconque introduit quelque chose à notre affaire (c'est-à-dire l'islam), qui n'en fait pas partie, est rejeter. »   
(rapporté par Al-Bukhari et Muslim).
 
Et dans une autre narration :
 
« Quiconque accomplit un acte sur lequel il n'y a pas notre ordre est rejeté. »
(Rapporté par Muslim)
 
Et en Allâh est tout le succès et qu'Allâh envoie des prières et des salutations sur notre prophète صلى الله عليه وسلم, sa famille et ses compagnons.
 
Al-Bid'u Wal-Muhdataat wa ma la Asla lahu - Page 571;
Fatawa Al-Lajnah Ad-Daima lil-Buhuth wal-Ifta Al-'Ilmiya. - Fatwa n°3303
Article tiré du site allaahuakbar.net
Publié par salafs.com
Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali - الشيخ زيد بن محمد بن هادي المدخلي
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Partager cet article

L’importance d’utiliser des termes propres à l’arabe lorsque l’on parle arabe

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L’importance d’utiliser des termes propres à l’arabe lorsque l’on parle arabe

Ce problème [de s'exprimer en arabe en utilisant des termes qui ne sont pas arabes] est touché d' une grande ignorance.

 
Au point que l'on a vu [des gens] qui ont appris à leurs enfants une langue étrangère [à l'arabe].
Au lieu de dire : « as-Salâmou 'aleiKoûm wa Rahmatullâhi wa Barakâtouhou » qu'est ce qu'ils disent ? - « Bye, Bye ! » -
Et c'est à Allâh que l'on demande la paix !
- Et quel est le sens de cela « Bye, Bye » ? C'est : « Abawî, Abawî » ce qui veut dire au revoir.
 
La chose est telle aussi pour ce qui est du téléphone.
 
La plupart des gens, lorsqu'ils répondent au téléphone, qu'est ce qu'ils disent ? - « Allo, Allo ! » -
Et nul n'est digne d'être adoré en dehors d'Allah ! - Mais où est la salutation [as-Sallam] qui est lié à la Sounnah ?
Si tu prends le téléphone, tu dis : « as-Salâmu 'aleiKoûm », cela est bien meilleur que de dire « Allo, Allo ! ».
Ce mot là a été arabisé et je pense qu'il vient du mot : « Ahlân » [Bonjour, ou bienvenue].
Quel est le meilleur des deux ? « as-Salâmu 'aleiKoûm » bien sûr !
Bien au contraire, certaines personnes, lorsqu'elles répondent au téléphone disent : « as-Salâmou 'aleiKoûm ». 
Elles passent le « Sallam » même si ce sont elles qui reçoivent l'appel.
Est-ce celui qui appelle ou celui qui répond à l'appel qui doit donner le « Sallam » ?
C'est celui qui appelle qui le doit.
Qui est celui qui appelle ?
C'est celui qui appelle lui-même.
Et c'est donc lui qui doit donner le « Sallam ».
 
Pourquoi ne m'avez-vous pas blâmé lorsque j'ai utilisé le mot « Téléphone » [au lieu de « al-Hâtif » en arabe] ?
Car à ce qu'il paraît, c'est un mot qui a été arabisé ?
Les mots arabisés existent aussi dans le « Qor'ân al-Karîm ». 
Si tu emploies le mot « al-Hâtif » [qui veut dire téléphone en arabe] auprès des gens, ils ne comprendront pas.
Et ils comprendront ce mot comme étant « la pluie », dans le sens de la pluie qui tombe ou qu'il pleut.
 
Ceci dit, il n'est que meilleur de dire « al-Hâtif » que « téléphone » en arabe.
Cependant, si les gens utilisent ce mot en arabe lorsqu'ils parlent, je n'y vois pas de mal.
Car ce n'est qu'un seul mot qui a été arabisé [dans ce cas].
Ce n'est pas des phrases composées [qui ont été faites].
 
Mais ce que l'on craint plutôt, c'est de parler avec des mots composés et des phrases complètes [dans ce cas].
 
Mais si ce n'est qu'un mot arabisé ou que les gens ont arabisé, il n'y a pas de mal.
 
Certes dans le « Qor'ân », il y a des mots arabisés et le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a parlé certaines fois en employant des mots qui n'étaient pas arabes.
 
Comme lorsqu'il a dit à Umm Khâlid qui revenait d'Abyssinie et portait une nouvelle robe ; il lui a dit : « Sana, Sana » qui voulait dire : « Hassana, hassana ». 
 
Elle était venue d'Abyssinie en ayant apprit des mots de chez eux, et le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) lui a parlé avec des mots qu'elle comprenait.
Rapporté par al-Bukhârî - n°5823

Kitâb « Charh Ussûl fît-Tafsîr » de SHeikh Ibn 'Uthaymîn, p.98-99
copié de manhajulhaqq.com
 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Partager cet article

Je dois de l'argent mais impossible de retrouver la personne

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Je dois de l'argent mais impossible de retrouver la personne

Question :

 

Il y a quelques années, j'avais emprunté un montant de 100 rials saoudiens à quelques uns de mes amis.

Peu de temps après, j'étais parti en voyage dans une autre localité.
Je les avais complètement oubliés, tout comme ils m'ont oublié.
Ne sachant pas où ils se trouvent actuellement, je demande ce que je dois faire avec cet argent que je garde par de vers moi.

Veuillez m'indiquer la voix à suivre. Puisse Allah vous récompenser.

 
Réponse :
 
Louange à Allah, Si c'est vrai que tu ne sais plus où se trouvent les propriétaires de l'argent, il t'est recommandé de donner cet argent en aumône à leur place.

Mais si après tu te rappelles du nom de l'un d'entre eux donne lui son droit, à moins  qu'il soit d'accord sur l'aumône que tu en a déjà faite. Ainsi tu libère ta conscience et comme eux tu seras récompensé.

Fatâwâ islâmiya 10/3
Publié par al-mumtahanah.over-blog.com
 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Partager cet article

Les dix bases pour une [bonne] acquisition scientifique (dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les dix bases pour une [bonne] acquisition scientifique (dossier)

La traduction en français d'une épître intitulée :
 

الرَّكَائِزُ الْعَشْرُ لِلتَّحْصِيلِ الْعِلْمِيِّ

Les dix bases pour une [bonne] acquisition scientifique
« ar-rakâ izu-l'achru littahsîli-l'ilmî »

Voilà des paroles simples (yasîrah) sur l'explication (bayân) des fondements (usuls) importants (muhimmah) dont a besoin celui qui entreprend le chemin de la quête du savoir. 

 
Quiconque souhaite la recherche de la connaissance et souhaite son acquisition (tahsîl), il lui faudra donc télécharger ce document.
 
Les 10 bases

-أَوَّلاً   La recherche du secours d'Allâh 'azza wa djal
  •  
    • الْاِسْتِعَانَةُ بِاللهِ عَزَّ وَ جَلَّ

ثَانِيًا   La bonne intention
  •  
    • حُسْنُ النِّيَّةِ

ثَالِثًا   Supplier Allâh et lui demander la Réussite et la Rectitude
  •  
    • التَّضَرُعُ إِلَى اللهِ تَعَالَى وَ سُؤَالُهُ التَّوفِيقِ وَ السَّدَادِ

رَابِعً   L'amélioration [de l'état] du cœur
  •  
    • صَلاَحُ الْقَلْبِ

خَامِسً   L'intelligence
  •  
    • الذَّكَاءُ


اسَادِسً   Le désir ardent de l'acquisition du savoir est une cause pour son obtention et l'Assistance d'Allâh en [cette envie]

  •  
    • الْحِرْصُ عَلَى تَحْصِيلِ الْعِلْمِ سَبَبٌ لِتَحْصِيلِهِ وَ إِعَانَةُ اللهِ تَعَالَى بِهِ


ابِعًا  L'application, l'effort et l'assiduité dans l'acquisition scientifique

  •  
    • الْجِدُّ وَ الْاِجْتِهَادُ وَ الْمُثَابَرَةُ عَلَى التَّحْصِيلِ الْعِلْمِيِّ

ثَاِمنًا   La résolution
  •  
    • الْبُلْغَةُ

تَاسِعًا   La compagnie d'un homme de savoir
  •  
    • صُحْبَةُ الشَّيْخِ الْمُعَلِّمِ

اعَاشِرً  La durée du temps
  •  
    • طُولُ الزَّمَانِ 

 

 Publié par mukhlisun.com

Partager cet article

La femme salafiya et l'apprentissage de la science

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La femme salafiya et l'apprentissage de la science
Question :
 
Par quoi la femme Salafiya doit-elle commencer dans l'apprentissage de la science ?
 
Et comment doit-elle s'y prendre, notamment pour celle qui a des enfants ? 
 
Réponse :
 
Je lui conseille d'organiser son temps, de consacrer un temps à l'éducation de ses enfants.
 
Et je conseille à son mari de l'aider, si elle a des enfants de quatre ou cinq ans, en les faisant sortir avec lui, pour laisser à sa femme le temps d'apprendre.
 
Il faut impérativement qu'il aide sa femme et qu'il craigne Allah.

Et bien au contraire il se doit d'être réjouit lorsqu'il voit sa femme avancer dans le bien.

Et il n'a pas à lui laisser 22 enfants au foyer, l'un se promenant, l'autre criant, l'autre voulant manger... et elle dans cette situation. 

Je vous conseille ô gens de la Sounnah d'encourager vos femmes à l'apprentissage de la science en faisant sortir vos enfants.

Quant au Hadith « Ecartez vos enfants des mosquées », et bien c'est un Hadith faible
 
Après le Fajr, qu'elle apprenne le coran.

Après le 'Asr, qu'elle prenne des cours avec une enseignante ou qu'elle enseigne si elle en a les capacités (comme al 'Aqida al Wassitiya de ibn Taymiyya, al Qawl al Moufid de Mouhammad ibn 'Abdil-Wahhab, 'Oumdatou al Ahkam de al Maqdissi).

En fonction de ce qu'elle comprend et de ce que peuvent comprendre ses sœurs, car la religion est facilité, il ne faut pas la rendre difficile aux gens. 
 

Extrait de Fatawal Mar-a de cheikh Mouqbil (K7 audio)

Traduit par Oummou Yassir

Publié par 3ilmchar3i.net

 
Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي

Partager cet article

L'islam et la musique (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'islam et la musique (audio-vidéo)

Louange à Allâh qui a détendu la poitrine des gens de l’Islam avec la guidée, et qui a noirci le cœur des oppresseurs, donc leurs cœurs ne comprendront jamais la sagesse. 

 

Je témoigne qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allâh, l’Unique sans associés, un Dieu Unique et Eternel; 

 

Et je témoigne que Mohammed est Son serviteur et Son messager, quel bon serviteur et chef !

 

Et quelle grande descendance ! 

 

Qu’Allâh prie sur lui et le salue, ainsi que sur sa famille et ses compagnons jusqu’à ce qu’IL ressuscite les gens le Jour du Jugement.

 

Serviteurs d’Allâh craignez Allâh, car Sa crainte est le meilleur des gains, et Son obéissance est le plus élevé des actes. 

 

يَـٰٓأَيُّہَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ ٱتَّقُواْ ٱللَّهَ وَقُولُواْ قَوۡلاً۬ سَدِيدً۬ا (٧٠

يُصۡلِحۡ لَكُمۡ أَعۡمَـٰلَكُمۡ وَيَغۡفِرۡ لَكُمۡ ذُنُوبَكُمۡۗ وَمَن يُطِعِ ٱللَّهَ وَرَسُولَهُ ۥ فَقَدۡ فَازَ فَوۡزًا عَظِيمًا (٧١

 

(traduction rapprochée)

 

"Ô vous qui croyez ! Craignez Allâh et parlez avec droiture, (70) afin qu’Il améliore vos actions et vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Allâh et à Son messager obtient certes une grande réussite. (71)" (Sourate 33 - Al Ahzab - Les coalisés)

 

Ô vous les musulmans ! 

 

Les gens de l’Islam vivent dans cette religion une vie honorable, bonne, ils ressentent la douceur de la foi,  la conviction, la tranquillité, le bien-être de l’obéissance, et le plaisir de l’adoration. 

 

Les enseignements de cette religion sont une grande protection contre la perversion, et les passions des pervers ; elle protège l’homme contre les poussées de son instinct, et contre ses désirs. 

 

Elle élimine ses soucis et ses tristesses.

 

Il n’y a pas de plus riche que celui qui met en pratique la religion d’Allâh, même si il est pauvre ; et il n’y a pas de plus pauvre que celui qui est contre la religion d’Allâh, même si il est riche. 

 

Ô vous les musulmans ! 

 

Parmi ce qui rend triste le musulman qui est jaloux pour sa religion, le fait que certains musulmans recherchent le bonheur en dehors de l’Islam, 

 

Ils sont contents avec ce qui est contre l’Islam, mettent les poisons sur les maladies à la place des médicaments,  recherchant la bonne santé et la guérison, en suivant les désirs et les passions ;

 

Parmi cela  le fait que de nos jours, beaucoup de gens écoutent les instruments de distraction et de musique, qui sont devenus leur soulagement, s’appuyant avec des motifs faibles, des doutes sans fondements, et de fausses paroles qui rendent licite la musique.

 

Ceux qui les diffusent sont des gens tombés dans la tentation en suivant les passions et en écoutant les chanteuses ; 

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a parlé de cela en disant : 

 

«Il y aura dans ma communauté des gens qui rendront licite la soie, l’alcool, et les instruments de musique à corde» 

Rapporté par Ahmed, et Abou Dawoud

 

Ô vous les musulmans ! 

 

C’est une très grande erreur et une absurdité évidente, 

 

C’est une très grande erreur et une absurdité évidente que quelqu’un des gens de la science et de la foi dise que la musique que l’on connaît aujourd’hui est licite.

 

Une musique pleine de corruption, qui entraîne à la destruction, qui décrit les yeux, les qualités de l’être aimé, qui parle des reproches et des désirs ardents. 

 

Une voix diabolique qui pénètre dans les cœurs, les excite, et les fait bouger vers les passions de l’égarement, de la perte, l’agitation, poésie amoureuse, les rires, les cris, la danse, le balancent, de mauvaises odeurs qui enrhument le nez, l’impudicité qui remplie les oreilles et qui les bouchent.

 

Ô vous les musulmans ! 

 

Comment quelqu’un doué de raison peut-il laisser tomber son âme honorable ?

 

Comment quelqu’un doué de raison peut-il laisser prendre son âme honorable dans une dépravation comme celle-ci, que les âmes croyantes méprisent, et que les natures saines prennent en aversion. 

 

Selon Jabir رضي الله عنه le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

 

«Je n’interdis pas les pleurs, mais on m’a interdit deux voix stupides et dépravées : une voix dans une mélodie de distraction, de jeux, et de chanson du diable ; Et une voix lors d’un malheur, accompagnée de coups au visage, du déchirement des habits, et du gémissement du diable» 

Rapporté par Al Hakim

 

Selon Anas رضي الله عنه le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

 

«Deux voix sont maudites dans ce monde et dans l’autre :

La voix de celui qui chante lorsqu’un bienfait lui arrive, et le gémissement de celui à qui un malheur arrive» 

Rapporté par Al Bazzar

 

Ô vous les musulmans ! 

 

Les versets du Coran interdisent la musique, Allâh سبحانه a dit : 

 

 وَمِنَ النَّاسِ مَن يَشْتَرِي لَهْوَ الْحَدِيثِ لِيُضِلَّ عَن سَبِيلِ اللَّـهِ بِغَيْرِ عِلْمٍ وَيَتَّخِذَهَا هُزُوًا ۚ أُولَـٰئِكَ لَهُمْ عَذَابٌ مُّهِينٌ ﴿٦

 

(traduction rapprochée)

 

"Et, parmi les hommes, il est [quelqu’un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d’Allâh et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. (6)" (Sourate 31 Loqman)

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

 

«Il est interdit de vendre les chanteuses, de les acheter, de faire du commerce avec elles, l’argent de leur vente est illicite, ce verset est descendu pour cela.» 

Rapporté par Attabarani

 

Abdoullah ibn Massoud رضي الله عنه a dit : 

 

«Il s’agit de la musique, par Celui qu’il n’y pas d’autre divinité que Lui»

 

Ô vous les musulmans ! 

 

La musique est la voix du diable, il pousse les hommes à la dépravation et la désobéissance.

 

Chaque musulman doit donc l’éviter, et le rejeter.

 

Il a dit soubhana : 

 

وَاسْتَفْزِزْ مَنِ اسْتَطَعْتَ مِنْهُم بِصَوْتِكَ وَأَجْلِبْ عَلَيْهِم بِخَيْلِكَ وَرَجِلِكَ وَشَارِكْهُمْ فِي الْأَمْوَالِ وَالْأَوْلَادِ وَعِدْهُمْ ۚ وَمَا يَعِدُهُمُ الشَّيْطَانُ إِلَّا غُرُورًا ﴿٦٤

 

(traduction rapprochée)

 

"Excite, par ta voix, ceux d’entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leur biens et leurs enfants et fais-leur des promesses». Or, le Diable ne leur fait des promesses qu’en tromperie. (64)" (Sourate 17 Al Isra - Le voyage nocture)

 

Serviteurs d’Allâh ! 

 

Laissez les chansons, et les instruments de distraction, car ils sont les éclaireurs de la dépravation, les filets du diable, et l’incantation de l’adultère.

 

Yazib bin el Walid a dit : 

 

«Ô fils d’Oumayat, faites attention à la musique !

Elle fait diminuer la pudeur, augmente les envies, et détruit la grandeur d’âme.

Elle remplace l’alcool et fait ce que provoque l’ivresse.»

 

Omar ibn Abel Aziz a écrit à l’instructeur de son fils : 

 

«Que la première chose dont il ait la certitude dans ton enseignement, soit la haine des distractions dont le commencement provient du diable et sa conséquence est la colère du Miséricordieux.

Car il m’est parvenu des gens sûrs parmi les gens de science qu’assister aux endroits où l’on joue avec les instruments de musique et écouter aux chansons et les aimer, fait pousser l’hypocrisie dans le cœur, comme l’eau fait pousser l’herbe.»

 

Et il a écrit à Amar ibn Al-Walid une lettre dans laquelle il lui dit : 

 

«Le fait que tu permettes les instruments de musique et les chanson, est une innovation dans l’Islam, et je voulais t’envoyer quelqu’un qui te brise le crâne.» 

Rapporté par Annassaï

 

Ô vous les musulmans ! 

 

Evitez les causes de la colère d’Allâh, et l’apparition de la musique et des instruments de musique font parti des causes de la colère d’Allah et la descente de son châtiment.

 

Selon Abou Malik Al- Ach3ari رضي الله عنه le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم a dit : 

 

«Des gens de ma communauté boiront de l’alcool, ils lui donneront un autre nom, on jouera devant eux avec les instruments de musique et les chanteuses.

Allah les engloutira dans la terre, et IL les transformera en singe et en porc.» 

Rapporté par Ibn Majah.

 

Selon Imrane ibn Houssayn رضي الله عنه, le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم a dit : 

 

«Il y aura dans cette communauté un engloutissement, une transformation, un envoi de pierres contre des gens.

Quelqu’un dit : Quand est-ce que cela arrivera-t-il Ô Messager d’Allah ?

Il dit : Lorsqu’apparaîtront les chanteuses et les instruments de musique.» 

Rapporté par Tirmidi 

 

Ad’dhahak a dit :

 

«La musique corrompt le cœur, et est la cause de la colère d’Allâh.» 

 

Serviteurs d’Allâh ! 

 

Le contenu de la musique, sa vérité, son motif, son but, sa conséquence, son fruit, tout cela tourne autour des poèmes pervers et des débauchés. 

 

Elle renferme ce qu’Allâh déteste et n’aime pas :

 

Le fait d’être fier d’avoir de la musique, d’être content de l’avoir atteint.

 

Et peut être que cela va jusqu’à la récitation de poèmes contenant des paroles de mécréance qui sont contraires à ce qu’Allâh a fait descendre sur Son messager صلى الله عليه وسلم

 

Regardez ce qui est arrivé à ceux qui écoutaient la musique et les chansons ! 

 

Regardez ce qui est arrivé à ceux qui écoutaient la musique et les chansons comme mal et dépravation.

 

Vous comprendrez ce qu’est réellement la musique, de mauvaises conséquences, et une mauvaise fin. 

 

Que tous ceux qui voient clairement, reconnaissent dans les traits de leurs visages, dans leurs mauvaises paroles, leurs façons de bouger et de se comporter (traduction rapprochée) :

 

{Celui qu’Allâh veut tenter, tu ne pourras rien pour lui auprès d’Allâh}. 

 

Lorsque l’on demanda à Malik ibn Anass رحمه الله à propos de certaines personnes de son époque qui autorisaient d’écouter la musique, il dit : 

 

«Pour nous, ce sont les pervers qui font cela.» 

 

Ô vous les musulmans ! 

 

Ecouter la musique et l’aimer est un des plus grand pièges dont se sert le diable pour piéger le cœur des ignorants, et les empêcher d’écouter le Saint Coran ; 

 

Ach-Chafîi رحمه الله a dit : 

 

«J’ai laissé derrière moi à Baghdad quelque chose que les athées appellent (Tarbir) avec lequel ils éloignent les gens du Coran». 

 

Allâhou Akbar ! 

 

Si cette parole est dite à propos du (Tarbir) qui est un poème récité pour encourager les gens à laisser les plaisirs de ce monde, qu’un chanteur chante en frappant avec un bâton sur un morceau de cuire sec ; que dire alors d’une musique qui est semblable à l’alcool, ils l’appellent un art, alors que ce n’est que la passion et des paroles sales, qui déchirent les cœurs et dérangent les nerfs. 

 

SoubhanAllâh ! 

 

Comment les cerveaux se sont égarés, et les compréhensions sont-elles erronées : 

 

 فَإِنَّہَا لَا تَعۡمَى ٱلۡأَبۡصَـٰرُ وَلَـٰكِن تَعۡمَى ٱلۡقُلُوبُ ٱلَّتِى فِى ٱلصُّدُورِ (٤٦

 

(traduction rapprochée)

 

"Car ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais, ce sont les cœurs dans les poitrines qui s’aveuglent. (46)" (Sourate 22 Al Hajj - Le pèlerinage)

 

Ô serviteurs d’Allâh ! 

 

L’ouïe est un grand dépôt, et un grand bienfait qu’Allâh (qu'Il soit exalté) a donné à Ses serviteurs.

 

Il leur a ordonné de la protéger, il leur a dit qu’ils en sont responsables ; écouter les voix accompagnées de tambours, d’instruments de musique et de guitares, est un manque de reconnaissance des bienfaits d’Allâh (qu'Il soit exalté), ainsi que l’utilisation de ces bienfaits dans la désobéissance à Allâh (qu'Il soit glorifié). 

 

Selon Abou Houreïrah رضي الله عنه le messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«L’adultère des yeux est le regard, l’adultère des oreilles est d’écouter, l’adultère de la langue est la parole, l’adultère de la main est de frapper, l’adultère du pied est la marche (tout ceci dans la désobéissance à Allâh), le cœur désire et souhaite, et le sexe rend tout cela réel ou il le renie.»

Rapporté par Mouslim. 

 

Ô vous les musulmans ! 

 

Glorifier la musique et les instruments de musique, et prendre les chanteurs comme chef et les honorer, correspond à appeler les gens à l’égarement, et les empêcher de pratiquer le Coran et la Sounnah du messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم alors qu’il a dit : 

 

«Et celui qui appelle vers un égarement, aura le même péché que ceux qui l’auront suivi sans que cela ne diminue en rien leurs péchés.» 

Rapporté par Mouslim. 

 

Ô vous les musulmans ! 

 

Qu’il est étonnant de voir une communauté qui chante en frappant sur des tambours, alors qu’elle est alourdie par les blessures et le sang, par monts de crânes et membres séparés de leurs corps ; sa terre, son honneur, ses lieux saints sont attaqués matin et soir, malgré cela, elle chante en frappant sur des tambours, comme s’il n’y avait pas de guerres terribles, d’événements destructeurs, de bataille continue, et des peuples de musulmans en train de mourir ; nous cherchons refuge auprès d’Allâh contre la mort des cœurs et l’aveuglement. 

 

Ô vous les musulmans ! 

 

Protégez-vous... Protégez-vous et vos oreilles contre les distractions et les chansons du diable ! 

 

Participez aux jardins du Paradis (les assemblées du rappel d’Allâh), aux assemblées de lecture du Coran, et de l’étude de la Sounnah de la meilleure des créatures, sur lui les meilleures prières et les plus pures salutations.

 

Vous récolterez leurs fruits, la guidée, la compréhension, la piété, le reniement des passions, la vie des cœurs, le remède et la guérison, le succès et le raisonnement.

 

Et soyez parmi ceux dont Allâh (qu'Il soit exalté) a dit d’eux (traduction rapprochée) : 

 

{Ceux qui n’assistent pas aux réunions impies et immorales (ou qui ne font pas de faux témoignages) et qui, lorsqu’ils passent devant le verbiage futile, continuent leur chemin en toute dignité} 

 

Et soyez parmi ceux-là aussi (traduction rapprochée) : 

 

{Ceux qui fuient tout verbiage}. 

 

Khoutba du Vendredi 08/04/1422 (correspondant au 29/06/2001) 

Retranscription par Amatulhaqq - Katia (@chaboulix) رحمها الله

Publié par 3ilmchar3i.net

 Cheikh Salah Ibn Mohamed Al-Boudéïr - الشيخ صلاح البدیر

Partager cet article

« Quant au bâillement, il est provoqué par satan »

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

« Quant au bâillement, il est provoqué par satan »

D'après Abû Hurayrah (radhiallâhu 'anhu), le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

 
«Certes Allâh aime l'éternuement et Il blâme le bâillement.
Lorsqu'une personne éternue, il est du devoir de chaque musulman qu'il l'entend de lui dire : Qu'Allâh t'accorde Sa Miséricorde.
Quant au bâillement, il est provoqué par Satan.
Quand l'un d'entre vous bâille, qu'il le repousse autant qu'il le peut. Si l'un d'entre vous bâille [ouvertement] Satan rit de lui»
Rapporté par al-Bukhârî, n° 6226
 
Al-Hâfidh Ibn Hajar Al-'Asqalânî رحمه الله dit [dans son commentaire]  :
 
Ibn Battâl a dit que le fait d'attribuer le bâillement à Satan signifie que cela lui plaît et qu'il le veut.
Ce qui veut dire, que cela lui fait plaisir de voir l'homme bâiller puisque ce geste déforme son visage et cela le fait rire.
 
Mais cela ne veut pas dire que c'est Satan qui provoque le bâillement.
 
Ibn al-Arabî dit :
 
"Certes, ce qui nous est expliqué, c'est que tout acte blâmable dans la loi religieuse attribué à Satan, est accompli sous son inspiration.
Et tout bon acte dans la loi religieuse attribué à l'ange est accompli avec son appui." 
 
Il dit [Ibn 'Arabî] :
 
"le bâillement résulte du fait de se remplir et cela entraîne la paresse, ce qui se fait avec une assistance de Satan.
L'éternuement résulte de la digestion et cela entraîne plus de vivacité.
Ce qui arrive grâce à l'assistance de l'ange."
 
An-Nawawî dit :
 
"le bâillement est attribué à Satan parce qu'il excite le plaisir et résulte de la lourdeur du corps, de sa relaxe et de son remplissage. Il s'agit ici de mettre en garde contre la cause qui le provoque, à savoir manger excessivement."
 
La parole : « Quand l'un d'entre vous bâille, qu'il le repousse autant qu'il le peut »
 
Cela veut dire :
qu'il emploie les moyens lui permettant de repousser [le bâillement], et non pas qu'il le rejette véritablement, puisque l'acte peut être déjà entamé.
 
Il est dit aussi du sens : « Quand l'un d'entre vous bâille » que cela peut aussi signifier : « Quand il a envie de bâiller » ; Et cela est permis d'après al-Karamânî que le passé prenne le même sens que le présent.
 
La parole : « Si l'un d'entre vous bâille [ouvertement], Satan rit de lui »
 
Dans la version de Ibn 'Adjlân il dit : « S'il dit : < Hâ ! > Satan rit de lui » 
 
Et dans la hadîth de Ibn Sa'îd : « Certes Satan entre [dans sa bouche] » 
 
Et dans sa version, il est dit : « Si l'un d'entre vous bâille dans sa prière, qu'il se retienne autant qu'il le peut »
Hadîth rapporté de at-Tirmidhî et an-Nassâ-î d'après Muhammad Ibn 'Adjlân et Sa'îd Ibn Maqbourî selon Abî Hurayrah.
 
Et cela a aussi été rapporté par Ibn Mâdjah selon Sa'îd Ibn Maqbourî qui tient cette version de son père et qui dit : 
« Quand l'un d'entre vous bâille qu'il mette sa main dessus et qu'il ne sorte pas de bruit [de sa bouche], car [sinon] Satan rit de lui » 
 
Notre SHeikh a dit dans « Charh at-Tirmidhî » : « la plupart des versions du hadith cité dans les Deux Sahih [al-Bukhârî et Muslim] parle du bâillement de manière absolue.
 
Une autre version précise qu'il s'agit du bâillement survenu pendant la prière.
 
Ce qui fait porter [à interprétation] l'absolu sur le relatif.
 
Certes Satan a de forts motifs de vouloir perturber le prieur dans sa prière.
 
Il est certes vraisemblable que le bâillement est plus réprouvé au cours de la prière, mais cela ne veut pas dire qu'il ne l'est pas en dehors de la prière.
 
Certains [savants] parmi eux ont dit : assurément, l'absolu l'emporte sur le relatif dans l'ordre et non pas dans l'interdiction.
 
Sa réprobation absolue est fondée sur le fait qu'il est favorisé par Satan.
 
Et c'est ce qu'a affirmé an-Nawawî sur cela.
 
Ibn al-Arabî dit [de son côté] : Il convient d'étouffer le bâillement en toute situation.
 
Et plus particulièrement dans la prière, car c'est la situation où il faut déployer le plus grand effort afin de repousser [le bâillement], car lui laisser libre cours est une source de déséquilibre marqué par la défiguration [de celui qui prie].
 
Et pour ce qui est de la parole dans la version de Abî Sa'îd chez Ibn Mâdjah : « qu'il ne sorte pas de bruit [de sa bouche] » 
 
Cela précise la négligence de la personne [dans le fait de bâiller].
 
Et lorsque ce bâillement est prolongé, cela le fait ressembler au chien lorsque celui-ci aboie.
 
Certainement, le chien lève sa tête et aboie ainsi de la sorte.
 
Et lorsque le bâilleur [agit ainsi], il ressemble dans le bâillement, au chien.
 
Ce qui fait qu'il devient ainsi une chose sur laquelle [Satan] rit, de par le fait [que le bâillement] marque en lui une certaine défiguration dans cette situation.
 
Et dans la version de Muslim :« Car Satan entre ... » peut être une chose prise véritablement [au sens propre du mot], même si Satan circule dans l'humain comme son sang puisqu'il ne l'en domine pas pour autant, aussi longtemps qu'il perpétuera la mention du nom d'Allâh - Ta'âla.
 
Or celui qui bâille ne mentionne pas [Allâh], ce qui permet à Satan d'entrer en lui réellement.
 
Il est probable que par « entrer », on entend « posséder » puisque celui qui entre dans une affaire peut la maîtriser.
 
Quant à l'ordre de mettre la main sur la bouche, il s'applique aussi bien dans le cas où la bouche est déjà ouverte que dans le cas où elle ne l'est pas encore.
 
A la place de la main, on peut utiliser un pan de son vêtement ou ce qui y ressemble.
 
L'usage de la main ne s'impose que quand le bâillement ne peut être empêché par un autre moyen.
 
A cet égard, aucune différence n'existe entre le prieur et un autre.
 
Mais le geste est plus exigé de la personne en prière, comme cela a déjà été dit.
 
Ce cas est une exception à l'interdiction faite au prieur de mettre sa main à sa bouche.
 
Il est encore recommandé au bâilleur d'arrêter sa récitation du Coran jusqu'à la fin du bâillement - Wa Allâhu A'lâm.
 
« Fath ul-Bârî bi-Charh Sahîh al-Bukhârî » de l'Imâm Ibn Hadjar al-'Asqalânî, 14/124-127
 Publié par manhajulhaqq.com
 
Imam Ibn Hadjar al-’Asqalânî -  الإمام ابن حجر العسقلاني

Partager cet article

الْحَبَّةِ السَّوْدَاءِ - la graine de nigelle

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

الْحَبَّةِ السَّوْدَاءِ - la graine de nigelle

Khâlid Ibn Sa'd رضي الله عنه dit :

 

«Au cours d'un déplacement que nous avons entrepris, Ghâlib Ibn Ahbar tomba malade...

A notre retour à Médine, il était encore malade.

Ibn Abû 'Atîq vint alors lui rendre visite...
«Vous devez employer la graine noire (al-hubaybatU-s-sawdâ-) », nous conseilla-t-il.
«Prenez-en cinq ou sept graines, pilez-lez et introduisez-les ensuite dans les deux [narines] du malade avec quelques gouttes d'huile.


'Â icha m'a rapporté avoir entendu le Prophète صلى الله عليه وسلم dire :

«Cette graine noire est un remède pour tous les maux, sauf du sâm.»»
«Qu'est-ce que le sâm ?» demanda 'Âichah.-
«C'est la mort.», répondit le Prophète 
 صلى الله عليه وسلم. » »

 (Al-Bukhârî n°5687)

Abû Hurayrah رضي الله عنه rapporte avoir entendu le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم dire :

 

في الحَبَّةِ السوْدَاءِ شِفَاءٌ من كل دَاءٍ إلاَّ السَّام

قال ابن شهاب: والسام الموت
 

« Il y a dans la graine noire un remède contre tout mal, sauf contre le sâm. »
(Al-Bukhârî n°5688).


Ibn Chihâb : « Le sâm est la mort. Quant à la graine noire, c'est le chunîz. »

 

Publié par mukhlisun.over-blog.com

Partager cet article

Les croyants ne sont que des frères (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les croyants ne sont que des frères (vidéo)

Partager cet article

Entretien avec Oum 'Abdullah, l'épouse de Cheikh Outheymine (dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Entretien avec Oum 'Abdullah, l'épouse de Cheikh Outheymine (dossier)

Que la paix et la bénédiction d’Allâh soient sur notre Prophète Mohammed, ses proches et tous ses compagnons et ceux qui les suivent jusqu’au Jour de la Résurrection.

Ceci dit :

 

Ce qui suit est un entretien avec Oumm 'Abdullah, la femme de notre Cheikh Muhammad ibn Saleh Al-'Uthaymine رحمه الله.

 

Cette interview a été réalisée par la sœur Maha bint Hussein Ash-Shammari et publiée dans le "Magazine Al-Mutamayyizah" - Riyad, Royaume de l’Arabie Saoudite.

Edition No. 45, Ramadhan, 1427.

Question 1 :

 

Y a t-il eu un changement notable dans la motivation du Cheikh رحمه الله, entre sa jeunesse et sa vieillesse, concernant la science, le prêche, et l’adoration ?

 

Réponse :

 

Je n’ai noté aucune diminution ni affaiblissement dans la motivation du Cheikh رحمه الله concernant la connaissance, la da’wa, et l’adoration malgré son âge avancé. Bien au contraire, son programme n’arrêtait pas d’accroître avec le temps, de même que son adoration et son prêche, au tel point qu’il négligeait pas un moment de son temps dans le rappel d’Allah, dans Son adoration, dans l’enseignement ou l’orientation, durant les moments les plus critiques de sa maladie.

Question 2 :

 

Qu’avez vous pu voir de plus étonnant dans la vie du Cheikh رحمه الله ?

 

Réponse : 

 

Sa vie رحمه الله , fut un modèle à suivre ! Ce qui fascinait chez lui c’était sa patience et sa motivation رحمه الله dans la quête de la science ainsi que son engagement dans l’enseignement et la diffusion de la science. Aussi, on pouvait déceler chez lui un ascétisme [Az-Zouhd] et une abstinence (wara’) qui pouvait étonner sans doute toute personne ne connaissant pas de près le Sheikh رحمه الله .

Question 3 :

 

Comment le Sheikh رحمه الله , se comportait-il avec ses enfants dans leurs vies privées ?

 

Réponse : 

 

Les rapports qu’il entretenait avec ses fils et filles ont été marqués par deux phases :
La première étant pendant la période de leur enfance : il prenait soin d’eux et veillait à être toujours proche d’eux. Ensuite, il suivait leur scolarité en veillant à l’évolution de leurs niveaux scolaires une fois qu’ils étaient en âge d’aller à l’école. Durant cette phase, il veillait tout particulièrement à les guider, les orienter et leur inculquer certains principes islamiques.
Par exemple, il emmenait parfois les enfants avec lui à la mosquée pour accomplir les prières obligatoires. Il les encourageait à jeûner certains jours de Ramadan sans pour autant que cela leur soit pénible . De plus, il les incitait à mémoriser certaines petites sourates du Coran et il les récompensait pour cela.
La seconde phase, celle de l’adolescence et de la maturité : il était extrêmement ferme quant à l’accomplissement des obligations religieuses, veillant ainsi à bien les éduquer sans hésiter à les réprimander en cas de négligence. Il arrivait à combiner les deux avec indulgence. Dans certains cas, il n’hésitait pas à faire ce qui était nécessaire pour changer ou corriger leurs erreurs afin d’améliorer leurs comportements. En plus de cela, il accordait une confiance totale à ses enfants et leur confiait la gestion de certaines de leurs affaires dans le but de leur apprendre à se débrouiller seul ; de même, il les encourageait continuellement à la droiture et à la préservation des liens de parenté et il les surveillait pour cela.

Question 4 : 

 

Pourquoi le Cheikh n’utilisait pas de henné pour sa barbe ?

 

Réponse : 

 

Peut être qu’il n’avait pas le temps de le faire. Je pense l’avoir entendu dire quelque chose comme cela…

Question 5 : 

 

Quand est ce que Cheikh رحمه الله s’enflait-il de colère, et comment gérait-il la votre ?

 

Réponse : 

 

Il s’enflait de colère quand on violait les interdits d’Allah. S’il m’arrivait de me mettre en colère contre l’un des enfants par exemple, il essayait au contraire de me calmer et il sermonnait ensuite celui qui avait commis l’erreur. En général, il était calme et ne s’énervait pas promptement et quand c’était le cas, alors sa colère se dissipait aussitôt. D’ailleurs je l’enviais pour ce bienfait d’Allah soubhanahou oua ta’ala.

Question 6 : 

 

Comment le Cheikh se réveillait-il de son sommeil ? Dépendait-il du réveil, ou demandait-il à quelqu’un de le réveiller ?

 

Réponse : 

 

Il s’en remettait à Allah, ensuite au réveille-matin et ensuite à nous. Il se levait habituellement avant la sonnerie du réveil et avant que je ne le réveille.

Question 7 : 

 

Est ce que le Cheikh رحمه الله sortait avec sa famille pour se promener ?

 

Réponse : 

 

Oui, la famille effectuait une sortie hebdomadaire tous les vendredis, après la prière (Al Joumou’a). On se rendait à un emplacement aux étendues sauvages où nous prenions notre repas. Il profitait de ce moment pour partager certaines activités avec les enfants comme la course à pied, la résolution de devinettes et il apportait également un petit fusil pour s’exercer au tir et rivaliser avec ses enfants et ainsi de suite...

Question 8 :

 

Comment se déroulait le jeûne du Cheikh رحمه الله pendant l’année ?

 

Réponse : 

 

Le Cheikh a jeûné de façon régulière trois jours de chaque mois, les six jours de Shawal, les dix jours de Dhul-Hijjah, et le jour de 'Achoura et cela durant toute sa vie.

Question 9 :

 

Pour quelle raison le Cheikh ne répondait jamais au téléphone de façon directe lorsque les questions lui étaient posées par des femmes ?

 

Réponse : 

 

Je ne sais pas vraiment, mais je suppose qu’il pensait qu’il n’était pas dans l’intérêt de la femme qui le questionnait de faire entendre sa voix. Toutefois, celles qui désiraient obtenir par téléphone une fatwa en privée, il répondait pour régler leurs problèmes.

Question 10 : 

 

Comment le Cheikh رحمه الله a t-il choisit les noms de ses enfants ?

 

Réponse : 

 

Il choisissait des noms tels que 'Abdullah et 'Abd Ar-Rahman et ensuite il nous laissait le libre choix pour le reste de manière à ce que nous choisissions un nom pour le lui exposer. Au final, soit il optait pour, soit il nous demandait d’en choisir un autre.

Question 11 : 

 

Quelles étaient les choses qui provoquaient la joie du Cheikh رحمه الله ?

 

Réponse : 

 

Il n’y a aucun doute que la joie du Cheikh augmentait quand il voyait que l‘Islam et les Musulmans jouissaient d’une grande valeur.
Concernant sa joie à la maison, elle était manifeste lors des rencontres avec sa famille et ses enfants, grands et petits.
On pouvait aussi observer chez lui des signes manifestes de joie et de plaisir quand il recevait ses petits enfants. Il ouvrait sa cape pour leur permettre d’entrer en dessous et après il les recherchait un peu avant de la rouvrir, il faisait cela plusieurs fois. Plus tard, il les emmenait dans sa librairie où il conservait une sorte de bonbon un peu spécial que les enfants appelaient "halawat abouya" (les bonbons de mon père). On s’assurait qu’ils ne puissent les trouver qu’en sa présence. En dépit de son agenda chargé, il n’hésitait pas à se déplacer pour rendre visite à ses petits enfants si l’un d’entre eux tombait malade même s’il fallait se rendre à l’hôpital si ils étaient là bas. Ce geste là provoquait chez les enfants et leurs parents un fort sentiment.

Question 12 : 

 

Combien le Cheikh رحمه الله a t’il eu de garçons et de filles ?

 

Réponse : 

 

Le Cheikh a eu cinq garçons et trois filles.

Question 13 : 

 

Qui parmi ces enfants était le plus proche de son coeur ?

 

Réponse : 

 

Le Cheikh رحمه الله avait pour règle d’agir en toute équité en ce qui concerne l’éducation de ses enfants et cela en toutes choses, que cela fut d’une grande importance ou d’une importance moindre. Si il trouvait une quelconque distinction entre eux, il ne le disait jamais en public car cela ne relève pas de la justice. Si il aimait être juste dans des questions moins importantes que celle ci, alors à quoi devons nous nous attendre dans ce cas ci ?

Question 14 : 

 

Qui d’entres ses enfants a été le plus affecté par sa mort ?

 

Réponse : 

 

Ils l’ont tous été, mais en réalité j’ai ressenti que nous n’étions pas les seuls à l’avoir perdu. Il رحمه الله été comme un père pour nous tous et sa disparition fut un véritable choc pour les musulmans du monde entier.

Question 15 : 

 

Qui est son plus jeune enfant ?

 

Réponse : 

 

Le plus jeune d’entres eux est une fille qui a 21 ans.

Question 16 : 

 

Quelles sont les différentes étapes que le Cheikh a suivi dans ses débuts pour rechercher la science, et quel a était votre rôle dans son assistance ?

 

Réponse : 

 

Le Cheikh رحمه الله a commencé l’enseignement dans la Grande Mosquée de Unayzah suite à la mort de son Cheikh, 'Abd Ar-Rahman ibn Nasir As-Sa'idi رحمه الله cela avant même que je sois sa compagne. A cette époque, il se considérait toujours comme un étudiant en science. Concernant mon assistance, cela se manifestait dans le fait de ne pas le distraire de la recherche de la science et de sa propagation. Je le servais et je mettais à sa disposition ce qui le pouvait l’aider dans on effort. Je suivais également les enfants et je m’occupais d’eux, sauf dans les sujets qui nécessitaient sa notification de manière à ce qu’il puisse diriger et chercher une solution.

Question 17 :

 

Comment a-t-il pu concilier la da’wa, qui pris la plupart de son temps, et ses responsabilités sociales et familiales ?

 

Réponse : 

 

Il رحمه الله organisait son temps et il y faisait très attention. Par exemple, il consacrait du temps pour l’enseignement, les fatwas, la da’wa, l’adoration, la famille, les enfants, les responsabilités sociales et le maintien des liens de parenté. Si à certains moments il était incapable de partager directement entre certaines de ses responsabilités, il s’efforçait de le faire même par téléphone.

Question 18 : 

 

Quelle était sa politique concernant l’éducation et la direction des enfants ?

 

Réponse : 

 

Concernant l’enseignement, il ne forçait pas ses enfants à choisir une spécialité ; plutôt, il avait l’habitude de les consulter pour cette décision. La preuve évidente est que ses enfants ont été diplômés de différents types de facultés, parmi elles : les facultés scientifiques, les facultés religieuses, les facultés militaires.

Question 19 : 

 

Prenant en considération le travail et l’engagement du Cheikh, ceci l’a mené inévitablement à s’absenter de la maison et de la famille. Quelle était votre rôle concernant ce problème et comment couvriez vous son absence ?

 

Réponse : 

 

Même si il était absent de la maison, que ce soit pour l’enseignement et la propagation dans Unayzah ou pendant ses voyages, il avait l’habitude de suivre ses enfants par le téléphone et en vérifiant leurs affaires à son retour. Cela ne servirait a rien de mentionner mon rôle car nous sentions toujours sa présence avec nous. En général, je faisais ressentir aux enfants que les responsabilités de leur père étaient grandes et qu’il avait beaucoup de travail. Ainsi, je les incitai à la patience sur cela, et il avait l’habitude de compenser cette absence à son retour.

Question 20 : 

 

Pouvez vous nous informez au sujet de son adoration à la maison ?

 

Réponse : 

 

Il رحمه الله aimait faire les prières surérogatoires (Ar-Rawatib), sauf dans des circonstances limitées. Il avait l’habitude de se lever dans la dernière partie de la nuit autant que possible et il faisait alors le witr avant le fajr, en plus des formules de rappels et d’istighfâr qu’il ne délaissait jamais.

Question 21 : 

 

Quelle était son programme quotidien? Par exemple, quand se couchait- il, quand se levait- il et quand prenait- il son petit déjeuner, déjeuner et dîner ?

 

Réponse :

 

Le Cheikh رحمه الله avait l’habitude de se lever pendant le dernier tiers de la nuit, priant autant qu’Allah voulait et après il faisait le witr avant l’appel à la prière d’Al Fajr. Après l’appel à la prière, il priait la prière surérogatoire avant celle de l’aube. Après, il réveillait sa famille avant de sortir pour aller accomplir salat Al Fajr à la mosquée. Ensuite, il retournait alors à la maison et s’installait dans la cour pour lire les rappels quotidien et les quelques passages du Coran jusqu’au lever du soleil. Après, il retournait dormir alors jusque vers 8h00., cela lorsqu’il n’enseignait pas à l’université.

Après son second réveil, il prenait son petit déjeuner et il finissait son travail et ses lectures dans son bureau à la maison. Il priait aussi salaat ad-duhaa avant d’aller à la mosquée pour salaat adh-dhuhr.

A son retour, il déjeunait avec les enfants vers 1:30. Ensuite, il prenait les appels téléphoniques et répondait aux questions jusqu’à 20 minutes avant l’Asr. Il se reposait alors 15 minutes ou moins avant d’aller à la mosquée pour prier ‘asr et pour traiter les besoins des gens qui sont venus à la mosquée sachant qu’il sera là. Il retournait ensuite à son bureau après avoir traité les besoins des gens pour lire avant de retourner à la mosquée pour maghrib et ses cours quotidiens qui durait jusqu’à isha. Habituellement, il retournait à la maison après cela pour manger un léger dîner avant d’aller à son bureau. Occasionnellement il devait donner des conférences en dehors du Royaume par téléphone. Ceci était à peu près son agenda régulier durant la majeure partie de l’année, bien que cela changeait durant certaines saisons comme Ramadan, Hajj, et les vacances d’été.

Il avait aussi des engagements hebdomadaires qui avaient lieu à la maison ou en dehors. Certains de ces engagements hebdomadaires incluaient : Mercredi soir : rencontre avec les juges, rencontre avec les imams qui étaient programmés pour donnés les khutbah du jumu’ah dans les mosquées, rencontres avec les professeurs de l’Université, et rencontres avec les gens de hisbah (ceux qui commande le bien et interdise le mal) jusque 23h ou 00h après il allait se coucher.

Question 22 :

 

Quelle était son agenda pendant Ramadan, particulièrement après iftaar ?

 

Réponse : 

 

Durant Ramadan, le Shaykh avait un agenda différent. Il passait la plupart de son temps à la mosquée pour réciter le Qur’aan et satisfaire les besoins des gens. Aussi, pendant toute la durée du mois honorable il invitait les gens pauvres et certains étudiants à rompre le jeûne à la maison. Après salaat al-maghrib, ils retournaient à la maison pour le dîner. Il profitait de ce moment pour donner des fatawa par téléphone. De plus, beaucoup de gens visitaient notre maison soit pour dire salaam au Shaykh soit pour demander une fatwa.

Question 23 : 

 

Ou le Cheikh رحمه الله aimait t-il passer ses moment de repos ?

 

Réponse : 

 

En réalité, le Sheikh ne connaissait pas de moment de repos, tout sont temps était chargé. Même quand il était assis avec nous, le téléphone sonnait dès fois et il رحمه الله restait longtemps à répondre au téléphone. Son temps de repos était dans la propagation de la connaissance, la satisfaction des besoins des gens, et les fatwas.

Question 24 : 

 

Combien d’heure par jour le Cheikh رحمه الله dormait il ?

 

Réponse : 

 

Son temps de sommeil continu n’excédait pas 3 ou 4 heures. Au total, le Cheikh رحمه الله ne dépassait pas 6 heures par jour en sommeil.

Question 25 : 

 

Qui parmi les étudiants le Cheikh louait-il et mentionnait souvent et dont la visite le rendait heureux ?

 

Réponse : 

 

Ses étudiants étaient tous égaux à ses yeux. Ils étaient tous comme ses fils, et il ne louait aucun d’entre eux en particulier, mais ils étaient tous égaux à ses yeux quand il les rencontrait ou les invitait à la maison. De plus, il partageait avec eux leurs occasions spéciales, leurs rencontres, leurs voyages, ou il les supportait si ils avaient besoin de quelque chose.

Question 26 : 

 

Comment la famille du Cheikh رحمه الله se comportait-elle face à son ascétisme et sa piété ?

 

Réponse : 

 

Nous le voyions comme un exemple dans toutes choses. Nous avions de la révérence pour son ascétisme et sa piété ce qui nous confortait puisqu'il n'aimait aucunes manières artificielles ni il ne voulait de cela autour de lui. Il était une personne simple qui aimait la facilité en toutes choses.

Question 27 : 

 

A t-il pleuré à la mort de Cheikh ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz رحمه الله ?

 

Réponse :

 

Il a été vraiment affecté par la mort de son Cheikh ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz رحمه الله, de qui il prit la science. Tout le monde autour de lui sentirent l’ampleur de l’impact profond qu’elle a eu. Qu’Allah fasse qu’on les rencontre tous dans les béatitudes du Paradis.

Question 28 :

 

A t-il voyagé dans un but autre que la recherche de la science ?

 

Réponse : 

 

Non, il n’a pas voyagé sauf pour la recherche de la science. Il voyageait à la Mecque pour la ‘Umrah, où il consacrait du temps pour des conférences. De plus, il est allé à Riyad et Taïf pour participer aux rencontres du Comité des Grands Savants, où il avait aussi programmé des conférences.

Question 29 : 

 

Pouvez vous nous informer au sujet de la générosité apparente du Cheikh رحمه الله envers les gens dans le besoin ?

 

Réponse : 

 

Nous sentions son attention pour les gens dans le besoin, qu’ils soient éloignés ou proches. Par exemple, il gardait un œil sur ceux qui étaient dans le besoin parmi les membres de sa famille et ses parents, ils les aidait et satisfaisait leurs besoins. Aussi, il faisait de même avec ses voisins, les aidant dans tout ce dont ils avaient besoin, les réconfortant dans leurs soucis, et partageant leurs moments de joies.

Question 30 :

 

Qu’avez vous appris du Cheikh رحمه الله ? Des questions de fatwas ? Avez-vous déjà donné des fatwas ?

 

Réponse : 

 

J’ai appris du Cheikh رحمه الله tout ce qui est lié aux affaires de cette vie, que ce soit du point de vue social ou du point de vue légal. Concernant le fait de donner des fatwas, je ne me permettais pas de faire cela. Je lui présentais juste les questions que je recevais ensuite je rapportais ses réponses et ses fatwas à ceux qui avaient demandé.

Question 31 : 

 

Avant la mort du Cheikh رحمه الله, qu’a t-il conseillé à sa famille et à ses bien-aimés ?

 

Réponse : 

 

Le Cheikh رحمه الله n’a pas donné d’instruction spécifique avant sa mort mais tout au long de sa vie, il conseillait tout le monde et les invitait à suivre ce qui leur était bénéfique pour leur religion et leur vie ici-bas.

Question 32 :

 

Nous voudrions un conseil de votre part pour les femmes des prêcheurs et des étudiants.

 

Réponse : 

 

Elles doivent préserver leurs maris, en public et en privé. De plus, elles doivent les mettre dans les meilleurs conditions afin qu’ils puissent continuer à s’acquitter de leurs devoirs de da’wa et de connaissance. De plus, je les encourage à ne pas perdre patience face l’agenda chargé de leurs maris et le temps passé en voyage, dans la recherche de la science, la lecture et la da’wa car par la volonté d’Allah, elles ont une part de la récompense.

Question 33 : 

 

Y a t-il une rare et agréable rencontre qu'il a eue avec ses enfants ou ses voisins ?

 

Réponse : 

 

Le Cheikh رحمه الله agissait avec simplicité envers ses enfants et ses voisins et tous ceux qui l’entourait. Et une de ces rare et agréable occasions est que le Cheikh رحمه الله avait l’habitude d’enregistrer certaines petites récitations et des chansonnettes pour ses enfants et parfois en présence des enfants des voisins. Ils écoutaient ensuite les cassettes avec eux durant certaines rencontres avec eux quand ils étaient un peu plus âgés. Nous avons encore certains de ces enregistrements à ce jour.

Question 34 :

 

Pouvez vous nous informer sur la manière dont le Cheikh رحمه اللهrecevait ses invités ?

 

Réponse :

 

Il recevait ses invités avec simplicité et un réel sens de l’accueil. Il s’assurait qu’ils ne se sentent pas comme des invités. Il était rare qu’un jour passe sans qu’il n’amène un invité pour le déjeuner, le dîner ou entre les deux. Nous étions satisfaits de ses invités et nous les honorions.

Question 35 : 

 

Quelle est votre conseil à ceux qui propagent des troubles dans notre Royaume ?

 

Réponse : 

 

Nous demandons à Allah de préserver notre terre et de continuer à nous accorder la faveur de la sécurité et de la sûreté. Le Cheikh répétait et mentionnait souvent qu’il ne connaît pas une nation sur la terre qui applique la shari’ah et qui se tienne sur la croyance correcte comme celle ci. De même, il avait l’habitude de nous encourager à gérer les affaires en utilisant la sagesse, la bonne exhortation et l’indulgence au lieu d’avoir recours à la violence.

Question 36 :

 

 Y a t-il une chose que le Cheikh رحمه الله vous a demandé de faire qui vous sembla étrange et qui vous a fait hésité ?

 

Réponse :

 

 Cela doit être ignoré de tous que je ne maîtrisais pas la lecture et la lecture au sens que je n’ai eu aucun type d’enseignement. Au début, quand je me suis mariée avec le Cheikh رحمه الله, j’étais complètement occupée par son service et à lui fournir un correct et confortable environnement pour la recherche de la science et l’enseignement. Après que nous ayons eu nos enfants, je fus occupée avec eux, et leur éducation me prit tout mon temps en plus du temps que je passai à aider et supporter le Cheikh رحمه الله dans la recherche de la science et le travail.

 

Après que les enfants aient grandi et que mes responsabilités ont commencé à se réduire un peu, je fus surprise que le Cheikh رحمه الله commença à m’encourager à aller à l’école pour les personnes âgées. Bien qu’hésitant au début, j’ai décidé d’y aller. Durant cette période il suivit mon évolution et il n’acceptait pas qu’un seul de mes fils signe mes carnets de note. Il disait : Je suis celui qui signe pour tout ce qui est lié à ta scolarité. Ce moment d’apprentissage est une période qui ne peut être oubliée due aux grands et innombrables bénéfices.

Question 37 :

 

Quelle genre de cadeaux le Cheikh رحمه الله vous donnait-il, à vous-même, à ses enfants et aux gens en général ?

 

Réponse : 

 

A aucun moment de sa vie, il ne se montra avare envers ceux qui étaient proches ou lointain de lui en donnant tout ce qu’il pouvait. Le plus précieux cadeau qu’il avait l’habitude de nous donner était ses invocations pour moi et mes enfants; je demande à Allah de les accepter, qu’Il les écrive pour lui dans son compte de bonnes actions, et qu’Il nous donne la capacité d’être pieux après sa mort.

Question 38 : 

 

Est ce que le Cheikh رحمه الله vous racontait des choses qui se sont passées à la mosquée ?

 

Réponse : 

 

Il nous disait toujours les choses qu’il jugeait utile d’être mentionnées.

Question 39 : 

 

Quel comportement adoptiez-vous avec le cheikh lorsqu’ il voyageait pour prêcher ?

 

Réponse : 

 

J’avais l’habitude de l’inciter et de l’encourager et aussi de lui faciliter les choses en lui fournissant ce dont il avait besoin. En général, il voyageait peu et j’avais l’habitude de l’accompagner dans la plupart d’entre eux. Concernant les voyages en dehors du Royaume, il n’a quitté le pays qu’une fois, cela lorsqu’il partit se soigner en Amérique, voyage qui n’a duré que 10 jours environ et durant lequel je l’ai accompagné.

Question 40 : 

 

Quel a été le degré d’utilisation d’Internet du Cheikh رحمه الله quand cela fut introduit dans le Royaume au tout début ?

 

Réponse : 

 

Il fut parmi ceux qui se dépêchèrent de tirer profit de ce service et de l’utiliser pour propager et servir la science religieuse. Il n’y a rien de plus évident de cela que la mise en place de son site Internet qui contient tout ses travaux. Ce site est actuellement géré par l’organisation caritative qui a été créée après sa mort.

Question 41 : 

 

Quand le Cheikh رحمه الله acheta t-il le répondeur téléphonique automatique ?

 

Réponse : 

 

Parmi les choses qui sont inconnues de beaucoup est que le Cheikh رحمه الله aimait et avait de l’intérêt pour les instruments électronique modernes. Il y avait ceux qui avaient l’habitude de lui fournir les technologies les plus récentes de telle manière que vous trouviez souvent avec lui de l’électronique qui n’avait pas encore été mis sur le marché public, par exemple : les montres électroniques, des instruments qui pouvait déterminer la direction de la qibla, des appareils d’enregistrement audio, des téléphones fixes et portables, et des répondeurs téléphoniques automatiques parmi beaucoup d’autres appareils. Il acheta ce répondeur téléphonique automatique dès qu’il fut disponible dans le Royaume. Il l’a beaucoup utilisé, le programmant souvent et enregistrant les messages de lui-même, au point où quand il voyageait, il changeait les messages de l’endroit où il se trouvait. Il était en cela une référence pour nous tous.

Question 42 : 

 

Est ce que le Cheikh رحمه الله achetait les journaux, et comment apprenait-il les informations locales et nationales ?

 

Réponse : 

 

Nous recevions un des journaux à la maison en cadeau, et il le regardait si il avait du temps. Dès fois, il nous demandait de couper des articles ou des informations importants afin de les garder. Aussi, il entendait les informations à la radio, surtout pendant le petit déjeuner vers 7 ou 8 du matin quand il écoutait soit la Station Radio de Qur’aan de Riyad ou la BBC. De plus, il écoutait parfois longuement l’analyse des informations lors d’événements importants.

Question 43 : 

 

Combien d’offres de déménagement pour Riyad le Cheikh رحمه اللهs’est-il vu proposées ?

 

Réponse :

 

Plusieurs fois on lui a demandé de déménager à Riyad, Médine et la Mecque. Il a même été assigné comme étant un juge à Al-Ihsaa, mais il voyait que le fait qu’il reste à Unayzah avait beaucoup plus de bénéfices, donc il refusa toutes ces offres.

Question 44 :

 

Durant les visites du Roi Faysal, le Roi Khaled, le Roi Fahd, et les autres princes, qu’est ce que le Cheikh رحمه الله leur offrait ?

 

Réponse :

 

Quand il fut dans sa maison qui était faite de boue à Unayzah, il reçu la visite du Roi Saud, le Roi Khaled, et le Roi Fahd, il furent étonnés par la simplicité de son habitation ainsi que par sa piété et son ascétisme dans la vie d’ici bas.

Question 45 :

 

Y a t-il eu une offre de quelqu’un pour installer les instruments d’écho pour le microphone dans la mosquée du Cheikh رحمه الله ?

 

Réponse :

 

Le Cheikh رحمه الله n’était pas pour cela.

Question 46 :

 

Est ce que le Cheikh رحمه الله fut marié à quelqu’un d’autre que vous, et combien de femmes avait t-il ?

 

Réponse :

 

Non, le Cheikh رحمه الله n’était pas marié à une autre que moi. Il était marié à deux femmes avant moi, la première mourut, et Allah n’a pas voulu que le second mariage persiste.

Question 47 :

 

Nous avons besoin d’un conseil de votre part pour les hommes qui ont plus qu’une femme.

 

Réponse :

 

La justice... la justice... la justice.

Question 48 :

 

Si une personne demandait au père (c’est à dire le Cheikh رحمه الله) de me conseiller en tant que fille, à quoi vous attendriez-vous ?

 

Réponse :

 

Il vous aurait conseillé comme il aurait conseillé une de ses filles et toutes les filles des Musulmans de craindre Allah en public et en privé, d’être bon avec les parents, maintenir les liens de parenté, préserver le mari, et craindre Allah concernant l’éducation des enfants basé sur l’Islam avec indulgence et gentillesse.

Question 49 :

 

Comment le Cheikh رحمه الله a t-il reçu la nouvelle de sa maladie, et comment vous informa t-il à ce sujet ?

 

Réponse : 

 

Il reçu la nouvelle avec patience, espérant la récompense. Un de mes fils m’a rapporté qu’après qu’il ait reçu les nouvelles qu’il leur ordonna de ne rien dire à leurs frères et sœurs ou à moi-même et que ce problème revenait à lui. Il nous transmit la nouvelle progressivement. Nous demandons à Allah de lui pardonner de lui donner une résidence spacieuse au Paradis.

Question 50 : 

 

Est ce que le Cheikh رحمه الله vous parlait des Moudjahiddins en Tchétchénie et d’autres endroits surtout qu’il nous a été transmit qu’il avait portait un vif intérêt à s’enquérir de leurs nouvelles et à leur donner des Fatwa ?

 

Réponse : 

 

Il رحمه الله s’empressait de suivre l’état des Musulmans partout dans le monde : en Palestine, Algérie, Afghanistan, et Tchétchénie.

Question 51 :

 

Si vous pouviez nous relater les différentes étapes par lesquelles est passé le Cheikh رحمه الله tout au long de sa vie de prêche ?

 

Réponse : 

 

Les étapes ont été nombreuses et ceci a été rapporté dans des écrits après la mort du Cheikh رحمه الله.

Question 52 :

 

Nous avons appris que le Cheikh رحمه الله durant sa maladie refusa d’appeler son cancer “vilain”, choisissant au lieu de cela de simplement de l’appeler « dangereux ». Pouvez vous nous informer à ce sujet et au sujet de sa patience ?

 

Réponse : 

 

Ceci n’était pas seulement après sa maladie, mais plutôt il avait cette opinion avant car il n’aimait pas utiliser le terme “vilain” pour cette maladie.

 

En ce qui concerne sa patience, elle était manifeste durant sa maladie, et je savais qu’il a considérablement souffert d’elle. La douleur le réveillait plusieurs fois durant la nuit. A chaque fois qu’il était questionné à ce sujet, il confirmait qu’elle était présente et il ajoutait qu’il leur disait cela à titre d’information et non comme une plainte, puisqu’il connaissait la récompense de ceux qui sont patients.

Toutes les louanges sont à Allâh, que la paix et la bénédiction d’Allâh soient sur notre Prophète Mohammed, ses proches et tous ses compagnons et ceux qui les suivent jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

Amin

 

هذا لقاء بين الأخت مَها بنت حسين و الغالية أم عبد الله حفظها الله زوجة سماحة الشيخ محمد بن صالح العثيمين رحمه الله تم نشره في مجلة " المتميّزة" عدد رقم 45 , رمضان 1427

والآن إلى إجابات ما تيسر من الأسئلة

س 1 : هل يوجد تغير في همة الشيخ في العلم والدعوة والعبادة بين شبابه وشيخوخته رحمه الله ؟

ج : لم أجد أي نقص أو ضعف في همة الشيخ رحمه الله في العلم والدعوة والعبادة مع تقدمه في العمر ولكن على العكس فقد كانت مشاغله رحمه الله تزداد مع مرور الوقت كما هو الحال في عبادته ودعوته حتى أنه رحمه الله في شدة مرضه لم يفرط بلحظة واحدة دون ذكر أو عبادة أو تدريس أو توجيه

س 2 : أغرب ما رأيتي من الشيخ رحمه الله في حياته ؟

ج: لقد كانت حياته رحمه الله مثالاً يحتذى ومما يعجب له الإنسان صبره وهمته رحمه الله في طلب العلم ثم صبره وهمته في التعليم ونشر العلم الشرعي وكذلك فيه رحمه الله زهداً وورعاً ربما يستغربه من لا يعرف الشيخ رحمه الله عن قرب

س 3 : كيف يتعامل الشيخ رحمه الله مع أولاده في حياتهم الخاصة ؟

ج: كان تعامله رحمه الله مع أبناءه وبناته ينقسم إلى مرحلتين الأولى مرحلة الطفولة والصبا وفيها يحرص رحمه الله على رعايتهم والقرب منهم ثم متابعة تحصيلهم العلمي بعد التحاقهم بالمدارس كما يحرص رحمه الله في هذه المرحلة على توجيههم وإرشادهم وغرس بعضاً من مبادئ الدين الإسلامي في نفوسهم فكان مثلاً يصطحب الأولاد معه إلى المسجد لأداء بعض الفروض وكان رحمه الله يشجعهم على صيام بعضاً من أيام رمضان دون أن يرى في ذلك مشقة عليهم بالإضافة إلى تشجيعهم على حفظ قصار السور ويكافئهم على ذلك

أما المرحلة الثانية فهي مرحلة الشباب والنضج فكان رحمه الله في هذه المرحلة شديداً فيما يتعلق بتأدية الواجبات الدينية حريصاً على تأديبهم ومحاسبتهم في حالة التقصير وكان يتبع في ذلك التوجيه باللين وإذا تطلب الأمر أكثر من ذلك فإنه لا يتردد في اتخاذ ما يرى بأنه كافياً لتعديل الخطأ وتقويم الأبناء ، إضافة إلى ذلك كان رحمه الله يضع كامل ثقته في أبناءه ويترك لهم بعض الأمور ليتعودوا على الاعتماد على أنفسهم كما كان رحمه الله يحثهم دائماً على البر والصلة وكان يتفقدهم في ذلك

س 4: لماذا لم يكن الشيخ رحمه الله يحني لحيته ؟

ج: ربما لم يكن لديه الوقت لتعهد لحيته بالحناء وأظن أنني سمعته رحمه الله يقول مثل ذلك

س 5 : متى يشتد غضب الشيخ رحمه الله وكيف كان يتعامل مع غضبك ؟

ج: يشتد غضبه رحمه الله إذا انتهكت حرمات الله ، وكان يتعامل مع غضبي على أحد الأبناء مثلاً بتهدئتي وتقديم النصيحة للمخطئ وفي العموم كان الشيخ رحمه الله هادئاً لا يغضب بسرعة كما أنه رحمه الله إذا غضب فإنه سرعان ما يزول غضبه وهذه نعمة من الله سبحانه وتعالى كنت أغبطه عليها

س 6 : كيف كان يقوم الشيخ رحمه الله من نومه ؟ هل يضع منبهاً أم يطلب من أحد إيقاظه ؟

ج: كان رحمه الله يعتمد على الله ثمّ على المنبه وعلينا في إيقاظه وفي الغالب كان رحمه الله ينهض من نومه قبل المنبه وقبل أن أقوم بإيقاظه

س 7 : هل كان الشيخ رحمه الله يخرج مع العائلة للتنزه في الخارج ؟

ج: نعم كان للعائلة رحلة أسبوعية وهي يوم الجمعة بعد الصلاة حيث نخرج إلى منطقة برية قريبة ونتناول طعام الغداء وكان يستغل ذلك الوقت في مشاركة أبناءه في بعض المسابقات كالجري وحل الألغاز وكان يصطحب معه بندقية صغيرة حيث يتبارى مع أبناءه على الرماية وغير ذلك

س 8 : كيف كان صيام الشيخ رحمه الله طوال العام ؟

ج: كان الشيخ رحمه الله طوال عمره يداوم على صيام ثلاثة أيام من كل شهر وست من شوال وعشر ذي الحجة ويوم عاشوراء

س 9 : لماذا كان الشيخ رحمه الله لا يكلم النساء مباشرة في سؤال على الهاتف ؟

ج: لا أدري ولكن ربما رحمه الله أنه رأى من غير المصلحة أن يظهر صوت المرأة السائلة ، أما النساء التي تطلب الفتوى بالهاتف الخاص فكان رحمه الله يرد عليهن ويقضي حاجاتهن

س 10 : كيف كان الشيخ رحمه الله يختار أسماء أولاده ؟

ج: كان يختار بعض الأسماء مثل عبد الله وعبد الرحمن وكان يترك البقية شورى بيننا وكنا نختار الاسم ثم نعرضه عليه فيوافق أو يطلب اختيار اسم آخر

س 11 : ما هي الأشياء التي كانت تفرح الشيخ رحمه الله ؟

ج: مما لا شك فيه أن الشيخ رحمه الله كان يزداد سعادة عندما يرى عزاً للإسلام والمسلمين أما سعادته في منزله فكانت تتجلى في جلساته مع أبناءه كباراً وصغاراً وبعد ذلك كنت تلحظ علامة السعادة والفرح عند استقباله لأحفاده فكان رحمه الله يفتح بشته ثم يدخلهم ويبدأ بالسؤال عنهم ثم يفتح بشته ويكرر ذلك عدة مرات بعدها يأخذهم إلى مكتبته وكان يحتفظ بها بنوع معين من الحلوى كنا نحرص على ألا يجدوه إلا عنده رحمه الله فيعطيهم منها وكانوا يسمونها حلاوة أبوي كما كان رحمه الله برغم مشاغله يعودهم في منازلهم إذا سمع بمرض أحدهم وكذلك يذهب لزيارتهم في المستشفى إن كانوا هناك وكان لذلك أكبر الأثر في نفوس الأحفاد وآبائهم وأمهاتهم

س 12 : كم عدد أبناء الشيخ رحمه الله الذكور والإناث ؟

ج: عدد الذكور من أبناء الشيخ رحمه الله خمسة

عدد الإناث من أبناء الشيخ رحمه الله ثلاث

س 13 : مَن أقرب أبناء الشيخ رحمه الله إلى قلبه من الأبناء والبنات

ج: كان رحمه الله يقوم بتربية أبناءه على العدل في كل شيء كبير الأمور وصغيرها وإذا كان يرى تميزاً في أحد أبناءه عن البقية فإنه لا يمكن أن يصرح بذلك لأن من غير العدل الذي يحرص رحمه الله على توخيه في أمور أبسط من ذلك فما بالكم في ذلك

س 14 : مَن أشد أبناءه تأثراً بفقده ؟

ج: كلهم كانوا متأثرين والحقيقة أنني كنت أشعر بأننا لسنا الوحيدين الذين فقدناه ولكن كان رحمه الله والداً للجميع فكان فقده صدمة للمسلمين في كل أنحاء الأرض

س 15 : مَن أصغر أبناءه وكم عمره ؟

ج: أصغرهم بنت عمرها 21 سنة

س 16 : سؤال عن خطوات الشيخ في بداية مشواره في طلب العلم ودور أمنا الغالية في مساعدته ؟

ج: كان الشيخ رحمه الله تعالى قد تولى التدريس في الجامع الكبير بعنيزة خلفاً لشيخه عبد الرحمن بن ناصر السعدي رحمهما الله تعالى قبل اقتراني به ولكن ما زال رغم ذلك يعتبر نفسه في مرحلة طلب العلم أما مساعدتي له فكانت في عدم إشغاله عن التفرغ لطلب العلم ونشره حيث أقوم على خدمته وتوفير كل ما يحتاجه ويعينه على طلب العلم وكذلك متابعة الأبناء والقيام عليهم إلا فيما يتعلق بالأشياء التي تتطلب إخباره عنها ليتدخل في التوجيه والحل

س 17 : كيف كان رحمه الله يوفق بين الدعوة التي أخذت جل وقته وبين مسؤلياته والتزاماته الأسرية والاجتماعي ة ؟

ج: كان رحمه الله ينظم وقته ويهتم بذلك كثيراً فلتدريس والفتوى والدعوة وقت وللعبادة أوقات وللأسرة والأبناء وقت وكذلك للالتزامات العائلية وصلة الرحم أيضاً وقت وكان رحمه الله عندما لا يستطيع الوفاء بالالتزاما ت الأسرية حضورياً كان يحرص على المشاركة حتى ولو هاتفياً

س 18 : ما كانت سياسة الشيخ رحمه الله التربوية في تعليم وتوجيه أبناءه ؟

ج: نظرته وسياسته في تربية أبناءه سبق التطرق لها أما ما يتعلق بالتعليم فكان رحمه الله لا يجبر أبناؤه على تخصصات بعينها بل كان يستشيرهم بذلك وما أدل على ذلك من كون أبناءه قد تخرجوا من كليات مختلفة منها الكليات العلمية والكليات الشرعية والكليات العسكرية

س 19 : بحكم عمل الشيخ وارتباطاته فإنه لا بد أن يتغيب عن بيته وأسرته فما دوركم حفظكم الله في هذا الأمر وكيف كنت تغطين فراغ الشيخ رحمه الله في حياة أبناءه ؟

ج: حتى لو تغيب رحمه الله عن المنزل سواءً في ارتباطاته العلمية والتدريسية داخل عنيزة أو إذا كان مسافراً كان رحمه الله متابعاً لأبنائه حتى ولو لم يكن موجوداً بالمنزل وذلك بالسؤال عنهم هاتفياً وكذلك بتفقدهم عند عودته ودوري لا يذكر فقد كان حسه معنا دائماً وفي العموم كنت أشعر الأبناء بأن والدهم مسؤولياته كبيره وأعمال كثيرة وأصبرهم بذلك وكان رحمه الله يعوضهم عن ذلك حال عودته

س 20 : كيف كان الشيخ رحمه الله يتعبد في بيته ؟

ج: كان يحرص رحمه الله على تأدية السنن الرواتب في المنزل إلا في حدود ضيقة وكان رحمه الله تعالى يقوم آخر الليل ليصلي ما تيسر ثم يوتر قبل الفجر إضافة إلى الذكر والاستغفار الذي لا ينقطع

س 21 : كيف كان برنامج الشيخ اليومي ومتى كان وقت نومه رحمه الله واستيقاظه ، وقت الغداء ، وقت العشاء ، وقت الفطور ؟

ج: ينهض الشيخ رحمه الله من نومه آخر الليل فيصلي ما شاء الله ثم يوتر قبل أذان الفجر وبعد الأذان يصلي راتبة الفجر ويوقظ أهل بيته لأداء الصلاة ثم يذهب لأداء صلاة الفجر وبعدها يعود ثم يبقى في فناء المنزل لقراءة أوراده وما تيسر من القرآن الكريم حتى قرب طلوع الشمس بعدها يخلد للنوم حتى حوالي الثامنة صباحاً وذلك في الأيام التي لا يكون مرتبطاً بها في التدريس بالجامعة بعدها يتناول طعام الإفطار ويبدأ بإنهاء أعماله وقراءاته ومطالعاته في مكتبته بالمنزل يتخلل ذلك أداءه رحمه الله لسنة الضحى حتى أذان الظهر وبعد أداء صلاة الظهر يعود للمنزل لتناول طعام الغداء مع الأبناء في الواحدة والنصف ويتلقى مكالمات الهاتف ويرد على أسئلة المتصلين حتى قبل العصر بحوالي عشرين دقيقة بعدها يخلد للراحة لمدة ربع ساعة أو ربما أقل من ذلك حتى أذان صلاة العصر فيذهب للصلاة ويبقى بالجامع لقضاء حاجات الناس الذين يتوافدون للجامع لمعرفتهم أن الشيخ رحمه الله يبقى بعد صلاة العصر للنظر في حاجاتهم وفتاواهم ثم يعود قبل المغرب إلى مكتبته للمطالعة حتى المغرب ليخرج بعدها للصلاة ثم يجلس للدرس اليومي بجامعه رحمه الله حتى بعد العشاء يعود بعدها غالباً للمنزل فيتناول عشاءً خفيفاً ثم يعود للمكتبة وفي بعض الأحيان يكون مرتبطاً بإلقاء محاضرات عبر الهاتف إلى مناطق خارج المملكة وهذا البرنامج هو السائد طوال العام إلا أنه يختلف في المواسم مثل رمضان أو الحج وكذلك في الأجازات الصيفية كما أن للشيخ رحمه الله ارتباطات ليست يومية وإنما لقاءات أسبوعية وهي إما أن تكون في المنزل أو خارجه مثل لقاءاته رحمه الله كل ليلة أربعاء في المنزل مع القضاة وكذلك له لقاءات مع الخطباء وأساتذة الجامعة ورجال الحسبة وغير ذلك حتى الحادية عشر أو الثانية عشر ثم يخلد بعدها للنوم

س 22 : ما هو برنامج الشيخ رحمه الله في رمضان خاصة بعد الفطور ؟

ج: الشيخ رحمه الله في رمضان له برنامج مختلف حيث يقضي معظم الوقت في الجامع لقراءة القرآن الكريم وقضاء حوائج الناس وكان رحمه الله يستقبل الفقراء وبعض طلبة العلم طوال الشهر الكريم في المنزل يتناول معهم طعام الإفطار وبعد صلاة المغرب يعودون لتناول طعام العشاء وكان يستغل ذلك الوقت للرد على الفتاوى عبر الهاتف وكذلك يحضر إلى المنزل الكثير من الناس إما للسلام على الشيخ رحمه الله أو لطلب الفتوى

س 23 : أين يحب أن يقضي الشيخ رحمه الله وقت الراحة ؟

ج: ليس للشيخ رحمه الله وقت للراحة بالمعنى المعروف فالشيخ رحمه الله طوال وقته مشغول حتى أنه إذا أراد الجلوس معنا في بعض الأوقات فإن الهاتف يأخذه ويقتطع من وقته جزءاً طويلاً فكان رحمه الله راحته في نشر العلم وقضاء حوائج الناس والفتوى

س 24 : كم ساعة كان ينام الشيخ رحمه الله ؟

ج: كان نومه المتصل لا يتعدى ثلاث إلى أربع ساعات ومجموع ساعات نومه رحمه الله لا تتعدى ست ساعات يومياً

س 25 : مَن مِن طلاب الشيخ رحمه الله كان يثني عليه ويديم ذكره ويسعد بزيارته ؟

ج: كان ينظر رحمه الله إلى طلابه وكأنهم أبناؤه وكان لا يخص أحدهم بالثناء وإنما يرى أنهم سواسية كما كان رحمه الله يستقبلهم في منزله ويشاركهم في مناسباتهم ويعينهم ويدعمهم عند الحاجة كما كان رحمه الله يشاركهم في رحلات واجتماعات دورية

س 26 : كيف كانت أسرة الشيخ رحمه الله تتعامل مع زهد الشيخ وورعه ؟

ج: كنا نرى أنه رحمه الله قدوة في كل شيء وكنا نكبر زهده وورعه بل كان ذلك مما يبعث فينا الراحة والطمأنينة حيث أنه رحمه الله لا يحب التكلف ولا يريد من حوله أن يكونوا متكلفين بل كان بسيطاً يحب اليسر في كل أموره

س 27 : هل بكى الشيخ رحمه الله عند وفاة الشيخ عبد العزيز بن باز رحمه الله ؟

ج: كان تأثره كبيراً عند وفاة شيخه عبد العزيز بن باز رحمه الله تعالى وقد لمس جميع من حوله من الناس مدى تأثره رحمهما الله وجمعنا بهم في جنات النعيم

س 28 : هل سافر الشيخ يوماً لغير العلم وإلى أين ؟

ج: لا لم يسافر أي سفر لغير العلم فكان مثلاً يسافر إلى مكة المكرمة للعمرة ثم تجده يحدد مواعيد للدروس بالحرم ويسافر مثلاً للرياض أو الطائف لحضور اجتماع هيئة كبار العلماء ثم تجده يحدد مواعيد للدروس في أحد المساجد ومواعيد للمحاضرات وهكذا

س 29 : ما هي مظاهر كرم الشيخ رحمه الله مع المحتاجين ؟

ج: كنا نلمس اهتمامه رحمه الله بالمحتاجين سواءً البعيدين أو القريبين فكان مثلاً يتفقد المحتاجين من أسرته وأقاربه ويساعدهم ويقضي حاجاتهم كما كان رحمه الله يهتم كثيرا بجيرانه من ذو الحاجات فكان يساعدهم بكل ما يحتاجونه بل يزورهم ويواسيهم في همومهم ويشاركهم في مناسباتهم وأفراحهم

س 30 : ما تعلمت من الشيخ رحمه الله ؟ وهل تعلمت أمور الفتوى ؟ هل أفتيتي في يوماً ما ؟

ج: تعلمت من الشيخ رحمه الله كل شيء يتعلق بأمور الحياة سواءً من الناحية الاجتماعية أو الشرعية، أما أمور الفتوى فلم أكن أتجرأ على ذلك ولكن كنت أعرض ما أتلقاه من أسئلة عليه رحمه الله ثم انقل فتاواه وإجاباته إلى السائلين

س 31 : قبل وفاته رحمه الله بماذا أوصى أحبته وأهل بيته ؟

ج: الشيخ رحمه الله لم يوص قبل وفاته مباشرة ولكن كان رحمه الله طوال حياتنا معه وطوال حياته رحمه الله مع الناس كان يوصيهم ويوجههم إلى ما ينفعهم في دينهم ودنياهم

س 32 : نريد منك نصيحة لزوجات الدعاة وطلاب العلم ؟

ج: أن يحفظن أزواجهن في السر والعلن وأن يعملن على تهيئة الظروف المناسبة لمواصلة أزواجهن أداء واجباتهم الدعوية والعلمية ، كما أحثهن بأن لا يجزعن من كثرة انشغال أزواجهن بالرحلات والمطالعة والقراءة وغير ذلك من أمور الدعوة لأنهن بإذن الله تعالى مشتركات في الأجر ومن جهز غازياً فقد غزا

س 33 : موقف طريف للشيخ رحمه الله مع أبناءه أو جيرانه ؟

ج: كان الشيخ رحمه الله بسيطاً مع أبناءه وجيرانه وجميع المحيطين به ومن الأشياء الجميلة والطريفة أن الشيخ كان رحمه الله يقوم بتسجيل أناشيد وتلاوات قصيرة لأبنائه وربما يكون معهم أحد أبناء الجيران على شريط كاسيت وكان رحمه الله يعيدها عليهم في جلساته معهم بعد أن يكبروا حتى أننا نحتفظ بهذه التسجيلات حتى الآن

س 34 : ما هو دأب الشيخ رحمه الله في استقبال ضيوفه ؟

ج: كان رحمه الله يستقبل ضيوفه بكل ترحيب وبساطة فكان لا يتكلف لهم ولا يشعرهم بأنهم ضيوف وقل ما يمر يوماً دون أن يصطحب معه رحمه الله ضيوفاً إما للغداء أو للعشاء أو بين ذلك وكنا نفرح بضيوفه ونكرمهم

س 35 : ما هي نصيحتك لمن يعيثون في الأرض فساداً في مملكتنا الغالية ؟

ج: نسأل الله تعالى أن يحمي بلادنا وأن يديم علينا نعمة الأمن والأمان وقد كان الشيخ رحمه الله يردد بأنه لا يعلم على وجه الأرض بلداً تطبق الشريعة وتلتزم بالعقيدة الصحيحة مثل هذه البلاد كما كان رحمه الله يحث على معالجة الأمور بالحكمة والموعظة الحسنة واللين دون العنف وما كان اللين في شيء إلا زانه ولا نزع من شيء إلا شانه

س 36 : طلب من الشيخ رحمه الله تعجبت منه وترددت في تنفيذه ؟

ج: قد يخفى على الجميع أنني كنت لا أحسن القراءة والكتابة بمعنى أنني لم أتلق تعليماً من أي نوع وبعد اقتراني بالشيخ رحمه الله كنت مهمومة ومنشغلة بخدمته وتوفير البيئة المناسبة والمريحة له لينطلق رحمه الله في طلب العلم والتعليم وبعد إنجاب أبنائنا انشغلت وتفرغت لتربيتهم إضافة إلى معاونتي ومعاضدتي للشيخ رحمه الله في حياته العلمية والعملية وبعد أن كبر الأولاد وبدأت أشغالي ومسئولياتي تقل نوعاً ما تفاجأت بأن الشيخ رحمه الله بدأ يشجعني ويحثني على الالتحاق بمدارس الكبيرات وقد ترددت في البداية ولكن ما لبثت أن قررت الالتحاق بالمدرسة وقد كان رحمه الله طوال فترة دراستي يتابع مستوى تحصيلي بل كان لا يرضى أن يوقع على كشف النتائج الخاص بي أحد من أبنائي بل يقول أنا من يوقع كل ما يخصك من الشؤون المدرسية وقد كانت فترة الدراسة فترة لا تنسى فيها من المواقف الرائعة والفوائد الجمة ما لا يمكن حصره

س 37 : ما نوع الهدايا التي يقدمها رحمه الله لك ولأبنائه والناس ؟

ج: طوال عمره رحمه الله لم يبخل على قريب ولا بعيد بكل ما يستطيع ولكن أعز الهدايا التي يقدمها لنا هي دعواته رحمه الله لي ولأبنائي التي أسأل الله تعالى أن يتقبلها ويكتبها في ميزان حسناته وأن يرزقني وأبناءه رحمه الله بره بعد وفاته إنه سميع مجيب

س 38 : سؤال من د. يوسف السعيد : هل كان الشيخ رحمه الله ينقل لك ما يحدث في المسجد من أحداث ظريفة ؟

ج: كان يذكر رحمه الله تعالى دائماً بعض المواقف التي يرى أنه من الملائم ذكرها لنا أما قصة الابن د.يوسف فربما أنه ذكرها لكن طول المدة وتقادم الوقت أدى إلى نسيانها

س 39 : الشيخ رحمه الله حينما كان يسافر للدعوة كيف تتعاملين معه ؟

ج: كنت أحثه وأشجعه وأسهل عليه وأوفر له ما يحتاجه وفي العموم كانت سفراته رحمه الله قليلة وكنت أرافقه في معظم رحلاته وسفراته ، أما السفر إلى خارج المملكة فلم يسافر رحمه الله إلا مرة واحدة وهي رحلته العلاجية إلى أمريكا والتي لم تستغرق إلا حوالي عشرة أيام وكنت أرافقه فيها

س 40 : ما هو تعامل الشيخ رحمه الله مع الانترنت في أول دخول لها بالمملكة ؟

ج: كان من المبادرين إلى الاستفادة من هذه الخدمة وتسخيرها لخدمة العلم الشرعي ونشره وما أدل على ذلك من عمله رحمه الله على إنشاء موقع له على الإنترنت يحوي جميع نتاجه العلمي والذي قامت ولله الحمد مؤسسته الخيرية بعد وفاته رحمه الله بتطويره والإشراف عليه

س 41 : متى اشترى الشيخ رحمه الله جهاز الرد الآلي ؟

ج: من الأشياء التي تخفى عن الكثيرين أن الشيخ رحمه الله كان مهتماً بكل ما يتعلق بالأجهزة والألكترون يات الحديثة بل أن هناك من يزوده بكل ما يستجد حتى أنك تجد عند الشيخ رحمه الله بعض الأجهزة التي ربما لم تنتشر في الأسواق ومن أمثلة هذه الأشياء ما يتعلق بالساعات الألكتروني ة وأجهزة تحديد القبلة وأجهزة التسجيل والهواتف المثبتة والنقالة وأجهزة تخزين المعلومات الصوتية وأجهزة الرد الآلي على الهاتف وغيرها وبناءً على ذلك فقد كان الشيخ رحمه الله من المبادرين لاقتناء جهاز الرد الآلي أول ما نزل إلى أسواق المملكة وكان رحمه الله يحتاجه كثيراً وكان يبرمجه ويسجل عليه الرسائل بنفسه خاصة في حالة سفره حيث يقوم بتغيير الرسائل المسجلة من أماكن إقامته وكان مرجعاً لنا في مثل هذه الأمور

س 42 : هل يشتري الشيخ رحمه الله الجرائد ؟ وكيف يعرف الشيخ الأخبار المحلية والعالمية ؟

ج: كانت تأتي إلى المنزل إحدى الجرائد المحلية بصورة إهداء وهي جريدة الجزيرة وكان رحمه الله يطلع عليها ويتصفحها إذا سمح وقته بذلك وربما طلب منا قص بعض المقالات أو الأخبار المهمة لأنه رحمه الله يحتفظ ببعض منها، كما كان يتزود بالأخبار عن طريق المذياع وخاصة في وقت الإفطار في الثامنة أو السابعة صباحاً حيث يستمع على إذاعة القرآن الكريم وإذاعة لندن كما كان يطيل الاستماع إلى التقارير الإذاعية في حالة وجود أخبار أو أحداث هامة

س 43 : كم عرض على الشيخ رحمه الله الانتقال للرياض ؟

ج: عرض عليه رحمه الله الانتقال من عنيزة عدة مرات فقد عرض عليه الانتقال إلى المدينة المنورة وإلى مكة المكرمة وإلى الرياض كما عين رحمه الله قاضياً في الإحساء ولكن رحمه الله كان يرى بأن بقاءه في عنيزة فيه مصلحة أكبر ولذلك رفض جميع هذه العروض

س 44 : حين زيارة الملك فيصل والملك خالد والملك فهد رحمهم الله وغيرهم من الأمراء ماذا كان الشيخ رحمه الله يقدم لهم ؟

ج: زار الشيخ رحمه الله في منزله الطيني بعنيزة كل من الملك سعود والملك خالد والملك فهد رحمهم الله جميعاً وكانوا غفر الله لهم يعجبون من بساطة مسكنه وورعه وزهده في هذه الدنيا

س 45 : هل اقترح أحد على الشيخ رحمه الله تركيب جهاز للصدى في مسجده وهل ركب الجهاز في المسجد ؟

ج: كان الشيخ رحمه الله لا يرى ذلك

س 46 : هل كان الشيخ رحمه الله متزوج من غيرك ؟ وكم زوجة كان متزوجاً ؟

ج: لا لم يكن الشيخ رحمه الله متزوجاً من غيري فقد تزوج الشيخ رحمه الله تعالى زوجتين توفيت عنه الأولى ثم تزوج من الثانية ولكن لم يرد الله سبحانه وتعالى أن يدوم ذلك الزواج

س 47 : نريد منك نصيحة للرجال من لديهم أكثر من زوجة ؟

ج: العدل .. العدل .. العدل

س 48 : لو طلبت من الوالد رحمه الله أن ينصحني فبماذا تتوقعين أن يوجه نصحه لي كفتاة ؟

 ج: ينصحك كما ينصح بناته وجميع بنات المسلمين بتقوى الله عز وجل في السر والعلن وطاعة وبر الوالدين وصلة الرحم وحفظ الزوج واتقاء الله سبحانه وتعالى في تربية الأبناء تربية إسلامية صحيحة مبنية على اللين والرفق

س 49 : كيف تلقى الشيخ رحمه الله خبر إصابته بالمرض وكيف أخبركم بذلك ؟

ج: تلقى رحمه الله خبر إصابته بالمرض بالصبر والاحتساب حتى أنه رحمه الله حمل هم تلقينا نحن للخبر وقد ذكر لي أحد أبنائي بعد ذلك بأن الوالد رحمه الله طلب منهم عدم ذكر شيء لوالدتكم وأخواتكم واتركوا ذلك لي ، وقد قام رحمه الله بنقل الخبر لنا بالتدريج نسأل الله تعالى أن يغفر له ويسكنه فسيح جناته

س 50 : هل كان الشيخ رحمه الله يحدثكم عن المجاهدين في الشيشان وغيرها خصوصاً أنه بلغنا أنه كان حريصاً على أخبارهم بل وإفتائهم ؟

ج: كان يحرص رحمه الله على متابعة أحوال المسلمين في كل مكان في فلسطين وفي الجزائر وأفغانستان والشيشان

س 51 : يا ليت تعطينا كم موقف مر فيها الشيخ رحمه الله أثناء الدعوة ؟

 ج: المواقف كثيرة وقد أوردها الكثير من الذين كتبوا عن الشيخ رحمه الله بعد وفاته

س 52 : علمنا أن الشيخ رحمه الله في مرضه كان يرفض أن يطلق على المرض بالخبيث وكان يسميه الخطير.. هلا حدثتنا عن هذه النقطة وعن صور صبره رحمه الله ؟

ج: لم يكن ذلك بعد مرضه فقط بل كان هذا رأيه رحمه الله من قبل ذلك وكأنه رحمه الله يكره كلمة خبيث، أما صور صبره رحمه الله فقد تجلت أثناء مرضه فقد كنت أعلم أنه يعاني من ألم شديد وقد كان الألم يوقظه من نومه عدة مرات في الليل ولكنه عندما يسأل عن الألم كان يرد بوجود ألم ولكنه يضيف بأنني أقول ذلك من باب الإخبار وليس من باب الشكوى لأنه رحمه الله يعرف جزاء الصابرين

انتهى بحمد الله

و رحم الله فقيه الزّمان محّمد بن صالح العثيمين رحمة واسعة و أسكنه فسيح الجنان

Traduit par l'équipe Alminhadj
Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Partager cet article

S’accrocher à quelqu’un malgré les erreurs

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

S’accrocher à quelqu’un malgré les erreurs
Question :

Certaines personnes, qu'Allah les guide, sanctifie certains individus et s'accrochent fanatiquement à leurs avis.

Quel est votre conseil pour eux ?
 
Réponse : 
 
Il est obligatoire de suivre la vérité d'où qu'elle vienne et ne pas suivre les individus qui s'opposent à la vérité.

L'imam Ahmad ( rahimahullah) a dit :

« Je suis stupéfié par les gens qui connaissent la chaîne de narration (d'un hadith) et son authenticité, mais suivent l'avis de Sufyan (dans ce qui est en contradiction avec la preuve). »

Et Allah, le Très-Haut, dit (traduction rapprochée) :

« Que ceux, donc, qui s'opposent à son commandement prennent garde qu'une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux » [Sourate An-Nur : 63]

Ibn Abbas ( radiallahu 'anhu) a dit :

« Je crains que des pierres ne tombent sur vous du ciel - je dis Allah a dit et vous dites Abû Bakr et Umar ont dit. »

Ainsi, si cet avertissement et cette menace concerne le suivi des gens les plus pieux après les prophètes, alors qu'en est-il du suivi de « celui qui n'est ni ici ni là » (c'est-à-dire personne), comme ceux qui ne sont pas connu pour avoir de la science ou de la piété, mais sont experts dans les discours divers 
 
Shaikh Salih ibn Fawzan Al-Fawzan [ Al-Ajwiba Al-Mufida : p. 108]
hfhgf
Question :
 
Quel est le jugement sur quelqu' un qui aime un savant ou un prêcheur et dit :

« je l'aime beaucoup », « je ne veux entendre personne le réfuter » et « je prendrai ses paroles même si elles sont en opposition avec la preuve parce que ce shaikh est plus conscient de la preuve que nous ne le sommes. »
 
Réponse :
 
Ceci est du ta'asub (fanatisme), qui est détesté et condamné et ceci n'est pas permis.

Nous aimons les savants, la louange est à Allah et nous aimons les prêcheurs à la voie d'Allah.

Cependant, si l'un d'entre eux se trompe dans une question, nous clarifions la vérité en ce qui concerne cette question, avec la preuve.

Et cela n'amoindrit pas l'amour ou le statut de celui qui a été réfuté.

L'imam Malik ( rahimahullah) a dit :

« Il n'y a aucun de nous, qui ne puisse réfuter ou être réfuté, à part celui enterré dans cette tombe »
- c'est à dire le messager d'Allah (salallahu 'alayhi wa salam).

Ainsi, quand nous réfutons un des savants ou une des personnalités nobles, cela ne signifie pas que nous avons une haine pour lui ou que nous le diminuons.

Plutôt nous clarifions ce qui est correct.

C'est pourquoi quand un savant a vu qu'un de ses semblables s'est trompé, il a dit :
 
« ainsi est notre ami aimé, cependant la vérité est bien plus aimée de nous que lui. »

Ceci est la voie correcte.

Et ne comprenez pas de la réfutation d'un savant dans une question sur laquelle il s'est trompé, que cela signifie une diminution ou une haine pour lui.

Au contraire, les savants n'ont pas cessé de se réfuter (à travers l'histoire), mais malgré cela, ils sont frères tenant de l'amour l'un pour l'autre.

Il ne nous est pas permis d'accepter entièrement tout ce qu'un individu dit - qu'il soit dans le vrai ou le faux - parce que ceci est du  ta'asub (fanatisme aveugle).

(Le seul) dont nous pouvons prendre toutes ses paroles et n'en laisser aucune est le messager d'Allah, parce qu'il est le messager de son Seigneur et il ne parle pas de son propre désir.

Quant à d'autres que lui, ils peuvent se tromper de temps en temps et voir juste de temps en temps.

Même s'ils sont parmi les plus vertueux des gens et qu'ils sont  Mujtahid (c'est-à-dire des savants), ils peuvent se tromper de temps en temps et voir juste de temps en temps.

Il n'y a personne qui est protégé de l'erreur sauf le messager d'Allah.

Nous devons savoir cela.

En outre, nous ne cachons pas l'erreur par amour pour tel et tel individu.

Plutôt, nous devons exposer et clarifier l'erreur.

Le prophète ( sallallahu alayhi wa sallam) a dit :

« La Religion c'est la sincérité (le bon conseil). »
Nous avons dit : "à qui ?"
Il (
sallallahu alayhi wa sallam) a dit : « à Allah, Son Livre, Son Messager, les gouverneurs musulmans et les gens communs. » 

La clarification de l'erreur tombe sous la Sincérité envers chacun.

Mais quant à la dissimulation de l'erreur, alors elle est en opposition avec la Sincérité.

[Al-Ajwibah Al-Mufida : pg. 120-122]
Article tiré du site al-manhaj.com
copié de salafs.com

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Partager cet article

Les bienfaits de la sourate « La Royauté » - سورة الملك (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les bienfaits de la sourate « La Royauté » - سورة الملك (vidéo)

Il a été rapporté par Abû Hurayrah (radhiallâhu 'anhu) que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :


« Une certaine Sourate du Qor'ân, qui contient trente versets, a intercédé en faveur d'un homme jusqu'à ce qu'il en fût pardonné [pour ses péchés].
 
C'est la Sourate -Tabârak al-ladhî bi-yadihi al-Mulk - [c'est-à-dire la Sourate al-Mulk - La Royauté]. » [1]

Il a été rapporté que Abdallâh Ibn Mass'oûd (radhiallâhu 'anhu) a dit :

« Quiconque récite la Sourate « al-Mulk » [La Royauté] chaque nuit, Allâh le préservera du supplice de la tombe.
 
Du temps du Messager d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) nous l'appelions « al-Mâni'ah » [La protectrice].
 
Elle est, en fait, une Sourate du Qor'ân dont la récitation chaque nuit est source d'une bonne et grande rétribution. » [2]

Les savants de Lajnah ad-Dâ-ima ont dit qu'il y a dans cela, l'espoir que pour quiconque croit en cette Sourate et préserve sa lecture régulièrement, en ne cherchant que la satisfaction d'Allâh, s'initie des leçons contenu dans cette Sourate et agit conformément aux préceptes contenus en celle-ci, et bien elle [la Sourate] intercédera pour lui [dans l'Au-delà]. [3]
 
[1] Rapporté par at-Tirmidhî, Abû Dâwoud et Ibn Mâdjah - At-Tirmidhî a dit que c'est un hadîth « hasan » [bon]. Il a été classifié comme « Sahîh » par SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah dans son Majmû ' al-Fatâwa et par SHeikh al-Albânî dans « Sahîh Ibn Mâdjah »
[2] Rapporté par an-Nassâ'î et al-Hâkim qui a dit que sa chaîne de transmission est authentique [Sahîh] - Et SHeikh al-Albânî (rahimahullâh) l'a classé comme : « hasan » [bon] dans « Sahîh at-Targhîb wal-Tarhîb »
[3] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-'Ilmiyyah wal-Iftâ, 4/334-335

 

copié de manhajulhaqq.com
 
 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Partager cet article